Recrutement : des profils variés
L’essentiel des entrées en bachelors s’effectue après le bac. Les profils acceptés sont très variables d’un bachelor à l’autre : bacheliers généraux ayant suivi des spécialités scientifiques ou non, bacheliers technologiques (STI2D, STL, parfois aussi STMG, ST2S et STAV), bacheliers professionnels d’une spécialité en lien avec le bachelor.
La plupart des bachelors recrutent via Parcoursup. La sélection par les établissements repose sur l’étude du dossier scolaire et une lettre de motivation, parfois aussi sur entretien. Certaines écoles organisent des concours communs pour mutualiser leur recrutement, comme Avenir bachelors, Puissance Alpha bachelor, etc.
La sélectivité, globalement moins forte que pour les formations d’ingénieurs, varie selon la notoriété de l’école et la spécialité du programme.
Il est possible d’intégrer certains bachelors directement en 2e année après 1 année dans l’enseignement supérieur, voire en 3e année, après 2 années d’études.
Pour en savoir plus sur le profil des admis et les modalités de recrutement, il faut se renseigner sur le site de l’école et/ou sur Parcoursup.
Quels coûts pour un bachelor ?
Hormis dans quelques écoles publiques où ils sont de 170 ou 601 € par an, les frais d'inscription en bachelor sont le plus souvent de plusieurs milliers d'euros (de 3 000 à 7 000 € l’année, parfois plus). S'y ajoute la CVEC (contribution vie étudiante et de campus) de 100 € en 2023-2024.
Des allègements ou une exonération de ces frais de scolarité sont parfois prévus pour les boursiers. Lorsqu'une ou plusieurs années s'effectuent en apprentissage, ils sont en outre pris en charge par l'entreprise.
Des solutions de financement existent : bourses, aide au mérite, prêt étudiant, etc. Se renseigner auprès de chaque établissement.
Au programme : une formation professionnalisante
L'objectif des bachelors est de former des spécialistes techniques en ingénierie à bac + 3. Pour cela, la formation est souvent consacrée à un thème en lien avec l’industrie du futur et à la transition numérique des entreprises : ingénierie numérique, intelligence artificielle, big data, efficacité énergétique, maintenance prédictive dans l’industrie, etc. L’essentiel du cursus porte sur les matières techniques et industrielles spécifiques au secteur.
Les projets, à réaliser seul ou en groupe, sont nombreux et occupent jusqu’à la moitié de la formation. Cette approche de "learning by doing" ("apprendre en faisant ") convient bien aux élèves qui ont besoin de concret pour comprendre les notions théoriques. C’est aussi l’occasion d’apprendre à gérer un projet et à travailler en équipe.
Plusieurs stages sont prévus, généralement en 2e et en 3e année. Le stage plus long de fin d’études constitue un tremplin vers l’emploi. Dans certains bachelors, il est possible de réaliser tout ou partie de son cursus en alternance.
Et après : accès à l'emploi ou cap sur un bac + 5
Une partie des diplômés de bachelor s'insèrent directement, et en général facilement, à des postes de cadres intermédiaires et de techniciens supérieurs dans la conception ou la production : développeur de sites web et d’applications mobiles, assistant ingénieur en bureau d’études, concepteur d'objets connectés, manager d’une petite équipe industrielle, commercial de biens de haute technologie, etc.
D’autres diplômés de bachelor décident de poursuivre leurs études pour atteindre un niveau bac + 5. Le plus souvent, ils rejoignent un cycle ingénieur (en 1re ou 2e année), mais ils peuvent également s’orienter vers un master (en France ou à l’international), une école de management, etc. L’entrée est sélective et s’effectue le plus souvent sur dossier.