Des diplômes dédiés
La filière agroéquipement compte une dizaine de diplômes spécifiques, à commencer par les CAP maintenance des matériel option A matériels agricoles et option C matériels d'espaces verts et le CAP agricole métier de l’agriculture, puis les bac pro agroéquipement, bac pro maintenance des matériels option A matériels agricoles et option C matériels d'espaces verts. Cependant, les recruteurs ne sont pas fermés aux autres formations, à dominante mécanique notamment, à condition d'avoir une bonne connaissance du monde agricole.
Le BTS TSMA (techniques et services en matériels agricoles) et le BTSA GDEA (génie des équipements agricoles) sont particulièrement recherchés. Ils peuvent être complétés par un CQP (certificat de qualification professionnelle). Préparés en alternance pendant un an, ils mènent à un métier précis : négociateur en matériels agricoles, inspecteur pièces de rechange, support technique clientèle. Accessibles sur dossier et sur entretien, ils garantissent un emploi à la sortie de la formation.
Les diplômés de bac + 5 sont notamment appréciés des constructeurs, en particulier les titulaires du diplôme d'ingénieur agronome spécialisation STEA (sciences et techniques des équipements agricoles) dispensé par l'institut Agro Dijon ou le diplôme d'ingénieur agronome Agro TIC (technologies de l'information et de la communication pour l'agriculture et l'environnement) de l'institut Agro Montpellier, ainsi que les ingénieurs agronomes ou agricoles et les ingénieurs généralistes.
L'alternance privilégiée
Accessible dès la fin de la 3e, le bac professionnel peut être préparé en lycée professionnel ou agricole, en MFR (maison familiale et rurale) ou en CFA (centre de formation d'apprentis), partout en France.
La plupart des diplômes de la filière, même après le bac, sont proposés en apprentissage. La scolarité est gratuite et rémunérée (pourcentage du Smic en fonction de l'âge de l'apprenti et de l'année de formation) et la possibilité de se former aux spécificités de l'entreprise en acquérant une première expérience.
Des compétences spécifiques
La révolution digitale touche aussi le secteur de l'agroéquipement, qui évolue vers davantage de robotisation, d'automatisation et de technicité. Cela nécessite des compétences et des qualifications plus élevées, ainsi qu'une capacité d'adaptation aux changements.
L'anglais est par ailleurs un plus pour l'embauche et l'évolution dans le secteur. Il a été intégré dans le programme des trois CQP, correspondant ainsi aux besoins des fabricants, notamment, qui travaillent tous à l'échelle européenne et parfois mondiale.