Les écoles de communication

Date de publication : 17 octobre 2023

Plus d’une trentaine d’écoles spécialisées préparent aux métiers de la communication, en 3 à 5 ans. Très majoritairement privées, elles recrutent soit directement après le bac, soit à bac + 2, bac + 3 ou bac + 4. Plus ou moins sélectives, elles bénéficient, pour certaines, d’une bonne reconnaissance par le monde professionnel. Panorama de l'offre de formation.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Les écoles de communication forment à de nombreux métiers.

Une majorité d'écoles privées

Qu’elles offrent des cursus accessibles directement après le bac, ou avec un bac + 2 ou un bac + 3, les écoles de communication ont un point commun : elles sont majoritairement privées. Et donc, payantes. Si un grand nombre d'écoles sont situées à Paris, il est possible de suivre une formation dans d’autres grandes villes (Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Nantes, etc.).

Parmi les écoles privées, les plus connues sont l'ISCOM (Institut supérieur de communication et de publicité) et l'EFAP (École des nouveaux métiers de la communication). Proposant différentes filières, toutes deux délivrent des diplômes de niveau bac + 5 (manager de la communication). Ces écoles sont appréciées pour leur réseau et les nombreux stages intégrés dans leurs cursus.

Rattaché à Sorbonne Université, le Celsa (École des hautes études en sciences de l'information et de la communication) est la référence en matière de formation à la communication (voir encadré ci-dessous). C'est une école publique.

Des formations sélectives 

La plupart des écoles de communication pratiquent une sélection, avec des modalités propres à chacune. Les plus réputées sont les plus sélectives (ISCOM, EFAP, Audencia SciencesCom, etc.) La sélection est basée sur un concours, avec des épreuves écrites d’admissibilité, puis au moins une épreuve orale d’admission.

Au programme des épreuves écrites : QCM, dissertation ou commentaire de texte, revue de presse, actualité etc. L’anglais fait partie des critères de sélection (tests de compréhension et de vocabulaire à prévoir). L’oral permet quant à lui de mettre en évidence les motivations et la personnalité du candidat. D’autres écoles recrutent sur dossier et entretien.

Si aucun profil de bac n’est exigé, le niveau de culture générale et d’expression écrite est déterminant pour se démarquer. Le niveau général du candidat est pris en compte, de même que les connaissances et l’intérêt pour les métiers et le secteur de la communication.

Des formations reconnues ?

Certaines écoles privées bénéficient d'une reconnaissance par l'État, ce qui leur permet d'accueillir des élèves boursiers.

D'autre écoles, sous-contrat ou hors-contrat, délivrent des titres inscrits au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles - France compétences) qui atteste du niveau de qualification atteint par les diplômés. Bac + 2, bac + 3, bac + 4 ou bac + 5, ce niveau est important pour les recruteurs. C'est le cas de l'EFAP, de l'ISCPA, de l'IICP (Narratiiv), de Sup de Pub par exemple. Ces écoles proposent des formations en 3 à 5 ans après le bac (bachelor, mastère spécialisé, MBA, etc.).

Attention : de nombreuses autres écoles privées offrent des débouchés incertains, avec des frais d’inscription élevés.

Quelles spécialisations en com’ ?

La majorité des écoles de communication dispensent des formations s’appuyant, dans un premier temps, sur un socle de fondamentaux (histoire et sociologie de la communication, culture de la communication, etc.)

Selon la durée des cursus, le choix de spécialité intervient dès la 1re année, ou en 4e année. Les écoles menant à bac + 3 préparent plutôt aux métiers de chef de projet, de responsable de la communication, voire de community manager. Celles menant à bac + 5 forment davantage aux fonctions de directeur de la communication ou de directeur de projet évènementiel.

Enfin, on trouve des écoles spécialisées dans les relations publiques, les relations avec la presse, la communication digitale. Pour sa part, l’ESTRI  propose un cursus de traduction et communication internationale.

Place à la pratique

Principal atout des écoles de communication : la professionnalisation accrue qui les caractérise. Elle s'appuie sur les nombreux projets de groupe et des workshops qui font partie intégrante du cursus. Les étudiants répondent régulièrement à des commandes de clients, partenaires de l’école (agence, collectivité, entreprise, etc.) Objectif : apprendre à cerner une problématique client et à élaborer un plan de communication.

Ces écoles favorisent les échanges avec les intervenants extérieurs issus d'agences ou d'entreprises du secteur. Cette proximité avec le monde professionnel permet de se constituer un solide réseau de contacts, très utile au moment de sa recherche d'emploi. Enfin, les divers stages (souvent plusieurs mois) complètent efficacement la pédagogie mise en œuvre dans les écoles de communication. Objectif : faciliter l’insertion des jeunes diplômés.

Le Celsa, une école à l’université

Très apprécié des professionnels, le Celsa est rattaché à Sorbonne Université et membre de la CGE (Conférence des grandes écoles). Il délivre un master (bac + 5) en communication, dans diverses spécialités. École de référence dans le domaine de la communication, le Celsa place bien ses anciens élèves. Le taux d'emploi 3 mois après la formation est de 84 %. Les diplômés exercent sous le statut de cadre en grande majorité.


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