Pourquoi la prépa ?
Comme je n’avais pas de projet professionnel précis au lycée, j’ai opté pour la prépa qui me semblait être la formation la plus généraliste. Cela me laisse du temps pour réfléchir. Après mon bac spécialités mathématiques et physique-chimie, j’ai choisi PCSI car ça me permet de continuer la chimie qui me plaît.
Ce qui t’a surprise ?
C'est de voir mes notes autant baisser ! Au lycée, j’étais habituée à avoir toujours de très bonnes notes. En prépa, les premiers mois, je travaillais beaucoup mais je n’avais pas forcément de bons résultats, notamment en maths. Mais à force de m’accrocher, ça paie.
Ce que tu as préféré ?
Je n’ai pas de matières préférées, ça dépend vraiment des sujets qu’on étudie. Mais j’aime beaucoup la chimie et les TP qui permettent d’illustrer par des exemples appliqués les côtés abstraits de certaines lois physiques ou réactions chimiques. Du coup, j’ai décidé de continuer l’an prochain en 2e année PC (physique et chimie).
Ce qui t’a semblé difficile ?
Les premières colles sont vraiment stressantes... Heureusement, les colleurs tiennent compte de cette appréhension. Par la suite, comme on en a toutes les semaines, ça devient une habitude. Je les révise toujours, bien sûr, mais c’est moins stressant sauf les oraux de physique, où j’ai plus de mal qu’avec les maths et la chimie.
Quel est le rythme de travail ?
Il est dense, mais je me fixe des limites. Le soir, même si je n’ai pas fini mon travail, je me couche à 22 h, je relis encore un peu mes cours et je dors à 23 h. Ça me permet d’être en forme le lendemain pour suivre en classe. La prépa, c’est une course d’endurance, il faut travailler beaucoup, mais pas trop pour pouvoir tenir sur la durée.
Un conseil ?
Il faut relativiser ses notes et ne pas se décourager. On peut descendre à 7 ou 8, des notes qu’on n’a jamais eues au lycée, mais ce n’est pas grave. Si on travaille régulièrement, on finit par progresser.