Étudier
Le continent africain dispose de systèmes éducatifs de très bonne qualité. Chaque pays possède plusieurs universités publiques, privées, confessionnelles, des instituts privés. Nous ne citerons que les plus connus, dont ceux qui ont établi des échanges avec les établissements français.
Au Ghana : l'université du Ghana à Legon, l'université de Cape Coast et l'école d'excellence Ashesi. On y entre après le WASSCE (West African Senior School Certificate Examination). L'année universitaire se déroule de septembre à juin et l'enseignement s'effectue essentiellement en anglais.
En Afrique du Sud, l'année scolaire se déroule de fin janvier à fin novembre. 26 universités publiques (site en anglais) offrent des formations académiques menant au bachelor (3 ou 4 ans), puis au master (2 ans) et au doctorat ou PhD (3 à 6 ans) ou à des formations appliquées, conduisant au B-Tech (3 ans), puis au M-Tech (2 ans) et au D-Tech (3 ans). Au Ghana et en Afrique du Sud, l'anglais est la principale langue d'enseignement. La plupart des établissements exigent un bon score au TOEFL . Parmi les formations réputées : la zoologie et les études africaines (Rhodes University), les technologies de l'information et la business administration (University of Wits), les sciences politiques (University of Stellenbosch). Un nombre important de programmes d'échanges a été signé entre des établissements français (notamment des écoles d'ingénieurs et Sciences Po Paris et sud-africains.
En Afrique francophone (Cameroun, Gabon, Sénégal), l'année universitaire se déroule de septembre à juin et l'enseignement s'effectue essentiellement en français. Universités du Cameroun : université catholique du Cameroun (à Bamenda), université de Bamenda, universités de Yaoundé 1 et Yaoundé 2, université de Ngaoundéré, université de Douala, université de Buéa. Au Sénégal, l'ISM (Institut supérieur du management) a été créé il y a 27 ans et possède un partenariat avec 50 écoles partenaires en Europe (dont en France avec l'Essec, par exemple).
Citons deux autres universités réputées : Cheikh Anta Diop à Dakar et l'université de Ouagadougou au Burkina Faso. L'université Cheikh Anta Diop propose par exemple un double diplôme de master en partenariat avec l'université de Lille 3 en MIASHS (mathématiques informatique appliquée aux sciences sociales) et modélisation statistique et informatique. Outre ses 6 universités, le Sénégal dispose, à Thiès (à 70 km à l'est de Dakar), d'une École polytechnique. Côté écoles de commerce, l'IAM (Institut africain de management), l'ISM (Institut supérieur de management) ou des filiales d'écoles de commerce françaises (Groupe Sup de co Dakar, Bordeaux école de management, etc.) proposent une formation de bonne qualité. L'ISM, par exemple, dispose de 10 campus dans tout le pays. Il a noué de nombreux partenariats internationaux et affiche des taux de réussite de plus de 90 %. Au-delà de ces institutions, plus d'une centaine d'établissements privés d'enseignement supérieur sont implantés à Dakar et dans l'ensemble du pays. Ces institutions, plutôt hétérogènes, forment essentiellement au secteur tertiaire (assurance, banque, communication, informatique, etc.). Il existe des conventions d'échanges entre certaines universités ghanéennes et Sciences Po Paris. Pour plus de renseignements, se connecter sur le site de l'Union des universités africaines. Au Gabon, citons l'Institut supérieur de technologie, l'université Omar Bongo et l'université internationale, tous à Libreville, mais aussi l'université Polytechnique de Kougouleu.
Pour étudier au Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie), le mieux est de profiter des nombreux programmes d'échanges qui existent. S'adresser au services des relations internationales des établissements supérieurs.
Les 12 universités marocaines publiques regroupent 126 établissements : Facultés, Écoles d'ingénieur, Écoles Nationales de Commerce et de Gestion, Écoles Normales Supérieures, Écoles Normales Supérieures de l'Enseignement Techniques, Écoles Supérieures de Technologie, Instituts, etc. De nombreux établissements français sont installés au Maroc, (exemple : école centrale à Casablanca) ou sous forme de campus délocalisés : par exemple INSA Euroméd à l'UEMF de Fès, l'ESSEC Afrique à Rabat, IEP de Grenoble à l'université internationale de Rabat, EM Lyon à Casablanca.
De nombreux établissements d'enseignement supérieur ont noué des liens avec les pays du Maghreb. L'IEP de Paris propose à Menton un cursus centré sur le Moyen-Orient et la Méditerranée. Des accords de doubles diplômes ont été signés avec des écoles d'ingénieurs (Eigsi, Enac, Ensait Roubaix, Mines, Supméca, etc.). Pour la filière éco-gestion : campus de l'université de Paris Dauphine à Tunis.
S'inscrire
L'entrée dans les universités d'Afrique est parfois sélective et soumise à des examens. On peut s'inscrire en ligne, par exemple, à l'université Omar Bongo, tandis que les formalités sont sur papier à l'université continentale de Libreville (Gabon). Pour connaître les procédures d'inscription, le mieux est de consulter le site Internet de chaque université.
L'Institut du Monde Arabe
Ce grand édifice parisien dédié à la connaissance du monde arabo-musulman est doté d'un prestigieux musée et d'une impressionnante bibliothèque. Il abrite un centre de langue, qui propose des cours d'arabe littéral ou dialectal (oriental ou maghrébin). Les enseignements sont organisés sous forme de stages ou de cours réguliers. Ils sont adaptés à chaque niveau et besoin. Vous pouvez demander à bénéficier de sessions intensives. Que vous souhaitiez vous initier à la langue arabe en vue d'une expatriation professionnelle, ou simplement développer de nouvelles compétences linguistiques... Adresse : Institut du monde arabe, centre de langue et de civilisation arabes 1, rue des Fossés Saint-Bernard, place Mohammed V, 75236 Paris cedex 05, Tél. : 01 40 51 38 38.
Débuter
Avoir un "job"
Décrocher un emploi en tant qu'étranger n'est pas facile. Le contrat de travail doit souvent être approuvé sur place par le ministère du Travail, ce qui peut prendre du temps. Mieux vaut partir avec un contrat en poche. Depuis la France, vous pouvez prendre contact avec des associations de Français installés sur place. Vous pouvez aussi consulter le site des chambres de commerce et des missions économiques. Les jeunes diplômés trouveront des opportunités d'embauche, notamment en VIE (volontariat international en entreprise.
Au quotidien
Être en règle
Les formalités administratives diffèrent selon le pays de séjour choisi.
Se loger
Campus universitaire, location d'un appartement, chambre chez l'habitant, les formules ne manquent pas et à un prix bon marché.
Se soigner
En l'absence d'accord avec la France, prévoir une couverture santé (mutuelle étudiante, Caisse des Français de l'étranger ou assureur privé). Attention, si certains vaccins sont conseillés, d'autres, comme celui de la fièvre jaune, sont obligatoires, comme au Gabon, au Cameroun, au Ghana, etc.