Étudier
Comprendre le système
En Corée du Sud, un concours très sélectif le suneung (ou CSAT, college scholastic ability test) détermine l'entrée à l'université. De plus en plus d'universités ne se contentent pas de ce résultat et imposent aux candidats présélectionnés des épreuves complémentaires.
L'enseignement supérieur comporte plusieurs types d'établissements publics et privés : des junior colleges (comparables à nos IUT - instituts universitaires de technologie avec des formations en 2 à 3 ans), des universités et des graduate schools (grandes universités). Le haksa (licence) se déroule en 4 ans. Le seoka (master) se déroule en 2 ans, son accès est sélectif. Le paksa (doctorat) s'obtient généralement en 3 ans.
À noter : l'année universitaire commence en mars et est organisée en semestres. La Corée accueille environ 2 000 étudiants français dans ses universités. La Corée du Sud est surtout réputée dans les domaines de la bio-informatique, l'étude des langues et les technologies avancées de l'information.
Choisir son établissement
Les universités nationales (Chonbuk, Chonnam, Gwangju, Hankyong, Séoul, etc.) sont parmi les plus prestigieuses. Des universités privées commeSungkyunkwan (SKKU), Yonsei, Hanyang ou Korea University se distinguent également au niveau mondial. Le site en anglais Study in Korea permet de sélectionner des formations, de connaître les prix des études et de candidater en ligne auprès des établissements. Les établissements coréens sont très bien classés dans les classements internationaux (site en anglais).
S'inscrire
La sélection s'effectue sur dossier (notes au lycée, recommandations, etc.) et les résultats au baccalauréat sont examinés. Pour les études en coréen, il est nécessaire d'obtenir le niveau 3 ou 4 (avancé) au Topi (Test of Proficiency in Korean, test de compétence en coréen). Les frais de scolarité sont élevés : environ 6 000 €/an en université nationale, 9 500 €/an dans le privé.
Il est possible d'apprendre le coréen avant le départ, dans les écoles de langue coréenne homologuées par l'ambassade (au centre culturel coréen à Paris, à l'INALCO et dans plusieurs universités).
Il existe plus de 350 accords entre établissements d'enseignement supérieur français et coréens, comme entre l'université nationale de Séoul et Sorbonne Université, Paris 8, Paris Diderot, l'ENS, Sciences Po, Mines ParisTech, l'Ensad, Télécom ParisTech et l'école d'ingénieurs de Purpan. Signalons encore les accords entre la Korea University (nombreux cours en anglais) et une vingtaine d'établissements français ; ou ceux de l'université Yonsei avec des écoles d'ingénieurs.
Financer ses études
Les programmes d'études en Corée sont chers. Les universités offrent souvent des aides spécifiques pour les étudiants étrangers, se renseigner auprès de l'établissement choisi. De nombreux programmes sont dispensés en anglais, comme ceux, par exemple, du Collège international Underwood de l'Université Yonsei. Un institut national (site en anglais) informe sur toutes les bourses gouvernementales pour étudier en Corée.
Débuter
Avoir un"job"
Les étudiants étrangers sont autorisés à travailler à temps partiel (25 heures par semaine) à condition de fournir à l'administration des documents remplis par l'employeur. Les universités affichent des petites annonces pour des emplois en restauration, vente, traduction, etc. Le visa étudiant autorise les stages. Le visa vacances-travail permet aux Français de 18 à 30 ans de séjourner une année en Corée du Sud et d'y travailler.
Au quotidien
Être en règle
Au-delà de 3 mois, un visa est nécessaire. Pour étudier, il faut un certificat d'admission dans un établissement et le visa étudiant D-2. Voir conditions.
Se loger
Louer un studio revient très cher, notamment à Séoul. Sur certains campus privés, il faut compter 1 500 € par mois pour une chambre seule, deux fois moins si l'on partage un logement pour trois.
Se soigner
Il est recommandé de souscrire une assurance santé avant de partir.