Italie

Étudier

Comprendre le système

En Italie, après l'obtention du diploma di istruzione secondaria di secondo grado/Maturita (équivalent du bac), les étudiants peuvent poursuivre leurs études dans trois branches principales  : la formation universitaire, la haute formation artistique et musicale ou la formation technique supérieure. Les études universitaires sont organisées sur le schéma LMD  : le 1^er échelon est la laurea (licence), qui s'obtient en 3 ans, suivie de la laurea magistrale ou specialistica (master), en 2 ans, et enfin le dottorato (doctorat).

Parallèlement, les instituts techniques supérieurs (Istituti Tecnici Superiori/ITS - site en italien) relèvent des régions et proposent des cursus spécialisés en 2 ans  : des certificati di specializzazione tecnica superiore.

À noter : outre les échanges universitaires "classiques" (Erasmus +, etc.), la France et l'Italie proposent près de nombreux doubles diplômes ou cursus bi­nationaux, de la licence au doctorat, dans toutes les disciplines : économie, droit, cinéma... Consulter la liste sur le site de l'institut français.

Choisir son établissement

Le système universitaire italien est composé d' universités publiques généralistes (università degli studi), dont trois universités publiques technologiques spécialisées en ingénierie (politecnici), des universités privées reconnues par l'État, d'écoles supérieures...

Il existe même trois universités pour étrangers, à Sienne, à Reggio Calabria et Pérouse, spécialisées dans l'apprentissage de la langue et de la culture italiennes.

Fondée en 1303 à Rome, La Sapienza est l'une des plus grandes universités en Europe : elle accueillait en 2022 près de 107 400 étudiants dans 11 facultés. C'est l'une des plus renommées avec l'université de Bologne, Polytechnique à Milan, etc. Tout dépend de la discipline : citons les beaux-arts à la Sapienza, l'architecture à Venise ainsi que dans les politecnici de Milan et de Turin, le design à la Domus de Milan, le cinéma à Bologne. Sans oublier le commerce et les MBA à l'université catholique Luigi Bocconi de Milan (MBA), les mathématiques à Pise, le droit à Bologne et à Florence, etc. Pour vous y retrouver, consultez les classements  : top universities (site en anglais) ; global higher education (site en anglais).

Consulter la base de données (site en italien) pour chercher un cursus d'études.

De nombreux cours sont proposés en langue anglaise  : consulter la base de données (site en italien et en anglais).

S'inscrire

Pour partir en solo et intégrer l'enseignement supérieur italien, il faut avoir le bac et un bon niveau d'italien (niveau B2) : les établissements peuvent organiser leurs propres tests ou vous demander un certificat reconnu, comme la CILS (Certificazione di italiano come lingua straniera) ou le CELI (Certificato di conoscenza della lingua italiana), fournis par l'Institut culturel italien à Paris ou à Strasbourg.

L'inscription se fait alors directement auprès de l'établissement choisi, par courrier, ainsi que, pour certains cursus sélectifs (architecture, médecine, pharmacie, etc.), en réussissant des examens d'entrée comme les étudiants italiens. Un accord franco-italien (site en italien) facilite les inscriptions en Italie et la reconnaissance des études suivies. Dans tous les cas, renseignez-vous dès la rentrée universitaire pour l'année suivante.

Financer ses études

En solo, une année d'études en licence coûte entre 850 et 1 700 € par an dans les universités publiques, beaucoup plus dans les universités privées. Le budget est plus important encore pour une année en master : jusqu'à 13 000 € ! Le mieux est de passer par le programme d'échanges Erasmus + (l'Italie est la quatrième destination des étudiants français) ou un double diplôme.

Les procédures d'inscription se font par le biais de l'établissement français où vous êtes inscrit et vous payez vos frais d'inscription en France. N'oubliez pas le coût de la vie, très proche du nôtre, notamment dans le nord du pays (Milan, Rome, Florence, etc.) : selon votre destination, prévoyez 800 à 1 000 € de budget mensuel.

Obtenir une bourse

En dehors des bourses de programmes d'échanges (Erasmus +) , vous pouvez obtenir d'autres subventions du Crous, des organismes publics, des collectivités territoriales, etc. Le ministère des Affaires étrangères italien (site en italien) aide aussi les meilleurs étudiants.

Débuter

Avoir un "job"

Aide aux devoirs, restauration, vente, tourisme... en tant que ressortissant européen, vous n'avez pas besoin de visa pour trouver un petit boulot, à condition de ne pas dépasser 20 heures par semaine (et de parler couramment italien). Informations sur inforama (site en italien).

Stages

Les stages en entreprise (site en italien), d'une durée de 4 mois environ, sont relativement faciles à trouver. Pensez également au VIE (volontariat international en entreprise).

Au quotidien

Être en règle

En tant qu'Européen, vous n'avez pas besoin de visa pour étudier en Italie. Mais pour un séjour de plus de 3 mois, vous devez obtenir un certificat de résidence et un numéro d'identification fiscale, lecodice fiscale, pour louer une chambre, ouvrir un compte bancaire, etc. Faites-en la demande auprès du consulat général ou en vous rendant, sur place, au bureau, de l'Agenzia delle entrate.

Se loger

En Italie, les chambres universitaires sont attribuées en priorité aux étudiants italiens boursiers. Privilégiez donc la vie en colocation : comptez 300 € à 800 € selon la ville. Vous pouvez contacter les étudiants partis en échange, via l'association ESN (site en italien et en anglais).

Se soigner

Pour être couvert, demandez la carte européenne d'assurance maladie, valable 1 an, gratuite, auprès de votre centre de sécurité sociale. Complétez éventuellement cette protection avec une complémentaire santé.