Partir à l'étranger
Date de publication : 20 novembre 2023
Que votre choix se porte sur l'Université nationale autonome, sur l'Institut polytechnique ou encore sur l'Université franco-mexicaine du Nuevo León (mécatronique et énergies renouvelables), prévoyez de passer un examen d'entrée et un test d'espagnol. Anticipez également visa et vaccins.
Pour intégrer l'enseignement supérieur mexicain, il faut le bac, puis réussir le concours d'entrée en 1er cycle universitaire : le 1er diplôme délivré est la licenciatura (licence) en 4 ou 5 ans, qui peut être suivie d'un postgrado en 1 ou 2 ans, voire du doctorado. Il existe aussi des diplômes en 2 ans, délivrés par les universités technologiques. Les cours commencent fin janvier et durent jusqu'à fin mai (1er semestre), pour reprendre fin août jusqu'à début décembre (2e semestre).
Les universités les plus prestigieuses sont l'Unam (Université nationale autonome du Mexique), l'UAM (Université autonome métropolitaine) et l'IPN (Institut polytechnique national). Dans le secteur privé, citons aussi le TEC (Institut technologique d'études supérieures de Monterrey) ou l'Itam (Institut technologique autonome de Mexico). Renseignez-vous auprès de l'Association nationale des universités et institutions d'enseignement supérieur (site en espagnol) et de la Fédération des institutions mexicaines privées d'enseignement supérieur (site en espagnol). Elles se répartissent dans tout le pays et ont parfois des campus dans plusieurs villes.
Citons l'université franco-mexicaine de Juaez (Monterey) qui forme des techniciens et des ingénieurs francophones dans le domaine de la mécatronique et des énergies renouvelables.
il existe des accords de coopération et des doubles diplômes conclus entre des établissements français et mexicains, mais il est possible de partir en solo, dans la limite des places ouvertes aux étudiants étrangers. Dans tous les cas, il faudra passer l'examen d'entrée en 1er cycle, puis un test linguistique, type DELE ((Diploma de Español como Lengua Extranjera) diplôme d'espagnol, en France ou au Mexique, pour justifier de votre niveau d'espagnol.
Le coût de la vie est peu élevé, compter en moyenne 1 000 € de frais de scolarité dans une université publique, mais l'année coûte plus cher en établissement privé. (5 000 € et plus). Il existe des bourses au mérite, principalement pour les étudiants engagés (site en espagnol) en master 1 ou 2, pratiquant bien l'espagnol. Pensez aussi aux bourses (site en espagnol) proposées dans le cadre de programmes de recherche conjoints entre établissements français et mexicains.
Il n'est pas possible de travailler avec un visa étudiant. Pensez à la possibilité d'être assistant de français ainsi qu'au VIE (volontariat international en entreprise) : ingénieur, commercial... La Chambre de commerce franco-mexicaine publie aussi des offres de stages et d'emploi. Pensez aussi au visa vacances-travail.
Il est possible d'entrer comme touriste, mais pour séjourner plus de 6 mois, il faut obtenir un visa d'étudiant (ou de stage) à solliciter auprès des services consulaires, puis une carte de résident étranger. La demande ne peut se faire que lorsque vous avez obtenu la lettre d'acceptation de l'établissement choisi.
Les résidences universitaires sont rares et la colocation assez répandue. Il est conseillé de contacter les anciens étudiants pour connaître les opportunités et les quartiers sûrs.
Hors programme d'échanges, les étudiants doivent souscrire une assurance maladie avec extension au Mexique. Prévoyez les vaccins : hépatites A et B, typhoïde...
