Partir à l'étranger
Date de publication : 20 novembre 2023
Comme des milliers de jeunes Français chaque année, pourquoi ne pas intégrer une des meilleures universités au monde, pour décrocher un diplôme allant du bachelor au PhD, ou un institut polytechnique, et viser un diplôme allant du CAP au master.
Les études supérieures ont lieu dans deux types d'établissements : les universités (site en anglais) et les instituts polytechniques (site en anglais).
Les Polytechnics et Institutes of Technology délivrent des diplômes professionnels à tous les niveaux, de l'équivalent du CAP (certificat d'aptitude professionnelle) au master, essentiellement pour répondre aux besoins de l'industrie. Les 8 universités néo-zélandaises préparent au bachelor (bac + 3), au master (bac + 5) et au PhD (bac + 8). Six d'entre elles préparent également au MBA (Master of Business Administration) en 12, 18 ou 24 mois. Pour pouvoir étudier à l'université en Nouvelle-Zélande, il faut obtenir un score au minimum de 80 au TOEFL (Test of English As a Foreign Language) selon le diplôme visé ou supérieur à 6 à l'IELTS (International English Language Testing System) .
Les saisons étant inversées dans l'hémisphère Sud, l'année universitaire s'étend de février à octobre. Vous n'aurez pas plus de 16 heures de cours par semaine mais beaucoup de préparation et de travail personnel ou en groupes. Tous les ans près de 2 000 étudiants français partent étudier en Nouvelle-Zélande, dont plus de la moitié en cours de langues.
Parmi les 8 universités du pays, 5 sont classées parmi les meilleures au monde. Celle d'Auckland vient en tête à la 87e place du classement international QS. Elle est particulièrement cotée en archéologie, enseignement, langue et littérature anglaise, tandis que celle de Christchurch l'est en biologie marine. Sont aussi classées parmi les 300 meilleures universités du monde : Otago, Wellington : classement Times Higher Education (site en anglais).
De manière générale, vous trouverez en Nouvelle-Zélande de bonnes formations en agriculture et agro-alimentaire. Consultez les sites Internet des universités pour connaître leurs programmes et les conditions d'études. Une fois la discipline que vous souhaitez étudier et le lieu d'enseignement choisi, contactez l'établissement pour connaître ses modalités d'inscription. Ensuite, vous pourrez faire votre demande de visa en ligne sur le site de l'immigration de Nouvelle-Zélande.
Si vous vous inscrivez dans l'un des 700 établissements privés, prenez soin de vérifier les équivalences de diplômes sur le site de la New Zealand Qualification Authority (site en anglais).
Les dossiers d'inscription sont à retirer et à envoyer directement auprès de l'établissement où vous souhaitez étudier. Les démarches doivent être initiées un an avant la rentrée universitaire envisagée : les procédures peuvent être longues. Pour votre demande d'inscription, vous devrez joindre les copies certifiées conformes de vos diplômes, ainsi que toutes les notes obtenues.
Le coût des études en Nouvelle-Zélande est plus attractif qu'aux États-Unis ou au Royaume-Uni, même si elles paraissent chères pour les Français. Comptez entre 11 800 € et 23 500 € par an pour préparer un bachelor. Des frais majorés peuvent s'appliquer selon la discipline. Le coût de la vie (site en anglais) est jusqu'à 30 % moins élevé qu'en Europe, particulièrement en dehors de la cosmopolite Auckland, qui reste chère, mais plus on va vers le Sud, plus les prix dégringolent. De nombreux organismes (site en anglais) proposent des cours d'anglais.
Il existe une quarantaine d'accords d'échanges entre des établissements français et néo-zélandais (liste sur le site Internet de l'ambassade de France en Nouvelle-Zélande. Prenez contact avec le bureau des relations inter-nationales de votre établissement (université ou école française) pour connaître les programmes proposés et leurs modalités d'organisation (filières et niveaux d'études retenus, choix de l'université d'accueil, aides financières, dossier de candidature, préparation linguistique, etc.). Les universités accueillant le plus grand nombre d'étudiants étrangers sont Auckland, Canterbury et Wellington.
Quelques universités néo-zélandaises offrent des bourses ou un soutien financier aux étudiants étrangers. Renseignez-vous auprès du "Research and International Office" de votre université d'accueil.
Si vous suivez des cours pour une durée inférieure à 3 mois, vous n'aurez besoin d'aucun visa. Au-delà, la demande de visa se fait une fois qu'on est accepté dans un établissement d'enseignement supérieur, en ligne sur le site (site en anglais). Prix : environ 220 €.
Le visa étudiant vous autorise à travailler jusqu'à 20 heures par semaine durant l'année scolaire, et à temps complet pendant les vacances de Noël. Toutefois, cette possibilité est soumise à plusieurs conditions. Pour trouver un "job", adressez-vous à la Student Association de votre campus qui comporte généralement un "Employment Service". Pour les étudiants titulaires au minimum d'une L3 anglais ou FLE, des opportunités de postes existent en tant qu'assistant de français dans les établissements secondaires.
Pour demander un visa de travail en ligne (emploi, emploi saisonnier ou stage), consultez le site en anglais du New Zealand Visa application. Les services de l'immigration vous demanderont de présenter votre passeport, une photo, une copie de votre contrat de travail ou de stage.
Très utilisé et plus facile à obtenir, le VVT (visa vacances-travail) permet aux ressortissants français âgés de 18 à 30 ans de séjourner et de travailler en Nouvelle-Zélande pendant 12 mois, renouvelables sous conditions (coût : 268 €). Lors du séjour, les détenteurs de ce visa peuvent même suivre des formations ou des cours. La demande de VVT se fait en ligne (site en anglais).
Lors de votre inscription à l'université, faites une demande de logement. Vous aurez le choix entre une chambre universitaire, une chambre chez l'habitant ou une location. Si la chambre universitaire constitue la solution la plus pratique, (autour de 200 €) le système de colocation est économique et très répandu en Nouvelle-Zélande. Attention, les loyers sont souvent affichés dans le privé, pour une semaine ou une quinzaine. Plus d'infos que le coût de la vie (site en anglais).
La protection médicale néo-zélandaise ne s'adresse qu'aux résidents. Si vous partez sous visa étudiant, vous devez prendre contact avec votre assurance maladie en France. Si vous partez sous visa de travail (emploi ou stage), vous devez souscrire une assurance personnelle. La Caisse des Français de l'étranger propose des solutions pour les jeunes expatriés. Vous pouvez aussi choisir un assureur privé. Dans ce cas, examinez soigneusement ce qu'il vous garantit.
