Partir à l'étranger
Date de publication : 20 novembre 2023
Des milliers d'étudiants français sont accueillis en Suisse chaque année. Le choix est large : en français, en allemand ou en italien, les enseignements sont dispensés dans des établissements cantonaux, fédéraux (qui forment des ingénieurs), des hautes écoles spécialisées, etc.
Dans les universités suisses, le 1er cycle d'études se conclut par un bachelor ou licence (3 ans), le 2e par un master (18 mois ou 2 ans) et le 3e par le doctorat.
Le pays compte une grande variété d'établissements : des universités cantonales, ou HEU (hautes écoles universitaires), 2 écoles polytechniques fédérales (EPF, à Lausanne et Zurich) qui forment des ingénieurs et des architectes, des HES (hautes écoles spécialisées), des HEP (hautes écoles pédagogiques) et des institutions universitaires soutenues par la Confédération.
Les universités de Bâle, Berne, Lucerne, Saint-Gall et Zurich, ainsi que l'EPFZ (École polytechnique fédérale de Zurich) sont germanophones. Les cours sont donnés en français dans les universités de Genève, Lausanne et Neuchâtel, ainsi qu'à l'EPFL. L'université de Fribourg, ville principale du canton bilingue homonyme, offre des cours en français et en allemand. Depuis la fondation en 1996 de l'Università della Svizzera Italiana à Lugano, la Suisse italienne possède également une université. Le site University ranking permet de se faire une idée des performances des établissements suisses dans les classements internationaux.
Les HES dispensent un enseignement en 3 ou 4 ans, et proposent 300 cursus de bachelor, surtout dans les domaines de l'économie, de la technique, du design, de la santé, du travail social et de l'art. La liste des universités est disponible sur le site de la Crus (Conférence des recteurs des universités suisses), rubrique "Étudier en Suisse" ou bien sur le site de l'orientation en Suisse. Enfin, la Suisse compte quelques écoles hôtelières très réputées, comme l'École hôtelière de Lausanne, mais au coût très élevé. En 2019, 10 843 étudiants français sont partis en Suisse (Chiffres clés 2022, Campus France).
Pour être admis hors programme d'échanges, il faut avoir le certificat fédéral de maturité ou un titre étranger jugé équivalent (c'est l'université d'accueil qui en décide). Si le diplôme n'est que partiellement reconnu, l'université fait passer des tests d'admission. Informations complémentaires sur le site ECUS. Les exigences par rapport aux notes obtenues au bac sont importantes, se renseigner sur les sites de chaque cursus.
Tous les établissements pratiquent des frais d'inscription et taxes différents pour les étudiants étrangers qui vont de 1 000 CHF à 3 000 CHF par semestre. Les étudiants peuvent bénéficier d'aides financières. Consulter le guide.
Chaque université est dotée d'un bureau de placement permettant de trouver assez facilement un stage ou un "job", avec des salaires intéressants (le coût de la vie est bien plus élevé en Suisse qu'en France). En tant qu'étudiant, vous pouvez travailler jusqu'à 15 heures par semaine dans la plupart des cantons (et jusqu'à 30 heures à Genève, par exemple). De nombreux sites proposent des jobs, par exemple le site "Job Service".
Le stage est rémunéré en Suisse et nécessite une convention avec l'entreprise. Il est nécessaire de bien anticiper sa demande auprès des entreprises. Des offres sont parfois publiées dans les sites étudiants, par exemple le site Student.
Pour les Européens, nul besoin de visa, mais dès l'arrivée en Suisse, il faut demander dans les 10 jours une autorisation de séjour auprès de l'autorité cantonale, la plus proche de votre domicile.
Dans le privé, se loger coûte cher, notamment à Genève et Zurich. Compter 500 à 700 € pour une chambre sur un campus. Les services étudiants des universités peuvent vous aider à trouver un logement. Pour les adresses de foyers étudiants.
Tout étudiant ou salarié bénéficie de l'assurance sociale pour un séjour d'un an grâce à la carte européenne d'assurance maladie.
