Un stage à l'étranger offre un vrai coup de pouce à votre CV, qu'il soit réalisé dans le cadre de votre formation ou le fruit d'une initiative personnelle. Lors de la recherche de votre premier emploi, sachez que trois entreprises sur quatre apprécient les candidats qui ont vu du pays.
À votre retour, faites le point sur les compétences acquises lors de votre stage pour vous aider à valoriser votre expérience professionnelle.
De plus en plus de formations imposent ou encouragent leurs étudiants et apprentis à effectuer un stage en Europe ou dans le monde. Les possibilités se sont accrues grâce à la mobilité au sein de l'Union européenne et à la signature régulière d'accords bilatéraux avec d'autres pays dans le monde. Les partenariats entre établissements et les programmes d'échange, comme Erasmus +, Movil'App ou autres pour effectuer des stages sont nombreux et la demande de plus en plus importante.
Vers qui se tourner pour préparer son projet ?
Le plus tôt possible, parlez de votre projet de stage à l'étranger avec votre responsable de formation ainsi qu'au service de relations internationales et/ou au bureau des stages de votre école ou de votre université. Ils pourront vous indiquer les opportunités et vous expliquer les démarches à suivre et le calendrier à respecter.
si le stage est obligatoire dans le cadre de votre formation, une convention tripartite devra être signée entre l'établissement de formation, le stagiaire et l'entreprise, comme pour un stage en France. Elle définit les missions, la durée, les conditions, la gratification éventuelle et le régime de protection sociale.
si le stage est facultatif, il est possible d'obtenir une convention de stage comme pour un stage obligatoire sous certaines conditions.
La convention de stage doit comprendre en annexe une fiche d'information présentant la réglementation du pays d'accueil sur les droits et devoirs du stagiaire.
Stage hors cursus de formation
En France, le stage est très encadré et nécessite la signature d’une convention entre le stagiaire, l’entreprise et l’école ou le centre de formation. Certains pays n’ont pas ce type de règlementation, il peut donc être possible d’envisager un stage hors cursus qui s’apparente alors plus à un emploi. Il reste important d’avoir une convention ou un contrat signé entre l’étudiant et l’entreprise. Renseignez-vous en amont sur la législation du stage.
Quelles différences avec un stage intégré dans un cursus ?
Lors d'un stage hors cursus, vous ne bénéficierez pas forcément de votre statut d'étudiant et ne pourrez pas non plus prétendre aux aides financières associées à ce statut. Il est recommandé de vous renseigner sur la législation en vigueur dans le pays, notamment en cas de maladie et d'accident du travail. La plupart du temps, on vous demandera de prendre une assurance complémentaire et une mutuelle.
Des organismes privés proposent des stages à l'étranger "tout inclus" : soyez vigilants, certains sont très sérieux, d'autres... peu scrupuleux. Vérifiez si l'organisme est certifié par l'Afnor (association française de normalisation) ou agréé auprès de L'Office (Office national de garantie des séjours et stages linguistiques) ou encore par l'Unosel (Union nationale des organisations de séjours éducatifs, linguistiques et de formation en langues). Examinez scrupuleusement les clauses du contrat et privilégiez les agences qui ont des correspondants sur place.
En Europe ou à l'international : les alternatives au stage
Pour une première expérience professionnelle à l'étranger, pensez aux alternatives telles que le volontariat international, le corps européen de solidarité, le PVT (programme vacances travail) ou encore à une année de césure.