Xavier est microentrepreneur dans la coupe de bois de chauffage et sa commercialisation. Il est aussi agriculteur, à son compte. "J'ai d'abord été salarié. J'ai ainsi développé de l’expérience, en découvrant d’autres façons de travailler." Retour sur ses débuts vers l'installation.
Xavier, jeune agriculteur à son compte et lauréat d’un concours de labour.
Employé dans les champs
Dès son adolescence, Xavier a "creusé son sillon" comme dit l’expression inspirée de l’agriculture : il s’est tracé une voie vers la réalisation de son projet professionnel. Son domaine ? Les cultures de maïs, de blé et de soja. "Une fois diplômé, j’ai été salarié pendant 2 ans, chez 2 employeurs, mon ancien maître d’apprentissage et un autre exploitant." Celui-ci approchait la retraite et ses enfants n'allaient pas le succéder. "Je me suis alors proposé en tant que repreneur. Il me faisait confiance."
Les aides à l’installation
Les démarches durent 1 an. "J’ai été accompagné par la chambre d’agriculture et le syndicat Jeunes Agriculteurs, qui propose des stages de perfectionnement et des conseils sur le plan administratif. Moi j’étais déjà initié à la gestion lors de mon BTSA." Sur le terrain, la transmission s’opère au suivi de l’exploitation. Une fois que la direction départementale du territoire a validé son projet de reprise, Xavier peut bénéficier d’aides financières.
Seul, mais bien entouré
Travailler au rythme de la météo, le jeune homme s’y habitue vite. La gestion administrative de l’exploitation est plus compliquée. "Après 10 mois d’installation, je sollicite encore l’ancien propriétaire pour m’aiguiller. Il m’aide aussi aux différents travaux, comme l’irrigation et la récolte." Par ailleurs, Xavier continue de s’appuyer sur les conseillers de la chambre d’agriculture, qui assurent un suivi d’entreprise sur 4 ans.
Des jobs d’été pendant ses études.
Bac pro conduite et gestion de l’entreprise agricole
BTSA analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole. Xavier s’est formé en apprentissage chez un agriculteur.