Comment êtes-vous devenue juriste RGPD ?
Au départ, étant intéressée par divers domaines sans savoir ce que je voulais faire, je me destinais à un cursus en langues. En licence LEA (langues étrangères appliquées), j’ai suivi des cours d'introduction en droit, ce qui m'a permis de découvrir ce domaine. Au bout du 1er semestre, je me suis réorientée en licence de droit. Après ma licence, j’ai pu me spécialiser en suivant un master en droit du numérique. J’ai débuté comme consultante en protection des données dans un cabinet de conseil, et j’ai acquis une expérience en gestion de projet très utile dans mon poste actuel.
Quelles sont vos principales missions ?
Une entreprise, une association collecte chacune un grand volume de données personnelles auprès des utilisateurs, des clients, des donateurs, etc. Mon rôle, c’est de veiller à ce que ces données personnelles soient utilisées dans le respect des règles. En effet, l’Union européenne a voté le RGPD, le règlement général sur la protection des données personnelles. Pour une ONG (organisation non gouvernementale), par exemple, cela concerne toutes les activités, comme une campagne Web d’appels à dons organisée au service marketing et le suivi des participants aux programmes de l'association. Au quotidien, mes tâches vont de la rédaction de contrats et de procédures de protection à une mission de conseil et de sensibilisation des équipes internes.
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
Mon métier me permet d’être informée de l'ensemble des projets en cours, au sein des divers services. Je trouve ça très intéressant d’avoir une vision transversale de toutes nos activités et de collaborer avec les équipes, de répondre à leurs interrogations, de vulgariser cette législation afin de les accompagner.