Avocat d’affaires dans un grand cabinet international, Alexandre est spécialiste du droit des nouvelles technologies. Sa mission : défendre les intérêts de ses clients dans le droit du numérique. "Je suis en contact avec des avocats de différents pays pour conseiller au mieux nos clients étrangers."
Droit des affaires
Avocat d’affaires, Alexandre est spécialiste du droit des nouvelles technologies. "Le droit des affaires a plusieurs branches, explique Alexandre, dont la propriété intellectuelle, elle-même composée du droit de la propriété littéraire et artistique (droit d’auteur, droits voisins) et de la propriété industrielle (marque, brevet, etc.). On y rattache également le droit du numérique."
Conseil et contentieux
Une des missions principales de cet avocat est le conseil et le contentieux en droit des hébergeurs. "Le cabinet peut faire de la revue de contenus, vérifier si certains sont illicites, s’ils peuvent être maintenus ou non sur la plateforme… Il peut aussi être consulté sur des questions de communication de données personnelles." S’il y a un contentieux, Alexandre peux être amené à plaider devant les tribunaux. Ce professionnel du droit conseille également des entreprises dans la négociation et la rédaction de contrats informatiques, et collabore avec les avocats du département fusions-acquisitions pour évaluer le portefeuille intellectuel d’une société. "C’est très riche, les dossiers s’enchaînent, et aucun ne se ressemble !"
Veille législative
Le droit du numérique est en constante évolution. Il a récemment été affecté par le règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act). "Le conseil à nos clients sur la mise en place d’une législation particulière est essentiel. Quand des entreprises étrangères veulent s’implanter en France ou en Europe, elles doivent avoir un appui local pour comprendre la situation, les évolutions... Comme notre cabinet est international, on échange beaucoup entre avocats de différents pays pour affiner notre compréhension des enjeux."
Après un bac général et une L1 de sciences et histoire, Alexandre se tourne vers le droit. Il est admis au sein du Collège de droit de l’université Panthéon-Assas. En fin de 2e année, Alexandre intègre le magistère juriste d’affaires. Réputée, cette formation, en 3 ans, permet de se spécialiser en droit des affaires et d’obtenir à la fois le master juriste d’affaires et le diplôme de juriste conseil d’entreprise (DJCE).
Pas encore certain de vouloir devenir avocat d’affaires, le diplômé s’inscrit en thèse de droit dans le cadre d’un dispositif CIFRE (convention industrielle de formation par la recherche), cofinancé par l’État et le cabinet d’accueil. " J’ai pu rédiger ma thèse tout en travaillant dans un cabinet comme juriste. Cela m’a permis de voir que le métier d’avocat d’affaires me correspondait. Après avoir validé ma thèse, j’ai été embauché en CDI."
Avec son doctorat, Alexandre bénéficie d’une équivalence pour intégrer l’École des avocats de Paris, sans passer l’examen d’entrée. "Étant sous le régime salarié, j’ai pu continuer à exercer mon activité la journée et suivre des cours le soir, en validant le stage et le projet grâce à mon expérience professionnelle."