Conductrice de bus à la RATP, à Paris, Coline transporte chaque jour des centaines de voyageurs. Au volant, sa priorité reste la sécurité de chacun d'entre eux. "J'apprécie l'autonomie et le fait d’avoir la responsabilité des passagers."
Adapter sa conduite
Lorsqu’elle commence le matin, Coline récupère les premiers voyageurs à 5h15 précisément ! À cet horaire, c’est très calme, mais dans l’après-midi le bus est plus chargé. Sur le trajet, il y a beaucoup d'habitués. Une nounou avec une poussette, une dame âgée, un homme en fauteuil roulant... Piloter un bus nécessite d’adapter sa conduite. Je m’assure que personne ne risque la chute quand je redémarre, et j’essaie de freiner doucement.
Gérer les imprévus
Une panne, un voyant allumé dans le poste de conduite ... Coline rencontre parfois des imprévus. Chaque bus est géolocalisé et relié au centre de régulation et d’information voyageurs, à Paris, explique-t-elle. Notre trajet est suivi en temps réel. En cas de problème, le régulateur lance un appel sur la ligne afin d’informer les autres conducteurs.
Objectif sécurité
Sur le parcours, la priorité absolue reste la sécurité de tous. J’ai choisi ce métier car j’adore la conduite. Comme je connais bien la ligne, j’anticipe mieux les dangers, en étant encore plus vigilante à certains endroits !, souligne Coline. Conduire un bus exige une concentration de chaque instant.
Son bac STMG (science et technologie du management et de la gestion) en poche, Coline cherche un métier auquel se former. J’aimais vraiment beaucoup être au volant, j’ai donc réfléchi à ce que je voulais faire et j'ai pensé à la conduite de bus, résume la jeune femme. Pour apprendre son futur métier, elle a pu bénéficier de la formation en alternance organisée par la RATP. Cela m’a permis de me former et de financer mon permis.