"J'ai tout à découvrir du métier de paysagiste, alors je tiens à apprendre les bases à l’école tout en faisant des stages en entreprise. C’est vraiment en stage qu’on découvre le métier."
Élève en terminale de bac pro aménagement paysager au lycée horticole de Ribécourt
Et la théorie devient réalité
Un élève volontaire
Au lycée, Enzo est du genre qui a la main verte, la tête sur les épaules et les yeux tournés vers l’avenir. Aussi, lorsqu’il a dû choisir entre voie scolaire et alternance, sa réponse s'est imposée comme une évidence. "Je ne me serais pas vu aller en apprentissage tout de suite. Comme c’est un métier que je découvre, je veux vraiment avoir des bases solides. Apprendre à faire, mais aussi à réfléchir à ce que je fais." Comme étudier les alentours d’un chantier pour qu’il s’intègre à son environnement. Ou concevoir des projets durables, respectueux des nouvelles normes écologiques.
Théorie et pratique
Côté pratique, il savoure les jours de TP (travaux pratiques) au lycée et, surtout, les stages en entreprise. "C’est là qu’on s’aperçoit que tout ne se passe pas comme ce qu’on a vu en cours, qu’il y a un décalage entre la théorie et la réalité. Et, finalement, c’est là qu’on apprend vraiment le métier." Une approche complémentaire qui fait, selon lui, la force de la voie professionnelle.
Ses projets futurs ?
Poursuivre ses études en BTS. Par goût, mais aussi par pragmatisme. "Je préfère jouer la sécurité en ayant un diplôme de plus. Et 2 ans de plus, c'est pas grand-chose. D’autant que, cette fois, je serai en apprentissage." Et après ? "Avec un camarade de classe, on aimerait monter notre société d’ici 5 à 6 ans. C’est pour ça : plus on aura de diplômes et de spécialisations qui figureront sur nos cartes de visite, plus les clients seront rassurés et tentés de nous contacter." Quand on vous dit qu’il a de la suite dans les idées...
Son métier en images : paysagiste
Un mot pour finir ?
"La chance qu’on a, c’est de toucher au métier qu’on veut faire en même temps qu'aux études. C’est ça, l’important."