"C’est ma passion pour la photo qui m'a orienté. Au départ, je voulais faire des études en audiovisuel, et, de fil en aiguille, je suis allé vers la réparation d’appareils photo."
Élève en 2ᵉ année de bac pro microtechniques au lycée Diderot
Choisir une formule rassurante
Le goût du bricolage
Issu d’une famille de bricoleurs, Hugo aime démonter et réparer les appareils électriques et électroniques. "J’aime bien trifouiller. Le premier appareil que j’ai réparé, c’est un de mes casques audio. J’avais 8 ou 9 ans. Il fallait juste faire un peu de soudure. Et mon père avait tout le matériel dont j’avais besoin." C’est donc tout naturellement qu’au moment de l’orientation, il cherche à se tourner vers un métier manuel. Mais il tient à rester au lycée. "Je n’avais pas envie de m’aventurer vers l’inconnu. Dès la 3e, on nous apprend à faire des stages en entreprises, et je sais que cette formule me convient. Je voulais faire la même chose."
Le goût de la photo
Il choisit d’abord le bac professionnel photographie. Jusqu’à ce qu’il découvre le domaine de la fabrication des produits microtechniques lors de portes ouvertes. Le point commun avec la photo ? "La réparation d’appareils photo !" s’amuse-t-il. Il a le coup de cœur pour cette profession de la précision, qui lui permet de tout concilier. "On apprend à la fois à faire de la réparation, assis à un bureau à démonter des pièces, et puis à faire de l’usage, debout, concentré sur des machines."