"En entreprise, on voit autre chose que ce qu'on fait en travaux pratiques à l'école. On découvre d'autres manières de travailler, et puis on peut améliorer notre technique."
Élève en terminale de bac pro productions horticoles au lycée horticole de Ribécourt
Apprendre pour soi et pour les autres
Le goût de la nature
Depuis la classe de 4e, Laura sait qu’elle veut travailler au contact des plantes. Aussi, après s’être rendue à une journée portes ouvertes organisée par son lycée, elle opte pour une formation en horticulture : l’art de cultiver les fleurs, les légumes et les arbres. Parmi ses motivations, l'appel de la nature et l'envie de travailler en plein air, mais pas seulement. "Les paysagistes embellissent les espaces verts, mais ils ne produisent pas. Moi, je voulais produire. Du début à la fin. Voir comment le végétal pousse, comment il évolue."
Le goût d'apprendre
Dès lors, pas question pour elle de s'arrêter après le bac. L'envie d'en apprendre plus la pousse à poursuivre ses études le plus loin possible. Avec d'abord un BTSA production horticole au sein du même lycée. "Avec un bac, il est plus difficile de s’installer. Alors qu’en BTS, on apprend vraiment la gestion d’une entreprise. Et au niveau des banques, c’est synonyme de sécurité."
Le goût de transmettre
Et après ? Si c’est possible, continuer encore. Avec le projet de suivre une licence pro pour devenir professeure d'agronomie. "J’aime apprendre pour moi-même, mais aussi l’idée d’apprendre aux autres. Pour communiquer la passion du métier, transmettre tout ce qu’on m’a appris ici et continuer à développer la profession."
Son métier en images : la production horticole
Un mot pour finir ?
"Au collège, on me disait : 'Tu auras tout le temps les mains dans la terre, ce n'est pas propre.' Ce type de discours peut en rebuter certains, mais moi, je me fiche de ma manucure ! La terre, c'est la nature, donc c'est propre !"