"Quand je fais mon métier, j'oublie toute timidité ! J'ai choisi d'être apprenti parce que je voulais travailler tout de suite. J'ai bien fait."
Apprenti en CAP restaurant à l’UFA du lycée polyvalent de Gué à Tresmes
L’envie de travailler, directement
Quand la télé crée des vocations
Maxence sait qu’il veut être serveur depuis la 6e. "J’avais vu un reportage sur la restauration dans un grand hôtel. Ça m’a tout de suite plu et j’ai eu envie de faire pareil." Il se renseigne sur la formation à suivre et, en fin de collège, intègre une 3e prépa-pro (devenue "3e prépa-métiers"). Parce que ça ne marche pas à l’école ? Pas vraiment. "En prépa-pro, nous avons trois stages, et je voulais passer le plus de temps possible dans la restauration."
Le CAP avant le bac pro
C’est encore cet état d’esprit qui le pousse à faire le choix de l’apprentissage et de débuter par un CAP : "Tout le monde m’a dit de préparer le bac, mais moi, je ne voulais pas. Je préférais faire un CAP en 2 ans et passer ensuite le bac. Et avoir deux diplômes à la fin." Une manière de multiplier les expériences et d’élargir son champ de compétences. "En CAP, on apprend à servir. Tandis que le bac, c’est plutôt axé sur la commercialisation. On découvre des choses différentes et c’est sûrement plus facile ensuite pour monter en grade."
Une passion demeurée intacte
2 ans plus tard, au plaisir de servir s’ajoute celui du contact avec les clients. "Pourtant, je suis vraiment timide. Mais, à chaque fois que je travaille au restaurant, je ne le suis plus. Je fais juste mon métier. Je suis attentif aux clients, je les conseille et, dès qu’ils me demandent quelque chose, je le leur donne le plus vite et le mieux possible." Une manière de vivre et de partager sa passion, directement.