Saïd, 26 ans, apprenti en énergie, génie climatique
Date de publication : 8 mars 2019
"Pour moi, le CAP a été une bouffée d’oxygène. Mon champ d’horizon s’est élargi d'un coup. Aujourd'hui, je sens que je peux tout faire… et même pourquoi pas devenir un jour prof de maths !"
Apprenti en BTS maintenance des systèmes option B systèmes énergétiques et fluidiques à l’École de travail – ORT
Mon horizon s’est élargi d’un coup
Décrocher
Sa vocation, Saïd la connaît très tôt : il veut être prof de maths. Mais au lycée, il se démotive et finit par être viré de l’école. Il a 18 ans et se met à enchaîner les petits boulots. "Je ne pouvais pas continuer comme ça, sans diplôme ni perspective d’avenir." C’est alors qu’il découvre les métiers de l’énergie à la mission locale de sa ville. Il décide de reprendre ses études en CAP, il a 21 ans.
Raccrocher
"Les bancs de l'école m'avaient manqué !" En CAP, il est en avance sur les matières générales, alors il décide de se concentrer sur la technique. Il ne lui en fallait pas plus pour remettre les pieds à l'étrier. Il poursuit en bac pro, puis en BTS. "L'ambiance, les élèves, les matières, les thématiques citoyennes... je m'y retrouve complètement !"
Et ne pas s'arrêter
Et pourquoi pas une école d’ingénieurs après son BTS ? "J’aime comprendre le pourquoi du comment, comment les choses sont faites, pour en créer de nouvelles... On est dans un monde qui évolue, et c'est encore plus vrai dans notre secteur. J’ai envie de participer à la création des solutions de demain… ou bien de former d’autres personnes qui auront les épaules pour le faire."
Son métier en images : énergie, génie climatique
Un mot pour finir ?
"En BTS, je suis comme un poisson dans l’eau. Finalement, je me retrouve au même point que les autres. Certains ont pris l’ascenseur, moi, j’ai pris l’escalier, mais on s’en moque."