Agathe Henry, ingénieure procédés

Mon parcours

Après mon bac S (devenu bac général), j’ai fait 2 années de classe prépa scientifique, maths sup et maths spé, avant de passer des concours et d’intégrer l’Ensiacet (École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques), à l’INP (Institut national polytechnique) de Toulouse. Après 3 ans d’école, j’ai intégré une société de conseil pendant 10 mois, avant d’être embauchée par Vicat, une entreprise qui produit du ciment. J’ai trouvé ce travail via une offre d’emploi postée sur Internet.

Mon quotidien

Je travaille en équipe dans un service de six personnes, dirigé par un manager expert en procédés. J’interviens en support pour les usines en France et à l’étranger afin d’améliorer leurs performances. En usine, j’observe ce qui se passe, j’effectue des mesures (température, pression, débit de gaz, émissions atmosphériques, etc.) et je contacte les professionnels des sites pour évoquer avec eux les problèmes constatés. Au bureau, j’analyse mes mesures (calculs, réflexion sur le fonctionnement du procédé) et je formule des propositions pour améliorer les performances des installations. Par exemple, pour réduire la consommation énergétique des usines, nous contrôlons les ventilateurs. Si nous observons un mauvais fonctionnement, nous préconisons les modifications nécessaires. Récemment, j’ai participé à un gros projet, le démarrage d’un four (une ligne complète de production) dans une de nos usines aux États-Unis.

Mes motivations

J’ai fait mon stage de fin d’études dans l’industrie chimique sur un site de production et j’ai aimé le terrain, la variété du travail, l’absence de routine. J’aime l’alternance entre la partie concrète, où je prends des mesures et où j’observe, et la partie analyse des résultats au bureau, au centre technique. Un sujet qui me tient à cœur ? La réduction des émissions de CO2. Les projets autour de cet enjeu sont variés et stimulants.