Alexis Perret, technicien
de maintenance

Date de publication : 7 mars 2024

"Je recherchais un métier manuel. Mais j'apprécie aussi le fait qu'on soit toujours en train de réfléchir. On se sent utile."

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Alexis Perret, 20 ans, technicien de maintenance en apprentissage, ZF, Andrézieux-Bouthéon (42)

Mon parcours

Comme je suis dyslexique, l’école n’était pas très agréable pour moi. J’étais plutôt manuel, j’aimais bricoler. Mon père, maçon, a des amis électriciens et mécaniciens. Parfois, j’allais leur donner un petit coup de main. J’ai fait mon stage de 3e chez un ami de la famille, artisan en maintenance. Nous avons bien accroché, il m’a parlé de l’apprentissage et c’est dans son entreprise que j’ai passé mon bac pro MEI (maintenance des équipements industriels). Ce que j’aime dans l’apprentissage, c’est que cela permet de mettre un premier pied dans la vie d’adulte.

Mon quotidien

Pour mon BTS (brevet de technicien supérieur) maintenance des systèmes, toujours en apprentissage, je travaille dans une entreprise industrielle beaucoup plus grande. Comme technicien de maintenance, j’interviens fréquemment à la demande d’un opérateur qui fait part d’un dysfonctionnement sur la ligne de production : je cherche la panne et je la répare. J’aime me creuser la tête pour identifier d’où vient le problème et trouver comment y remédier. Même si la maintenance curative représente le plus gros de mon travail, j’interviens aussi en amont, en assurant des contrôles de routine pour éviter les pannes. Enfin, j’améliore les machines obsolètes ; je change des éléments mécaniques ou électriques pour réduire leur consommation, les mettre aux normes ou prolonger leur durée de vie. On parle alors de maintenance "améliorative". Même si les tâches se ressemblent un peu, aucune journée n’est identique à l’autre.

Mes motivations

Je recherchais une profession manuelle. Mais j’apprécie aussi dans mon métier le fait qu’on soit toujours en train de réfléchir. On se sent utile. En plus, il y aura toujours du travail. Même si les machines sont de plus en plus perfectionnées et automatisées, on aura toujours besoin de personnes pour les réparer quand elles tombent en panne.


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