Mon parcours
À l’issue de la 3e, je ne savais pas quoi faire. J’ai été orientée, un peu par défaut, vers un CAP (certificat d’aptitude professionnelle) métiers de la mode - vêtement flou. Cela m’a plu et j’ai continué en bac pro métiers de la mode option vêtements. Mon diplôme en poche, j’ai commencé à travailler en intérim chez Sigvaris Group, une entreprise spécialisée dans la fabrication de bas de contention. 6 mois après, j’étais embauchée en CDI (contrat à durée indéterminée). Je suis passée par différents ateliers de l’entreprise et depuis 4 ans, je suis affectée à l’atelier tricotage.
Mon quotidien
Je travaille en trois-huit (5 h-13 h, 13 h-21 h ou 21 h-5 h) et mes horaires changent toutes les 3 semaines. Quand j’arrive à l’atelier, je commence par échanger quelques minutes avec la personne qui était là avant moi : je lui demande si elle a rencontré des problèmes et si oui, lesquels. Je consulte le planning pour savoir quelles sont les 15 machines que je dois superviser. Au fond de la salle, un grand écran divisé en carrés montre le fonctionnement de chaque machine. Chaque couleur indique une action à réaliser (changer une bobine, raccrocher un fil…) et le degré de priorité de l’intervention. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer : en l’espace de 8 heures, j’interviens en moyenne une centaine de fois. À cela s’ajoutent des opérations de contrôle. Tous les 20 articles, j’effectue un contrôle qualité complet et un contrôle dimensionnel pour vérifier que les tailles des produits ne varient pas.
Mes motivations
Mon travail change tout le temps. En 10 ans, je n’ai jamais fait exactement la même chose. C’est une satisfaction quand mes machines fonctionnent bien et que je sors un produit de la meilleure qualité possible. Je trouve valorisant de fabriquer des dispositifs médicaux, qui sont utiles à la santé et au bien-être des gens.