Laura Ferrand, ingénieure
en écoconception

Mon parcours

Rien ne me destinait à être ingénieure en bureau d’études. Après un bac S (devenu bac général), je voulais devenir puéricultrice. J’ai tenté la 1^re année de médecine, puis j’ai bifurqué en BTS (Brevet de technicien supérieur) diététique. Cette formation était trop théorique et, surtout, j’ai compris que le métier ne me convenait pas, car il implique beaucoup de relationnel. Je me suis donné le temps de chercher un cursus plus pratique. Lors d’un forum des métiers, j’ai découvert le DUT - devenu BUT (bachelor universitaire de technologie) packaging, emballage et conditionnement et ses débouchés. Cela m’a tout de suite intéressée.

Mon quotidien

Après le DUT, j’ai enchaîné avec une licence pro en packaging en alternance, au sein du pôle conception d’une petite entreprise (12 salariés) qui fabrique des emballages. Nous concevions les emballages d’après un standard, mais parfois nous les élaborions totalement, en partant de zéro. Voir un projet se concrétiser de A à Z sous mes yeux, c’est ce que je préférais. Je poursuis aujourd’hui ma formation en master ingénierie packaging, toujours en alternance, mais cette fois dans une entreprise du cartonnage qui compte une centaine de salariés. Je travaille en équipe avec deux autres personnes. Le chef de projet nous transmet les demandes du client et c’est à partir de cela que nous concevons l’emballage. Nous réalisons le tracé, et une fois celui-ci validé par le client, nous pouvons commencer le prototype et poser les bases du devis, qui est ensuite finalisé par le service commercial.

Mes motivations

J’aime beaucoup le moment où nous présentons le rendu final au client : c’est gratifiant de voir qu’il est satisfait. Actuellement, je travaille dans une entreprise qui conçoit et réalise des emballages pour le secteur agroalimentaire. L’année prochaine, je vais choisir la spécialité cosmétique pour mon master 2. À terme, c’est dans ce secteur que j’aimerais exercer, toujours dans le packaging industriel.