Lucas Boley, technicien horloger

Mon parcours

J’ai toujours été passionné par la mécanique, notamment dans le secteur auto-moto. Ma mère travaillait dans une bijouterie et deux de ses collègues étaient horlogers. Ils m’ont donné l’envie de faire ce métier.  J’ai passé un CAP (certificat d’aptitude professionnelle) horlogerie, puis un BMA (brevet des métiers d’art) horlogerie, avant de terminer par un CQP (certificat de qualification professionnelle) horloger qualifié. Cette formation très technique permet notamment de réparer les montres à complications. J’ai d’abord travaillé en intérim pendant 3 ans chez Jaeger-LeCoultre, une manufacture suisse d’horlogerie de luxe, avant d’être embauché chez Swatch.

Mon quotidien

Swatch est le plus grand groupe horloger du monde : il produit et commercialise 17 marques de montres ! Le site de Besançon emploie entre 80 et 100 personnes. Affecté à la plateforme SAV (service après-vente), je travaille du lundi au vendredi, de 8 h à 16 h 30.  Quand j’arrive, je nettoie d’abord soigneusement mon poste de travail (en horlogerie, il ne faut pas qu’il y ait la moindre poussière) et j’installe mes outils. Chaque jour, je répare une dizaine de montres de plusieurs marques du groupe Swatch. Je travaille sur des modèles différents, plus ou moins complexes. Je démonte entièrement chaque montre, je la nettoie, je la lubrifie…  Je cherche la panne éventuelle et je change la ou les pièces nécessaires avant de la remonter.  Vu de l’extérieur, mes journées ont l’air de se ressembler, pourtant il n’existe pas de routine. Ce qui est intéressant, c’est que ce n’est jamais le même modèle, jamais le même problème.

Mes motivations

J’aime travailler sur des modèles complexes qui possèdent différentes fonctions. Mon défi personnel, lors de la révision, c’est de trouver le réglage parfait. Le client nous apporte une montre qui a vécu : nous la nettoyons, nous la polissons… C’est un véritable plaisir de la remonter pour qu’il se dise qu’elle est comme neuve.