Revivez le tchat avec Sylvain,
sapeur-pompier

Date de publication : 10 octobre 2018

L’univers des sapeurs-pompiers est large. Plusieurs métiers et statuts existent. Volontaires, professionnels ou militaires, ils exercent un métier à risques, qui demande une solide vocation. A quoi ressemble leur vie, leur quotidien ? Ce métier vous plaît ? Vous souhaitez vous engager ? Le capitaine Sylvain Wdowika répondu en direct à toutes vos questions, mercredi 7 novembre. Retrouvez l'intégralité des échanges.

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Soyez vigilants sur la date de publication de la retranscription du tchat qui correspond au jour du témoignage de l'invité(e). Certaines formations ou diplômes peuvent avoir évolué au gré des réformes. N'hésitez pas à utiliser notre moteur de recherche pour connaître les formations qui mènent à ce métier et les modes d’admission actuels. 

Mercredi 7 novembre (14-15h) : tchat sur le métier de pompier

Le Modérateur : Bonjour et bienvenue sur ce nouveau tchat Onisep.

Nous accueillons aujourd’hui le Capitaine Sylvain Wdowik, qui est affecté au Centre d'Incendie et de Secours de Lognes (77).

Il se tient prêt à répondre à toutes vos questions sur son métier, son parcours, ses activités, etc.

N'hésitez pas ! Bon tchat !

Le capitaine Sylvain Wdowik a répondu en direct à toutes vos questions, mercredi 7 novembre

Capitaine Sylvain Wdowik : Bonjour à toutes et à tous. Je suis ravi d'être en votre compagnie pendant une heure afin de répondre au mieux à vos attentes et à vos interrogations concernant le métier de sapeur-pompier.

Mazine0001 : Peut-on faire carrière chez les pompiers ?

Faites-vous partie des pompiers de Paris ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Oui, on peut effectivement faire carrière chez les sapeurs-pompiers, que ce soit à la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP), le Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille (BMPM) ou dans les Services Départementaux d'Incendie et de Secours (SDIS).

Les deux premières entités sont militaires et les sapeurs-pompiers professionnels dans les SDIS sont des fonctionnaires territoriaux.

Pour ma part, je suis sapeur-pompier professionnel dans le SDIS 77 (Seine-et-Marne).

Henri : Bonjour monsieur. Après un bac, est-il préférable d'avoir un diplôme pour avoir un plan de secours car on m'a dit que le métier de pompier professionnel ne durerait pas toute une vie ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Ici, il faut distinguer le parcours d'un sapeur-pompier militaire et professionnel.

En règle générale, le sapeur-pompier militaire contracte un engagement qui est renouvelable et donc il n'a pas de garantie de faire toute sa carrière en tant que militaire.

Alors qu'un sapeur-pompier professionnel dans un SDIS a le statut de fonctionnaire dès son recrutement et peut donc effectuer toute sa carrière au sein du SDIS qui l'a recruté.

Si vous rentrez sapeur-pompier militaire, effectivement, il faut se poser la question de ce que l'on pourrait faire une fois son engagement terminé ou non renouvelé.

Donc un diplôme peut être une plus-value pour une réorientation.

Figer : Bonjour. Mon fils aurait bien voulu assister à cette session mais il est en DST cet après-midi. Il aimerait devenir sapeur-pompier professionnel et il souhaiterait avoir des informations sur quel type d’études il doit faire après l’obtention de son bac. Merci beaucoup.

Capitaine Sylvain Wdowik : La première question à se poser est : à quel niveau de la hiérarchie veut-on intégrer la profession ?

En effet, il y a 3 voies d'accès au métier en tant que sapeur-pompier professionnel (donc sapeur-pompier dans un SDIS).

Il existe un concours pour devenir caporal, un concours pour devenir lieutenant et un concours pour devenir capitaine.

Selon le concours désiré, le niveau d'études, ainsi que les filières de formation diffèrent.

Pour devenir caporal, un diplôme de niveau 5 est requis (diplôme national du brevet, CAP ou BEP). Pour le concours de lieutenant, il faut avoir un diplôme de niveau bac+2. Et pour le concours de capitaine, un niveau licence.

Morvan : Bonjour. A quel âge peut-on être pompier bénévole ? Merci.

Capitaine Sylvain Wdowik : On parle plutôt de sapeur-pompier volontaire. Selon les SDIS, l'âge pour un premier engagement peut différer. En règle générale, on peut s'engager à partir de 16 ans.

Lucie : Je suis jeune sapeur-pompier. Comment devenir sapeur-pompier professionnel après la formation ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Il existe deux possibilités pour devenir professionnel après avoir été jeune sapeur-pompier. Tout d'abord, passer les concours externes, comme n'importe quel candidat.

Cependant, il existe un concours pour l'accession au grade de caporal, ouvert aux candidats ayant effectué trois ans en tant que sapeur-pompier volontaire ou jeune sapeur-pompier.

Milene : Bonjour monsieur. Je voudrais savoir comment faire ou bien quelles démarches puis-je faire pour devenir un pompier volontaire. Merci.

Capitaine Sylvain Wdowik : La démarche la plus simple consiste à vous rendre à la caserne la plus proche de votre lieu d'habitation.

Sachez toutefois que si vous habitez sur Paris ou dans un département de la petite couronne, qui sont des territoires défendus par la BSPP, vous ne pourrez pas être sapeur-pompier volontaire, à moins de vous rendre dans un autre département francilien.

Thomas : Bonjour. Je suis JSP. Je sais que je vais passer le brevet à partir de 18 ans mais je porte  des lunettes. Je me demande si c'est compliqué de rentrer quand on a des lunettes.

Capitaine Sylvain Wdowik : Effectivement, avant de devenir sapeur-pompier, il faut passer une visite médicale d'aptitude et il existe des critères concernant la vision.

Puisque vous êtes actuellement JSP, je vous invite à vous rapprocher du service de santé de votre SDIS qui pourra vous répondre très précisément.

Dom : Est-ce que vous avez toujours peur en intervention ?

Comment gérez-vous cela ?

Le capitaine Sylvain Wdowik a répondu en direct à toutes vos questions, mercredi 7 novembre.

Capitaine Sylvain Wdowik : Cela dépend du type d'intervention et des risques auxquels on est confronté.

Il est normal d'avoir peur dans certaines situations : cela permet de rester vigilant et réactif à ce qui se passe.

Nous sommes préparés grâce aux nombreuses formations que nous recevons après notre recrutement et tout au long de notre carrière.

De plus, nous sommes dotés de matériels spécifiques qui nous assurent une bonne protection.

Mme Galero : Quels sont les avantages et les inconvénients du métier ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Concernant les avantages, je pense que l'imprévu d'une journée de travail garantit de ne pas s'ennuyer. Il n'y a pas vraiment de monotonie chez nous.

De plus, nous travaillons toujours en équipe, très soudée et nous partageons des valeurs communes très fortes. Le métier de sapeur-pompier est avant tout un métier de vocation.

S'agissant des inconvénients, c'est un métier qui exige une grande disponibilité.

Le rythme des gardes est différent selon les mois, ce qui pose des contraintes en termes d'organisation personnelle.

Sophie : Y’a-t-il beaucoup de femmes pompier ? Pompière ? Si ça se dit.

Capitaine Sylvain Wdowik : Les femmes représentent 16% des effectifs chez les sapeurs-pompiers civils.

En revanche, nous n'employons pas le terme de « pompière », même si les grades, eux, peuvent être féminisés (exemple : « colonelle »).

Capucine : Bonjour, je suis aussi JSP.

J'aimerai devenir pompier plus tard mais j'aimerai savoir si une fille a autant ses chances pour le métier ?

Est-ce que vous travaillez avec des infirmiers sapeurs-pompiers ?

Et, si c'est le cas, est-ce que leur métier ressemble un peu au vôtre ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Une fille a bien évidemment autant de chances qu'un garçon pour réussir les concours d'accès. Les barèmes, sportifs notamment, sont différenciés.

Au sein des SDIS, il existe le service de santé et de secours médical, qui est composé de médecins, infirmiers, pharmaciens et vétérinaires. Ainsi, il m'arrive régulièrement de travailler avec des infirmiers.

Leur métier est cependant très différent du mien, puisque le leur consiste à assurer les missions de médecine du travail et de prise en charge des victimes.

Raphael : Les lieutenants ou les capitaines font-ils quand même des interventions sur le terrain ou restent-ils en caserne pour gérer les équipes ?

Capitaine Sylvain Wdowik : L'une des richesses du métier d'officier de sapeur-pompier (lieutenant, capitaine, commandant, etc.) est justement de concilier des périodes pendant lesquelles on est de garde, donc susceptible de partir en intervention, et des périodes pendant lesquelles on reste en caserne pour manager les équipes.

Jem : Pourriez-vous nous parler du quotidien, du métier, des interventions, de l'entretien des camions, de la caserne, de l’entrainement physique, de l'administratif, etc. ?

Comment se découpe une semaine type ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Une journée de garde type consiste à vérifier, en premier lieu, les véhicules puis à effectuer une séance d'activité physique. La matinée s'achève par une séquence de formation.

L'après-midi est consacrée à la réalisation de travaux dans les services de la caserne et une deuxième séance de sports est possible en fin de journée.

Pendant toute la journée, en parallèle de ces activités, les pompiers partent en intervention.

Yannick : Y’a-t-il des domaines d'études plus appréciés ou utiles pour devenir officier (hygiène ou logistique, par exemples) ?

Raphael : Vous avez dit que, pour lieutenant ou capitaine, il faut Bac +2 ou Bac +3 mais faut-il un domaine précis ?

Le capitaine Sylvain Wdowik a répondu en direct à toutes vos questions, mercredi 7 novembre.

Capitaine Sylvain Wdowik : Il existe une filière classique pour préparer ces deux concours, qui est la filière hygiène et sécurité.

Cependant, il est tout aussi intéressant de suivre d'autres parcours d'études qui permettront de se différencier des autres candidats et qui apporteront de la richesse au service qui vous recrutera.

A titre d'exemple, j'ai suivi une formation de juriste puisque je suis titulaire d'un Master 2 en droit public et j'ai obtenu le concours de capitaine par la voie externe.

Gabin : Bonjour Capitaine. Y’a-t-il un bac privilégié qui permet l'accès à la BSPP ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Il n'est pas nécessaire d'être titulaire du bac pour passer les tests d'entrée à la BSPP.

Pour des questions précises concernant la BSPP, je vous invite à vous rendre dans le CIRFA (Centre d'Information et de Recrutement des Forces Armées) le plus proche de chez vous. C'est de toute façon une démarche préalable à une inscription aux tests d'entrée.

Philippe : Quelle sont les différences entre sapeur-pompier militaire et professionnel ?

Capucine : Est-ce que vous pensez qu'il vaut mieux essayer de rentrer chez les pompiers militaires ou chez les pompiers civils ?

Capitaine Sylvain Wdowik : La première différence réside dans les statuts puisque les militaires sont contraints à des obligations supplémentaires. De plus, le régime de travail est différent.

Enfin, les secteurs sur lesquels les deux statuts interviennent sont différents puisque les militaires de la BSPP interviennent sur Paris et les départements de la petite couronne. Ceux du BMPM interviennent sur Marseille exclusivement.

Pour répondre à la question de Capucine, il y a plusieurs éléments à prendre en compte.

Tout d'abord, le critère géographique, comme nous venons de l'évoquer. Ensuite, les contrats chez les militaires sont renouvelables donc il n'est pas garanti de pouvoir effectuer toute sa carrière dans ces unités.

En revanche, les secteurs d'activité de la BSPP et du BMPM garantissent une très forte sollicitation opérationnelle.

Jem : Y’a-t-il un service équivalent au CIRFA pour les SDIS ?

Si ce n'est pas le cas, se rendre dans la caserne la plus proche, est-ce la bonne solution pour obtenir plus infos ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Il n'existe pas de service équivalent aux CIRFA pour les SDIS.

En effet, une bonne solution est de vous rendre dans la caserne la plus proche. Sinon, vous pourrez trouver de nombreuses informations sur le site https://www.pompiers.fr

Jem : En passant par le concours de la voie externe que vous avez passé, il me semble qu'il y a un entretien en plus des épreuves écrites et physiques. Le fait d'avoir été pompier volontaire est-il un argument pour le jury qui détermine l'admissibilité ?

En clair, partons-nous avec une longueur d'avance si on a été volontaire ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Le format des concours est à chaque fois le même, à savoir une phase d'admissibilité qui consiste en des épreuves écrites et du sport, puis une phase d'admission, avec des oraux.

Avoir été pompier volontaire peut effectivement être un avantage lors de l'oral, puisque le jury a la garantie que vous connaissez le métier et l'environnement pour lequel vous postulez.

Cependant, ce n'est en rien une condition nécessaire puisque, à titre d'exemple, je me suis présenté au concours sans avoir été sapeur-pompier volontaire auparavant.

Victor : Bonjour. Est-il facile de mener une vie en dehors du métier (pompier militaire notamment) ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Que l'on soit pompier militaire ou civil, il est aisé de mener une vie en dehors de son métier, puisque le régime des gardes implique que l'on travaille en moyenne 12 jours dans le mois, ce qui laisse du temps pour sa vie privée.

Lydie : Bonjour. J'aimerais savoir quelles sont les qualités indispensables pour exercer ce métier d'après vous.

Capitaine Sylvain Wdowik : Je pense que les qualités indispensables sont l'altruisme, l'empathie, un goût prononcé pour le service public. Bien évidemment, il faut être à l'aise dans un collectif et avoir une bonne hygiène de vie.

Sylvie : Y’a-t-il des médecins parmi les pompiers lorsqu'ils interviennent ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Effectivement, sur certaines interventions, un médecin sapeur-pompier peut se déplacer pour prendre en charge une victime ou un sapeur-pompier blessé.

Agnès : Bonjour. Quels sont les salaires suivant les grades ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Le traitement chez les sapeurs-pompiers professionnels est assez complexe, puisqu'il existe un traitement indiciaire de base auquel viennent s'ajouter de nombreuses indemnités qui peuvent être très différentes d'un SDIS à l'autre, selon les délibérations du conseil d'administration du SDIS.

Pour simplifier, les indemnités peuvent représenter jusqu'à 1/3 du traitement perçu chaque mois.

A titre de fourchette, un jeune caporal qui vient d'intégrer la profession touchera environ 1 700 euros net, en étant logé par le service.

Ensuite, le traitement est proportionnel selon l'avancement dans les grades.

Jem : Y’a-t-il des psychologues au sein des pompiers ?

Travaillent-ils auprès des victimes ou des personnels ?

Le capitaine Sylvain Wdowik a répondu en direct à toutes vos questions, mercredi 7 novembre.

Capitaine Sylvain Wdowik : Il existe des psychologues chez les sapeurs-pompiers, dont la mission consiste à prendre en charge ces derniers. Les victimes, quant à elles, peuvent être prises en charge par le secteur hospitalier.

Maxime : Bonjour. Je voudrais devenir pompier mais je ne sais pas quoi faire comme études.

LeTi : Bonjour. Que faut-il faire pour devenir pompier après la 3ème ?

Elise : Quelle filière prendre après le Bac pour parvenir à ce métier ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Il est possible de passer les premiers concours d'accès au métier de sapeur-pompier professionnel dès lors qu'on est titulaire du brevet national des collèges.

Si vous souhaitez toutefois poursuivre vos études, je vous conseille de faire selon vos envies. Les épreuves du concours ne nécessitent pas d'avoir suivi des études spécialisées.

Adèle : Je souhaite devenir SPV. Après avoir passé les tests d'entrées, sommes-nous directement mis sur des gardes ou faut-il attendre de passer toutes les formations ?

Les SPV sont-ils rémunérés à l'heure ou au temps passé sur les interventions ?

Sylvain Wdowik : Bien évidemment, avant de partir en intervention, il faudra avoir passé les formations adéquates.

Cependant, vous pourrez intervenir sur des missions de secours à personnes sans avoir passé les formations incendie et vice-versa.

Le Modérateur : Le tchat se termine, nous allons répondre à une dernière question.

Jem : Titulaire d'un master, je souhaiterais intégrer les pompiers. Il y a différentes options : caporal, lieutenant, capitaine.

Rentrer directement en tant lieutenant ou capitaine n'est-il pas compliqué pour être crédible auprès des pompiers que vous dirigez qui peuvent avoir de l'expérience que vous n'avez pas ?

Capitaine Sylvain Wdowik : Je suis particulièrement concerné par cette question, puisque tel a été mon cas.

Bien évidemment, vous ne serez pas recruté officier pour votre expérience, mais pour vos compétences et les aptitudes que vous aurez développées pendant vos études.

Ce sont celles-ci qu'il faudra mettre en avant et qui vous permettront de gagner en légitimité auprès de vos personnels.

Sachez également qu'après avoir réussi le concours et avoir été recruté dans un SDIS, vous partirez en école de formation (Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers, l’ENSOSP, à Aix-en-Provence) pour une durée de 10 mois pour un lieutenant et 18 mois pour un capitaine.

Le Modérateur : Le tchat est terminé, le Capitaine Sylvain Wdowik va conclure.

Capitaine Sylvain Wdowik : Je vous remercie pour toutes ces questions, qui illustrent bien la richesse des statuts et des voies d'accès à la profession.

Pour ceux qui souhaiteraient obtenir plus d'informations, je vous invite à vous rendre sur le site de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC) où vous pourrez trouver de nombreuses statistiques sur les services d'incendie et de secours :

https://www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/Securite-civile

Vous pouvez également consulter le site https://www.pompiers.fr qui synthétise un certain nombre d'informations.

Enfin, vous trouverez les références législatives et réglementaires qui régissent les statuts sur : https://www.legifrance.gouv.fr/

Camille : Merci pour vos explications.

Jem : Merci pour ce tchat ! !

Le Modérateur : Merci à toutes et à tous de votre participation et merci au Capitaine Sylvain Wdowik pour ses réponses.

Vous retrouverez la retranscription des échanges prochainement.

Bonne fin d'après-midi !