Tchat avec le sportif
professionnel Nadir El Fassi

Date de publication : 6 avril 2011

Spécialiste des épreuves combinées (heptathlon, décathlon), Nadir El Fassi est l’un des athlètes les plus doués de sa génération. Vice-champion du monde junior du décathlon en 2002, il a participé aux Championnats du monde de Berlin (2009) ainsi qu'aux Championnats d'Europe de Barcelone (2010). Aux Championnats d'Europe en salle de Paris-Bercy, Nadir a remporté la médaille d'argent de l'heptathlon. Il est par ailleurs kinésithérapeute à Montpellier. Nadir a répondu en direct à vos questions mercredi 30 mars.

Image d'illustration, crédit photo ci-après
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Soyez vigilants sur la date de publication de la retranscription du tchat qui correspond au jour du témoignage de l'invité(e). Certaines formations ou diplômes peuvent avoir évolué au gré des réformes. N'hésitez pas à utiliser notre moteur de recherche pour connaître les formations qui mènent à ce métier et les modes d’admission actuels. 

La retranscription intégrale du tchat avec Nadir El Fassi

Modérateur : Bonjour à tous ! Nous accueillons Nadir El Fassi, vice-champion d'Europe d'heptathlon. Vous pouvez lui poser toutes vos questions sur son métier, son sport, son parcours...

Nadir El Fassi : Bonjour à tous les internautes et tous les "tchatteurs". C'est avec grand plaisir que je vous accueille sur ce tchat et répondrai à toutes vos questions.

Modérateur : Nadir, vous venez de remporter la médaille d'argent de l'heptathlon aux championnats d'Europe en salle de Paris-Bercy. Nous avons une première question pour vous.

thomas : Quelle a été ta sensation quand tu as gagné ?

morgane : J'aurais aimé savoir ce que cela fait d'être vainqueur. Comment en êtes-vous arrivé là ?

Nadir : Premièrement j'ai fini 2e. J'ai fini vice-champion d'Europe. C'est une sensation un peu amère. On est très content du résultat et du total de points mais on est très déçu de ne pas avoir la médaille d'or. Mais a posteriori, deux minutes après avoir coupé la ligne d'arrivée, on est très heureux !

elmi : L'heptathlon, c'est quoi ?

Nadir : C'est la version en salle du décathlon. En athlétisme, le décathlon c'est en plein air. Et l'heptathlon est en salle. A la base je suis plus décathlonien : je fais dix épreuves d'athlétisme pendant deux jours.

elmi : Et le décathlon, c'est quoi ?

Nadir : Les dix épreuves de décathlon : la première journée c'est le 100 m, le saut en longueur, le lancer de poids, le saut en hauteur, le 400 m. La 2e journée commence par le 110 m haies, le lancer de disque, la perche, le lancer de javelot et le 1 500 m.

En salle, ils enlèvent trois épreuves. Il reste le 60 m, le saut en longueur, le lancer de poids, le saut en hauteur pour la 1re journée. La 2e journée, il y a le 60 m haie, le saut à la perche et le 1 000 m. Voilà pour l'heptathlon.

elmi : Comment as-tu choisi cette discipline ?

Michel : Quand avez-vous commencé le sport ?

© DPPI

Nadir : J'ai commencé le sport à l'âge de 7 ans par le football et l'athlétisme. J'ai aussi pratiqué d'autres activités comme le basket, le rugby ou encore du skate, du roller et de la planche à voile. Mais très vite je me suis passionné pour le décathlon grâce à des grands meetings comme le Décastar de Talence.

Jo : N'est-ce pas difficile à gérer de mener une carrière sportive comme la vôtre avec votre métier de kiné ?

Nadir : En effet c'est très difficile mais on le fait de bon cœur parce que ça relève de la passion. C'est plus un challenge personnel qu'on se fixe. Je suis pris entre deux passions : j'adore mon métier, j'adore l'athlétisme. La seule chose qui me fait préférer l'athlétisme, c'est que je sais que c'est éphémère.

Nadia : Quelle est ta journée type ?

Nadir : C'est la journée du lundi par exemple. Je me lève à 7 h. A 8 h j'amène mon bébé chez la nounou. A 9 h je suis au stade. Je m'entraîne. Je fais 2 heures en extérieur et 2 heures de musculation. Puis je déjeune au Creps (Centre régional de l’éducation populaire et du sport) de Montpellier, là où je m'entraîne.

A 14 h, je me repose une demi-heure, je bois un café avec un copain. A 14 h 30 je pars au CHU (Centre hospitalier universitaire) où je démarre ma journée de travail à 15 h. Je prépare les dossiers de mes patients et vers 15 h 30 je reçois mes premiers patients. Ça continue jusqu'à 20 h. Après je quitte le CHU et je rentre chez moi.

Aurélie : En tant que kiné, vous ne consultez que pour des pros ou pour des amateurs aussi ? Conseillez-vous des sportifs de haut niveau ? 

Nadir : Je ne consulte pas pour des pros mais pour des sportifs. Je peux aussi bien drainer des maçons que des footballeurs professionnels. Je rééduque des gens qui ont réellement besoin de leur corps pour travailler. Un maçon a autant besoin de ses deux jambes pour porter des briques qu’un footballeur !

J'ai beaucoup de plaisir à travailler avec les sportifs comme les tennismen de différents niveaux, par exemple. D'un point de vue personnel, j'arrive à leur apporter des solutions qu'ils ont rarement ailleurs, en raison de mon activité de sportif.

Marc : Est-ce que vous travaillez aussi le week-end ? Ou en profitez-vous pour vous reposer un peu et profiter de votre vie de famille ?

Nadir : Le week-end jusqu'à présent, c'était repos complet : ni sport ni travail. Mais avec l'arrivée de la saison d'été, je vais commencer à m'entraîner le samedi matin.

Strapping : Qu'est-ce qui est le plus difficile ou le plus exigeant selon toi : le métier de kiné ou de sportif pro ?

Nadir : Le plus exigeant c'est celui de sportif professionnel même si je ne le suis pas car sinon je ne travaillerais pas : en réalité je suis sportif de haut niveau et non professionnel. Mais cela reste aussi très exigeant car être sportif de haut niveau demande de faire beaucoup de concessions dans tous les domaines : professionnel, vie privée, vie quotidienne (gestion des repos, des repas,...). Cela demande une règle de vie très précise.

Le métier de kiné n'en reste pas moins très difficile. Il demande de réactualiser quotidiennement ses connaissances et exige une adaptation très importante aux patients... et beaucoup de disponibilité, chose que je n'ai pas !

Jo : Est-ce que vous auriez aimé être totalement professionnel ? Donc que ce soit votre métier à part entière ?

Nadir : Ma priorité, jusqu'à ce que je ne puisse plus faire de haut niveau, restera l'athlétisme. Si j'avais la possibilité d'être professionnel je n'hésiterais pas. Mais il faut bien plus qu'une médaille aux championnats d'Europe pour être professionnel.

tchintchin : Salut Nadir, si on veut se spécialiser dans le sport, il faut faire des études en plus ? Une spécialité ?

Valerian : Tu as fait quoi comme études pour devenir athlète ?

Nadir : Il n'y a pas d'études spécialisées pour devenir sportif de haut niveau. Sportif de haut niveau n'est pas une formation. Mais on a la possibilité de choisir le cursus qu'on veut et intégrer en fonction du niveau qu'on a acquis des centres de formation type Creps (centre régional d'éducation populaire et de sport) ou pôle Espoir. Ces centres peuvent se mettre en contact avec les établissements pour aménager les horaires des athlètes et sportifs. Certains cursus scolaires sont très difficilement compatibles avec le fait d'être sportif de haut niveau.

Concernant mes études, je n'en ai pas fait pour être athlète mais pour devenir kiné.

Nora : Comment vous êtes-vous décidé à faire kinésithérapeute ? Ferez-vous ça toute votre vie ou souhaiteriez-vous voir d'autres pathologies ?

Nadir : Après mon bac, je voulais faire médecine. A la suite d'une première année ratée, je suis resté motivé car j’ai fini quand même 300e. Mais réflexion faite, j’ai recommencé une deuxième année pour avoir kiné et non médecine car j'ai pris conscience de l'impossibilité de faire 8 ans d'études et du sport de haut niveau. De plus, j’ai vite compris le lien étroit qu'il pouvait y avoir entre sport et kinésithérapie et je n’ai jamais regretté mon choix.

 Je ne sais pas si je ferais kinésithérapeute toute ma vie mais j'ai bien l'intention de continuer à plein temps après ma carrière. Le fait de pratiquer du sport à haut niveau me permet de prendre conscience de domaines à explorer dans la kinésithérapie. N'ayant pas le temps en ce moment, j'espère le prendre plus tard.

 

 

elmi : Est-ce qu'il est plus facile de faire des études de kiné quand on est sportif ?

Nadir : Il est plus facile de faire des études de kiné mais pas seulement en kiné. Les aménagements horaires nous facilitent la vie. Il faut garder à l'esprit qu'on est obligé de travailler plus qu'un élève normal qui n'a pas 5 heures d'entraînement par jour.

Quand on est sportif, il est plus facile de faire des études en relation avec le corps humain car d'abord on est plus intéressé. On a également un rapport avec notre corps bien plus poussé que la moyenne au niveau du ressenti. Ce qui, dans certaines circonstances, ce qui a été mon cas, m'a aidé à devenir une "bête" en anatomie et en physiologie.

Julien38 : Avez-vous pensé à d'autres métiers ?

Nadir : Il y a 3 ans j'ai surtout pensé à faire un métier de la fonction publique pour pouvoir être détaché, car dans un sport individuel comme l'athlétisme quand on est dans les 20 meilleurs mondiaux son salut financier se trouve souvent là. J'ai l'exemple de Romain Barras qui, détaché depuis 2005 comme professeur d'EPS (éducation physique et sportive), peut s'entraîner 2 fois par jour. Il peut ainsi récupérer de ses lourdes séances sans avoir de problème d'argent.
J'ai donc pensé changer de métier pour pouvoir exercer ma passion à plein temps, mais finalement je n'ai jamais pu.

elmi : Et pourquoi ne l'avez-vous pas fait ?

Nadir : Car je n'avais pas trouvé de métier passionnant. Quand on est sportif on vous impose un métier dans la fonction publique et je ne me voyais pas faire ça toute ma vie.

J-B : J'aurais voulu savoir quel a été votre parcours scolaire pour arriver en tant que sportif professionnel, notamment votre parcours après la 3e, ce que vous avez fait ?

carmen73 : Bonjour Nadir, quel bac as-tu fait ?

Nadir : Après la 3e, j'ai fait une 2de générale jusqu'au bac. J'ai fait un bac S. J'avais décidé à l'époque de pas partir en centre de formation étant jeune. Car dès la 2de on peut choisir de partir en centre de formation.

Sans être en centre de formation j'ai réussi à être vice-champion du monde junior juste en m'entraînant le soir, l'année de mon bac.

Sport Me : Bonjour. Je fais beaucoup d'athlétisme, notamment de l'heptathlon. Je suis au lycée, je vais rentrer en première S pour ensuite me diriger vers des études de kinésithérapeute. Mais je rencontre déjà en seconde des difficultés pour allier les entraînements d'athlétisme plus les devoirs. Je souhaiterais connaître votre avis sur les sport-études (pôle Espoir, Creps...) Quel est le meilleur pôle Espoir en France que vous me conseilleriez pour les épreuves combinées ?

Nadir : Pour les épreuves combinées c'est à Montpellier qu’il y a les meilleurs résultats parce qu'il y a un pôle France et un pôle Espoir. En plus de celui de l'Insep (Institut national du sport de l'expertise et de la performance). Sachant que dans les deux villes, Montpellier et Paris, il y a de très bonnes écoles de kiné.

Strapping : Cela ne se décide pas avant la 3e ?

Nadir : On peut décider de partir dans un établissement sport-études dès le collège. Ça a beaucoup d'avantages pour certains sports. Très peu pour d'autres. Pour l'athlétisme ce n'est pas une nécessité. Quand on est bien dans son club, ça n'a pas d'intérêt de se retrouver loin des siens, dans sa petite chambre.

En revanche, pour les sports collectifs comme le football il peut y avoir un avantage tactique indéniable à partir dans un centre de formation pour se faire connaître dans le milieu. Dans les sports de performance, comme l'athlétisme, l'intérêt est d'être le mieux possible dans sa vie pour être le plus performant. Pour finir, le choix de partir dans un centre peut se faire vers 17-18 ans.

Strapping : Qui fait le choix ? L'enfant (enfin, les parents) ou il y a une détection pour le sport-études ?

Nadir : C'est un peu les deux. Pour les sports collectifs il y a une détection. Pour les sports de performance et individuels c'est plus sur demande. On a le niveau, on fait la demande. C'est une tendance. On peut très bien être détecté par des conseillers techniques nationaux et intégrer un centre.

© DPPI

Louise : Comment concilier études (assez sélectives) de kiné et sport de haut niveau ?

Nadir : Concilier les deux n'est pas chose facile, car les études de kinésithérapeute sont très difficiles et demandent quand même beaucoup d'implication avec les stages, les cours théoriques et les travaux pratiques.

De plus il y a le facteur humain qui entre en compte car on se fait des amis et il faut savoir garder une distance entre la vie que mènent nos amis jeunes étudiants et la nôtre, sportif de haut niveau. Deux choses à prendre en considération quand en commence ses études.

Moi j'ai essayé d'avoir le plus de contact possible avec mes collègues dans le milieu scolaire en créant des groupes de travail par exemple. Ce qui fut une idée géniale car cela m'a permis de récupérer les cours que je ratais à cause du sport et ainsi de me tenir informer sur la vie scolaire en général. Une mine d'or quand on sait qu'à cause des entraînements je loupais tous les cours théoriques.

Une des clefs de ma réussite scolaire a été l'organisation : avoir toujours un livre dans mes bagages, en stage ou en compétition ; avant chaque examen prendre soin de bien de se reposer quitte à diminuer les entraînements afin de mieux intégrer et enfin bien manger et dormir. Voilà ce qui m'a permis de concilier les deux.

Je dirais également qu'il est obligatoire de bien expliquer son projet au directeur afin qu'il vous aide à organiser votre projet. En plus, cela peut l'intéresser et il fera dans ce cas tout son possible pour vous faciliter la vie. Pour être complet, ce qui m'a permis de concilier les deux c'est aussi le fait de rester passionné par mon sport, et de prendre finalement les entraînements, même les plus durs, comme un privilège.

eilen : A quel moment pensez-vous qu'il vaut mieux faire le choix d'une section sport-études ?

Nadir : Ce n'est pas un choix à prendre à la légère. Partir de chez ses parents, jeune, n'est pas aisé. Je considère que si les entraîneurs sur place sont bons, si le cursus universitaire est disponible, il n'y a pas vraiment de raisons de prendre le risque d'être loin de chez soi.

Là où j'attire l'attention des futurs sportifs de haut niveau c'est que d'un point de vue fédéral, l'idée est de s'orienter quoiqu'il advienne vers un pôle d'excellence sportif. C'est toujours mieux pour les fédérations de faire partie d'un centre.

Joaquim : Je suis en terminale et j'aimerais m'orienter vers un métier dans du sport car c'est le seul milieu qui m'attire vraiment. J'ai évidemment à faire Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), mais en regardant un peu sur Internet, j'ai vu que cette orientation était très difficile et avec des débouchés limités. Mais ces remarques concernaient l'option qui mène au métier de prof d'EPS (ce qui a priori ne m'intéresse pas trop). J'aimerais avoir d'autres informations sur les autres options de Staps et surtout sur les autres formations des métiers du sport.

Nadir : J'ai fait Staps pendant un an pour peaufiner ma formation sur la préparation physique. En Staps, il y a des cursus qui permettent de s'orienter vers certaines professions comme préparateur physique, et vers les professions de sport adaptées et de psychologie et bien d'autres. En poussant un peu on peut même faire de la recherche à très haut niveau.

Le seul vrai problème du cursus Staps c'est qu'à part le Capes (Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré), très peu de cursus vous garantissent un travail une fois le diplôme en poche.
J'ai un exemple d'une copine qui est docteure en psychologie du sport, dans le cursus Staps, et qui est prof de tennis. Elle s'en sort bien mais j'en connais d'autres qui bossent comme caissiers au McDo.

Camilledu92 : Existe-t-il des "passerelles" pour les sportifs de haut niveau qui pensent également à leur reconversion ?

Nadir : Quand on est sportif de haut niveau, c'est-à-dire inscrits sur les listes ministérielles, il existe des passerelles pour intégrer des écoles. En kinésithérapie, il y a environ 20 places par an pour tout sport confondu réparti sur toute la France. J'ai bénéficié de ce privilège pour intégrer l'école de Montpellier. Mais on peut également entrer dans une classe prépa pour devenir professeur de sport. Il en existe une à l'Insep.

 

 

Modérateur : Nous prenons les dernières questions…

Strapping : Tu te donnes jusqu'à quel âge pour la compétition ? Te spécialiseras-tu ensuite dans ton métier de kiné ?

Mathilde : Quelles sont vos perspectives d'avenir ? Quelles sont les différentes spécialisations possibles en étant kinésithérapeute ? Qu'est-ce qui vous correspondrait le plus ? En d'autres termes, comment vous voyez-vous dans 10 ans ?

Nadir : Cher Strapping, je me donne jusqu'aux jeux de Rio en 2016 (32 ans). Ensuite, si je peux continuer à un plus haut niveau, ce sera avec grand plaisir. Après je me spécialiserai dans le métier de kiné, c'est certain. J'ai envie de me perfectionner notamment dans le métier de kiné du sport. Le travail sur la rééducation des sportifs de haut niveau est encore très perfectible. C'est un domaine très porteur et beaucoup de choses sont à découvrir et à apprendre. J'aimerais bien être un acteur à ce niveau-là.

Dans 10 ans je me vois très bon kiné avec enfin du temps à consacrer à ma profession que j'adore. Et avec trois enfants, une villa avec vue sur mer en pays catalan !

Strapping : Que conseilleras-tu à tes propres enfants s'ils te disent un jour : "Papa, plus tard, je veux faire du sport de haut niveau ... "

Nadir : C'est la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie. Si mes enfants veulent faire sportif de haut niveau et en ont les capacités, qu'ils n'hésitent pas.

jean_pierre : Est-ce que l'or olympique te semble accessible l'année prochaine ?

Nadir : C'est possible si la médaille d'or se jour à 8 600 points. C'est ce que je vise. Les derniers JO se sont gagnés à 8 800 points.

Strapping : Je te le souhaite vivement ! Merci pour toutes ces réponses... 

Modérateur : Nadir, le chat se termine. Le mot de la fin ?

Nadir : Je suis incroyablement surpris de l'effervescence intellectuelle de ces jeunes pleins de questions. J'ai l'impression que les questions posées, je me les suis moi-même posées un peu plus jeune. Les réponses que je vous ai fournies sont de l'expérience vécue. Si vous avez des questions plus poussées vous pouvez me les mettre sur mon Facebook.

eilen : Merci beaucoup, c'était sympa.


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