Footballeur / Footballeuse

Moi c'est Gavory Christy. J'ai 24 ans, je suis footballeuse professionnelle, au HAC Athletic club et voilà, je fais que du foot. Souvent, on a la séance de reprise, donc le mardi c'est plutôt tranquille, sous forme technique, etc. Ensuite, le mardi après-midi, c'est muscu. Donc là on est en salle avec le préparateur physique. J'ai souvent mal aux ischios, donc je fais un complément en salle après l'entraînement et ensuite entraînement tous les jours et le week-end, on a un match le dimanche. Déjà, on a le coach principal, donc lui, il est là sur les entraînements, plutôt tactique, technique. Ensuite, on a le préparateur physique. Donc ça, c'est vraiment tout ce qui est muscu. Sur les échauffements, c'est lui qui prend en charge le travail athlétique aussi. Et puis après on a le staff médical, donc le doc, les kinés qui nous accompagnent après à toutes les séances et après chaque séance si besoin. Moi du coup, j'ai commencé le foot à sept ans en club parce que mon frère faisait du foot. Quand on commence au début, on sait pas trop où est ce que ça va nous mener. Donc voilà, j'ai joué au début pour le plaisir et ensuite je suis rentrée rapidement en sport études avec que des garçons. Après, quand ça a commencé à prendre un peu plus d'ampleur, j'ai commencé à me dire que mon rêve devenait peut être réelle. Donc j'ai bossé, bossé, bossé et puis me voilà là, aujourd'hui, en tant que footballeuse professionnelle. Pensez aux talon-fesses sur le retour les filles important. On vient chercher les ischios. Une carrière, ça ne tient à rien. Si demain je me blesse, il faut quand même que j'ai que j'ai quelque chose derrière. J'ai passé un BTS aussi, un BTS dans le management des unités commerciales, parce que c'est vrai que plus tard j'aimerais ouvrir ma propre enseigne, mon propre magasin de sportswear. Et pour l'après carrière, je trouve que c'est important de continuer les études. Si tu veux jouer 90 minutes, c'est sûr, il faut que t'aies un peu de cardio, sinon ça risque d'être compliqué. Forcément, il y a de l'envie, il faut y croire. C'est vrai que mentalement, parfois, c'est pas facile. C'est dur d'enchainer l'hiver, on est dehors, on a pas de salle, il caille et parfois c'est dur, même mentalement, physiquement, il y a des moments où c'est compliqué. Donc ça me rend heureuse tous les jours de mettre les crampons et d'aller sur le terrain même quand il pleut, même quand on est quand on est fatigué, c'est toujours un plaisir et surtout les émotions aussi qu'on partage sur le terrain. Quand quand tu vas gagner à la 90ᵉ. Et ouais, ça te fait vibrer et c'est ça qui te donne envie d'aller sur le terrain tous les jours.