Moniteur / Monitrice d'escalade

Bonjour. Donc, je suis Léa Besnard, monitrice d'escalade depuis 7ans. Je suis monitrice, donc en saison. Je travaille essentiellement de juin à septembre et donc le reste de l'année, je suis monitrice de ski. Certains moniteurs, eux, travaillent sur l'année. Ce sont souvent les moniteurs qui travaillent dans des clubs. La clientèle que j'ai, que ce soit les écoles ou que ce soit les individuels, ce sont des personnes que j'ai vraiment que sur 1 ou 2 séances, essentiellement des gens qui sont en découverte. Allez, on est partis. Le métier de monitrice d'escalade, c'est de l'enseignement : on leur apprend à grimper, on leur apprend à assurer, on leur apprend à faire leurs nœuds. La première phase, c'est la mise en place du matériel que ce soit sur les personnes ou sur la falaise. La deuxième partie, ça va être de leur expliquer tout ce qui est règles de sécurité. Tu descends, une fois, deux fois et la position de départ. Il y a l'assurage, il y a la leçon nœud d'encordement. Et après, ça va être de pratiquer l'activité en sachant que pour l'activité, il y a : grimper, mais il y a la redescente. La partie vraiment très importante, ça va être tout ce qui est sécurité. Ça veut dire que moi, en tant que monitrice d'escalade, je suis vraiment tout le temps en train de regarder ce que font les gens pour qu'ils soient toujours en sécurité : que le nœud soit fait, qu'ils assurent correctement, que la position quand ils descendent soit bien pour qu'ils ne se fassent pas mal. Donc voilà, il y a vraiment essentiellement beaucoup de sécurité dans mon travail. Et après, heureusement, il y a tout ce qui est un peu plus ludique : leur apprendre à où mettre leurs mains, comment grimper ou comment monter les pieds pour qu'ils progressent dans l'activité. Allez pousse. Pied droit, comme tu veux. Pousse, voilà ! Écoute ce que je te dis… Les compétences d'un moniteur d'escalade : être pédagogue parce qu'il faut apprendre et ce n'est pas toujours facile de se faire comprendre. Fais un petit peu un effort quand même. Il faut être patient parce qu'ils ne sont pas forcément hyper à l'écoute, ou alors ont tout de suite peur et là, il faut les réconforter. Mets-toi juste en position, là, tu te mets en arrière et c'est bon. C'est aussi le relationnel avec les personnes que ce soit les enfants ou les adultes. C'est vrai que c'est important de créer un petit lien, qu'il y ait un contact qui soit assez jovial. Tu as déjà fait la moitié. On dépend de la météo, donc ça, ce n'est pas toujours facile parce qu'on peut prévoir des choses et que ce soit tout mis par terre à cause de la pluie, par exemple. Ce que j'aime dans ce métier, c'est le fait d'être à l'extérieur, c'est le relationnel avec les gens. Moi, j'aime bien parler, j'aime bien discuter avec les gens, leur faire découvrir une nouvelle activité. Et c'est vrai que, comme c'est un milieu particulier, les gens ont une entière confiance en nous et c'est vrai que c'est une responsabilité importante et en même temps, quelque chose qui est, je trouve, très valorisant. Là, c'est bien, reste comme ça. Quand on finit une séance d'escalade, la petite satisfaction qu'on peut avoir personnelle, c'est de voir le sourire sur le visage des enfants, des adultes en disant : "Ah, c'était trop bien, je veux refaire !" Tu as gagné dans ton métier et c'est chouette.