Officier / Officière de l'armée
Synonymes : Officier/ière des bases de l'air, Officier/ière des systèmes aéronautiques, Officier/ière mécanicien/ne
Secteurs professionnels : Défense, Fonction publique
Centres d'intérêt : J'aime bouger, J'aime être aux commandes, J'aime les sensations fortes, J'aime organiser, gérer, Je veux être utile aux autres, Je veux faire respecter la loi
Le métier
Les officiers de l'air
Ce corps comprend les pilotes (de chasse, de transport, d'hélicoptère, de drone), les navigateurs officiers système d'armes qui calculent les itinéraires, donnent la direction à suivre tout au long du vol et gèrent les armements, et les convoyeurs de l'air qui exercent des fonctions d'infirmiers et de personnels navigants de cabine au cours d'évacuations sanitaires, de missions humanitaires...
Les officiers mécaniciens
Ils sont chargés d'encadrer les mécaniciens spécialistes des outils électroniques de navigation, des réacteurs, des armements opérationnels, techniciens qui réparent et contrôlent les avions et les matériels au sol.
Les officiers des bases
Ils constituent le corps le plus diversifié de l'armée de l'air. Ils dirigent des sous-officiers intervenant dans de nombreux domaines : contrôle de la circulation aérienne, protection et défense des installations de la base, renseignement, instruction et encadrement, informatique, gestion et administration, santé.
Il existe aussi des commissaires des armées exerçant des fonctions administratives de haut niveau qui relèvent du service des commissariat des armées. Ils conseillent le commandement en matière logistique, administrative, financière et juridique. Ils choisissent une armée ou un service d'ancrage (dont l'armée de l'air et de l'espace).
Compétences requises
Rigueur et leadership
Chargés d'encadrer des équipes de sous-officiers et militaires de rang, les officiers des bases et les officiers mécaniciens doivent être rigoureux et organisés. Être officier ou officière dans l'armée de l'air nécessite aussi des compétences techniques pointues. Qu'il s'agisse de surveiller l'espace aérien ou d'effectuer un vol d'entraînement, tous utilisent des technologies en perpétuelle évolution.
Précision et maîtrise de soi
Piloter un avion suppose de la précision, de l'adresse et de la concentration. Les pilotes doivent donc impérativement faire preuve d'un calme à toute épreuve et être capables d'intégrer la prise de risque dans leur mission.
Aimer la pratique sportive
Le recrutement des officiers prévoit des épreuves sportives. Une excellente forme physique s'impose pour tous et toutes, en particulier pour les pilotes. Si les entraînements sportifs de ces derniers sont intenses, les personnels non navigants doivent également rester en forme pour faire face à toutes les situations extrêmes qu'ils peuvent rencontrer au cours de leur carrière. Il faut s'entraîner régulièrement pour être physiquement apte.
Où l'exercer ?
Des statuts différents
Les officiers n'ont pas tous le même statut. Il existe des officiers de carrière et des officiers sous contrat du personnel navigant (OSC PN), des officiers sous contrat du personnel non navigant (OSC PNN) et enfin des volontaires aspirants.
En majorité au sol
À part les pilotes et les navigateurs qui évoluent dans le ciel, la grande majorité des officiers travaille au sol, sur l'une des bases militaires aériennes (les pilotes de drones, bien qu'au sol, sont considérés comme personnel navigant). Il y a une vingtaine de bases aériennes en France, certaines regroupent jusqu'à 2 000 militaires. Selon leur fonction, ces militaires exercent dans un bureau, un atelier ou sur le terrain.
Encadrement et mobilité
Selon son grade, un officier ou une officière dirige des équipes d'homme et de femmes (sous-officiers et militaires techniciens de l'air) plus ou moins importantes (de quelques dizaines pour les capitaine à une centaine pour les lieutenants-colonels). La mobilité géographique est indispensable : les changements d'affectation sont fréquents, en moyenne tous les 4 ans. Une intervention militaire à l'étranger peut aussi avoir lieu à tout moment. Même les pilotes de drones sont amenés à se déplacer en opérations extérieure car les cabines de pilotage sont à proximité des pistes d'envol.
Les études
Après le bac
Formation à l'École de l'air et de l'espace de Salon-de-Provence (13). Accès sur concours pour les élèves de classes prépa scientifiques et les titulaires d'un diplôme de niveau bac + 3 (filière universitaire, IEP, IAE, écoles de commerce ou d'ingénieurs. Accès sur titre au niveau bac + 5.
Emploi et secteur
Recrutements réguliers
L'armée de l'air et de l'espace compte 40 500 militaires, mais seul 15% de l'effectif est constitué des hommes et des femmes officiers (experts, cadres, ingénieurs). Le recrutement annuel est régulier mais limité. Les postes les plus nombreux se situent au sol. En 2022, le concours d'admission à l'école de l'air et de l'espace offrait 139 places aux futurs officiers de carrière (dont 55 places pour les officiers de l'air).
Les officiers de carrière
Les officiers de carrière formés débutent avec le grade de sous-lieutenant, par la suite ils deviennent lieutenant, puis capitaine. Ils sont appelés à tenir des postes d'exécution, puis de commandement jusqu'aux plus hautes responsabilités (grade de général) au sein de l'armée de l'air et de l'espace.
Les officiers sous contrat
Les officiers sous contrat sont recrutés en fonction d'une spécialité définie par une fiche de poste. Sou contrat de personnel navigant, ils signent un contrat initial de 10 ans, renouvelable jusqu'à 20 ans de service. Ceux qui font partie du personnel non navigant s'engagent pour 3 ans renouvelables jusqu'à 20 ans de service. Les meilleurs peuvent, sous certaines conditions, devenir officiers de carrière. Les volontaires aspirants signent un contrat d'un an renouvelable.
Secteur
Salaire du débutant
1770 euros brut (pour le grade de sous-lieutenant logé et nourri). La solde évolue en fonction du grade et de l'évolution professionnelle.