Après avoir séduit les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, du BTP (bâtiment et travaux publics) et, plus récemment, du nucléaire (pour la construction et/ou le démantèlement de centrales), le BIM (building information modeling / modélisation des données d'un bâtiment ou d'une infrastructure) s'impose comme le processus de construction numérique en 3D (dimensions), qui fait gagner du temps et de l'argent, grâce au partage des données entre services ou professionnels travaillant sur un même projet. Plus d'efficacité aussi dès la conception, puisque tous les détails sont visualisables sur la maquette 3D enrichie par tous les acteurs (architectes, ingénieurs méthodes, maître d'ouvrage...) sans se déplacer. C'est dans ce contexte qu'évolue le technicien ou la technicienne BIM modeleur, qui réalise des maquettes en 3 dimensions d'une structure en phase de construction, à partir d'un cahier des charges, et selon les consignes du BIM manager. Pour cela, il ou elle participe au lancement du projet, identifie d'éventuelles difficultés de conformité, et, à partir des plans d'ensembles de l'ouvrage et de diverses bases de données, modélise la construction sous forme de maquette numérique, grâce à un logiciel dédié (Revit, AutoCAD, BIM Vision, Naviswork, Global Mapper, 3D Reshaper, TerraSolid...), en tenant compte des différentes réglementations. Les techniciens BIM modeleurs peuvent se spécialiser dans une discipline : électricité, fluides, thermique, structures, énergies, process nucléaire... Ils peuvent exercer au sein d'entreprises industrielles (énergie, génie climatique, etc.), en bureau d'études techniques, en cabinet d'architectes, de consultants ou d'ingénieure, dans des sociétés immobilières.
