Après un parcours d’études exigeant et des stages dans des institutions variées, Jean-Baptiste est devenu haut fonctionnaire. Quel que soit son poste, son objectif est le même : servir l’intérêt général. "J'exerce un métier passionnant et très humain, avec un réel impact sur la société".
Greffier de la République
Originaire de Sologne, Jean-Baptiste a découvert la fonction publique à l’occasion d’un stage à la mairie de sa commune. "Je me suis tout de suite passionné pour l’intérêt général, le fonctionnement d’une ville, le vivre-ensemble...", se souvient-il. Après un parcours d’études exigeant et des stages dans des institutions variées (Assemblée nationale, Quai d’Orsay, préfecture...), Jean-Baptiste est actuellement chargé de mission auprès du secrétariat général du gouvernement. "À Matignon, le rôle de cet organisme administratif est de conseiller juridiquement le cabinet du Premier ministre, voire les autres ministères. Il s’agit de s’assurer de la régularité juridique des textes proposés et des décisions prises."
Conseil d'État
Ce spécialiste du droit a également l’occasion d’intervenir devant les sections consultatives du Conseil d’État pour défendre les projets de loi et certains décrets en tant que commissaire du gouvernement. "Il s’agit de répondre aux questions du rapporteur et des membres de la section, de porter la position du gouvernement et de déployer les arguments juridiques nécessaires. Avant de transmettre ces textes, on doit s’assurer qu’ils respectent la hiérarchie des normes et qu’ils sont notamment conformes à la Constitution et au droit européen."
Juge administratif
Auparavant, Jean-Baptiste a débuté comme magistrat administratif, dont le rôle est de juger les litiges entre l’État (ou une entité publique) et les personnes (privées ou publiques). "À chaque fois qu’une décision administrative est contestée au contentieux, il revient au juge administratif de trancher." Il existe de nombreux différends, qui peuvent être d’ordre fiscal (contestation d’un redressement quand un contribuable n’a pas acquitté l’impôt dû), ou encore relatifs à l’éducation (en cas de refus de délivrance de diplôme, d’attribution de bourse ou d’affectation dans un établissement scolaire). "C’est un métier passionnant et à responsabilités, avec un réel impact sur la société, et très humain, car on touche à la vie des requérants."
Après son bac général, Jean-Baptiste intègre une prépa lettres et sciences sociales à Orléans, puis suit une double licence philosophie-science politique à l’université Panthéon-Sorbonne. "J’hésitais entre préparer l’agrégation de philosophie et passer un concours administratif. Un stage à l’Assemblée nationale m’a convaincu de choisir la fonction publique."
Il poursuit en maîtrise de science politique et s’inscrit parallèlement en licence de droit à Assas. Jean-Baptiste candidate à Sciences Po Paris et est admis en master politiques publiques, qui prépare notamment aux concours d’accès à la haute fonction publique. Admis à l’ENA (devenue l’INSP), il se forme à Strasbourg. Le cursus, d’environ 2 ans, allie enseignements, stages et missions, qu’il effectue au Quai d’Orsay, dans une préfecture, au sein d’une institution culturelle…
Diplômé de la promotion Hannah Arendt, il est nommé en début de carrière à un poste de magistrat administratif au tribunal administratif de Paris. Par ailleurs, il est très investi dans la promotion des carrières publiques auprès des lycéens.