Dans l’entrepôt de plus de 10 000 m2 où il travaille, Jonathan supervise une vingtaine de personnes (caristes, opérateurs scanneurs…) avec deux autres chefs de quai. " Nous réceptionnons des pièces automobiles, en provenance de différents clients, afin de les réorganiser avant leur expédition pays par pays vers les usines. "
Au rythme du quai
Dans l’espace de travail réservé aux chefs de quai, Jonathan garde un œil sur l’écran qui permet de visionner l’arrivée des remorques de palettes. S’il y a un problème, par exemple une ouverture défectueuse de porte au niveau du quai, je reçois une alerte, explique-t-il. Je me déplace pour voir ce qu’il se passe, afin que ce soit réglé rapidement. Muni d’un téléphone et d’un talkie-walkie, Jonathan est en contact permanent avec le service trafic, chargé de l’organisation du fret. Un client qui décide de décharger une remorque plus tôt que prévu, et toute notre organisation est à revoir ! Il faut être prévenu au plus vite.
Objectif zéro retard
Ce chef de quai est soumis à des impératifs de livraison. Mon objectif, c’est que la marchandise arrive dans les temps et en bon état, afin de satisfaire le client ! souligne Jonathan. Une palette ne doit pas rester plus de 24 heures dans l’entrepôt. Pour respecter ces délais, il communique beaucoup avec ses équipes. Je m’assure régulièrement que ce qui doit être fait est bien compris et que les procédures sont respectées.
Encadrer
Pour ce manager, la gestion d’équipe et l’humain sont au cœur du métier. Une relation de confiance se construit sur l’écoute. La sécurité fait également partie de ses priorités. Une palette ou un chariot cassé, c’est un problème matériel. Si c’est une personne qui se blesse, là ma responsabilité est engagée. Aussi, je rappelle constamment les règles de sécurité pour que ça n’arrive pas.
Après l’obtention de son BEP maintenance des systèmes mécaniques automatisés (certification intermédiaire du bac pro), Jonathan a fait ses débuts comme cariste. Après quelques années, il a évolué vers le poste de chef de quai.