Séance d’entrainement à l’Insep

Médaillée d’argent au Championnat d’Europe par équipes, Xuefei, sportive de haut niveau, concourt à une douzaine de tournois par an à travers le monde. L'athlète réside sur le campus de l’Insep, où elle s’entraîne du lundi au samedi, 3 heures par jour. Le plus compliqué reste de contrôler son environnement. "Faire attention tous les jours à son alimentation et son sommeil, c'est difficile. Le mental est là, il faut que le corps suive !"

Le rôle de Thomas, l’entraîneur ? "Faire progresser mes joueurs au quotidien, en instaurant une relation de confiance et en m’adaptant à chacun." Le coach travaille par cycles d’entraînement, organisés chacun autour d’une compétition de référence. Pas question de compter ses heures, ni ses déplacements de 4 mois de l’année à l’étranger. En retour, "voir un joueur progresser et constater que mes conseils portent est très gratifiant !"

Organisée sous forme d’ateliers ou en salle de musculation, la préparation physique aide les 20 badistes de l’équipe de France à améliorer leurs performances et à prévenir les blessures. "Le badminton est un sport qui impacte beaucoup les articulations, les hanches et les épaules", explique Jérémy, préparateur physique. Tout l'enjeu est d’ajuster le programme d'une séance collective aux besoins de chaque sportif, s’il pratique en simple ou en double par exemple.

Positionnement des joueurs sur le terrain, faiblesse de l’adversaire, blessures... Lucas, data analyst sportif, recueille tout un ensemble de données, notamment via des capteurs positionnés sur les joueurs, puis les synthétise sur une application à disposition des coachs, des préparateurs physiques et des cadres de la direction du pôle Performance. Objectif : gagner en efficacité à l’entraînement.

Il y a le badminton et puis il y a tout le reste ! Camille, responsable communication, met en valeur le sportif dans sa globalité : ses études, sa santé, sa vie à l’Insep. Exercer dans la communication sportive, c’est surtout être sur le terrain. "Il ne faut pas rester derrière son ordinateur, mais créer du lien avec les athlètes. Les échanges sont directs car ceux-ci ont peu de temps."

Une vidéo Insta du pôle badminton ? Diego, chargé de l’activation digitale et évènementielle, s’en charge. Il a trois cordes à son arc : le community management sur cinq réseaux sociaux différents, l’évènementiel et le marketing, avec les partenaires de l’Insep. "Exercer dans le sport nécessite beaucoup de flexibilité car le planning des sportifs de haut niveau peut changer à la dernière seconde."