Comment êtes-vous devenue consultante indépendante ?
Après un diplôme d’ingénieur en énergies, risques et environnement, j’ai cherché un emploi dans la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Mais je n’ai pas trouvé car je manquais d’expérience. Je me suis alors formée à l’éducation et à la sensibilisation aux enjeux environnementaux, via des associations. Celles-ci animent des ateliers sous forme de jeux. Cela m’a amenée à en proposer en tant qu’auto-entrepreneuse, animatrice tout public sur le dérèglement climatique et la biodiversité. Puis je suis devenue consultante indépendante auprès des entreprises qui souhaitent réduire leur empreinte carbone, grâce à une formation en bilan carbone.
En combien de temps avez-vous créé votre autoentreprise ?
De l’idée à la création de mon activité, il s’est écoulé 4 mois : le temps de me renseigner auprès de professionnels. Des autoentrepreneuses rencontrées dans les associations m'ont expliqué les problèmes qu'elles avaient eus et donné des pistes pour lancer mon entreprise. Quant aux démarches en ligne, je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient si simples.
Pourquoi avoir intégré une entreprise ensuite ?
Même si j’avais acquis de l’expérience, participé à des événements comme la COP 26… la première année, je passais du temps à prospecter des clients et rédiger des devis. Il me manquait le soutien d’un collègue, un travail d’équipe. Afin d’élargir mon champ d'action, j’ai trouvé un emploi dans le domaine. Ce qui me permet de continuer à développer des compétences. Mais je n’ai pas fermé mon autoentreprise, pour éventuellement reprendre une activité seule plus tard.