Revivez le tchat avec Catherine,
cheffe de projets stratégie
communication et événementiel

Date de publication : 16 avril 2020

Pendant la période de confinement, l’Onisep continue d’assurer l’accompagnement à l’orientation. Chaque mercredi, participez à un tchat qui vous fera découvrir des métiers porteurs d’emplois, des métiers méconnus, des métiers rêvés. Mercredi 22 avril, vous avez pu poser vos questions à Catherine Bertoncello, directrice d’agence de communication. Revivez le tchat.

1

Soyez vigilants sur la date de publication de la retranscription du tchat qui correspond au jour du témoignage de l'invité(e). Certaines formations ou diplômes peuvent avoir évolué au gré des réformes. N'hésitez pas à utiliser notre moteur de recherche pour connaître les formations qui mènent à ce métier et les modes d’admission actuels. 

Le Modérateur : Bonjour et bienvenue sur ce tchat de l'Onisep. Aujourd'hui, nous accueillons Catherine Bertoncello, responsable de sa propre agence de communication.
Elle se tient prête à répondre à toutes vos questions sur son métier. Bon tchat ! 

Catherine Bertoncello : Bonjour, heureuse d’être parmi vous ! Prête à répondre à toutes les questions que vous vous posez sur mon métier ! 

Anaïs : Bonjour, je suis en première au lycée et je suis intéressée par ce métier. J’aimerais savoir quelles études vous avez suivies pour arriver là ? 

Catherine Bertoncello : J’ai fait une licence et une maîtrise en communication à l’université de Clermont-Ferrand "métiers de l’information et de la communication", puis un M2 en stratégie d’entreprise, c'est-à-dire un cursus assez général et des options de spécialisation en dernière année. Il est aussi possible de faire des écoles spécialisées comme le Celsa, ou Iscom à Lyon. Certains vont aussi entrer dans une école de commerce ou dans un institut d’études politiques (IEP) avec des options en communication et marketing.

Selon moi, ce qui va faire la différence, ce sont les options/spécialités et surtout les stages en milieu pro. Deux stratégies possibles :
- effectuez des stages dans des domaines différents pour découvrir les différents métiers et différents secteurs,
- ou, si vous avez une idée précise du secteur dans lequel vous souhaitez travailler, privilégiez les stages dans ce domaine. 

Corinne Desborde : Bonjour, je suis en BTS Communication et j’aimerais devenir attaché de presse pour une marque éthique et responsable. Quelles études me conseillez-vous ? Plutôt généraliste ? Spécialisées dans la mode, le développement durable, ou polyvalent ? Quelles écoles de communication conseillez-vous ? Je vous remercie 

Catherine Bertoncello : Cursus généraliste avec beaucoup de rédactionnel. Puis suivre une spécialisation « attaché de presse ». Pour la mode et le développement durable, essayez de faire des stages dans ce domaine. Un conseil : préparez votre départ des entreprises dans lesquelles vous passez. C’est ce que j’ai fait. J’ai préparé ma propre communication en amont, et au moment de mon départ, j’ai pu donner à tous mes contacts mes nouvelles coordonnées et communiquer sur ma nouvelle activité. Cela m’a permis d’avoir des clients dès le départ grâce au bouche-à-oreille. La recommandation est la meilleure des publicités. 

Romain : Bonjour, je suis désolé si ma question peut paraître indiscrète, mais est-ce que ce métier déborde sur votre vie privée ? Avez-vous des horaires fixes ou cela dépend-il des journées ? Travaillez-vous dans le stress ? Est-ce que ce métier permet d'avoir assez de temps libre ? 

Catherine Bertoncello : Nous pouvons difficilement avoir des horaires fixes au quotidien, car nous avons souvent des dates limites à respecter. Il est parfois nécessaire de travailler sur un projet qui arrive en dernière minute. C’est assez fréquent et il faut être réactif. Mais c’est ce qui fait que ce métier est vraiment passionnant. Pour prendre un exemple dans le contexte actuel, les chargés et responsables communication en entreprise et les agences de com ont dû adapter leur activité, mettre en place une communication de crise, dès l'annonce du confinement, pour la plupart. Et ils doivent actualiser leur communication en fonction des annonces et des décisions de la direction de l’entreprise.

Dans l’événementiel, il faut, bien sûr, se rendre disponible pour les événements qui peuvent avoir lieu en soirée, et aussi le week-end. Personnellement, j’arrive à garder du temps libre, mais je cale fréquemment mon emploi du temps perso en fonction de mes événements pro. L’important est de trouver son équilibre.

En ce qui concerne le stress : la gestion du stress fait partie du métier, notamment dans l’organisation d’un événement, même si tout est planifié en amont, il y a toujours une part d’imprévu ! Dans ces moments-là, il ne faut pas perdre du temps sur le problème, mais réagir tout de suite pour trouver des solutions, car il y en a toujours. 

Cécilia : Pourquoi avoir décidé de lancer votre propre agence de communication ? Et en période de Covid ou même à d'autres moments de l'année plus creux en termes de projets événementiels, n'est-ce pas trop difficile de maintenir son activité et d'en vivre ? 

Catherine Bertoncello : Dès la fin de mes études, j'ai souhaité monter une agence de com pour pouvoir conseiller les petites structures dans leur communication. Cependant, il me semblait ne pas avoir assez d'expérience pour être entièrement crédible. J'ai donc préféré me faire un maximum d'expérience dans différentes entreprises. Après une dizaine d'années d'expérience, j’ai décidé que le moment était venu pour moi de voler de mes propres ailes ! Je suis contente d'avoir fait cela dans ce sens, cela me permet de m'appuyer sur les connaissances acquises pendant mes années au sein de services de communication de différentes entreprises.

En période de Covid, la partie communication événementielle de mon activité est compliquée, car je n'ai pas la possibilité d'organiser des rassemblements avec des personnes. Cette partie est donc en pause. Heureusement, mon agence propose aussi des services en stratégie de communication. J'ai actuellement des clients qui ont du temps à consacrer à leur stratégie de communication, donc cela me permet de continuer de travailler sur cette activité-là. Mais j'espère pouvoir reprendre l'événementiel dès que possible.

Sur une année normale, l'activité fluctue en fonction des moments. Mais en général les périodes de grosse activité permettent de compenser les autres. Au final, j'arrive à "lisser" mes revenus. 

Laure : Bonjour, j'aimerais savoir en quoi consiste exactement votre métier, ce que vous faites au quotidien ... 

Utilisateur30 : Pouvez-vous nous décrire une de vos journées types ?  

Clothylde : Bonjour, je suis en seconde et j'aimerais connaître votre journée type et votre salaire de début de carrière. Je vous remercie.  

Catherine Bertoncello : Les journées ne se ressemblent pas ! Je peux vous donner plusieurs exemples.

Journée type au bureau :
- gestion des emails reçus, envoi d’emails et appels des différents prestataires, partenaires, clients et prospects ; je passe beaucoup de temps au téléphone !
- planification des projets,
- temps de réflexion, créa et rédaction,
- administratif (devis, facturation, comptabilité).
J’ai toujours plusieurs projets en parallèle. Je fais beaucoup de listes pour être sûre de ne rien oublier.

Journée avec des rendez-vous :
- rendez-vous de travail avec un client (environ 2 heures),
- rendez-vous avec un prospect : présentation de l’agence, bilan des besoins.

Journée type avec un événement :
- vérification des points de dernière minute (il y a beaucoup d’imprévus dans l'événementiel…),
- vérification du matériel, boîte à outils...
Je passe mon temps, soit au téléphone s’il manque des choses, soit à vérifier que tout est installé à la bonne place… Pendant l’événement, il faut tout vérifier en permanence. Parfois il faut trouver un plan B en direct (mauvaise météo pour un événement à l'extérieur, retard d’un prestataire…).

En ce qui concerne le salaire de mes débuts : environ 1 600 € net = 2 100 € brut.

 

Anaïs : Il vous arrive de gérer combien de projets en même temps ? 

Catherine Bertoncello : Au minimum, ce sera 5 ou 6 projets en même temps. Au maximum, une douzaine ! 

Béatrice : Quelles sont les qualités indispensables pour travailler dans la communication ? 

Catherine Bertoncello : Sens du contact, aisance rédactionnelle, créativité, sens de l’organisation.

Iloé : Est-ce que vous travaillez en équipe ou seule ? 

Catherine Bertoncello : Toujours en équipe, même si je suis seule dans mon agence et que j’ai besoin d’avoir des moments pendant lesquels je travaille seule. Tous les projets se font en équipe, soit avec mes clients, soit avec des prestataires et partenaires. La communication est avant tout un métier de contact et de relationnel. C’est une des caractéristiques qui m’ont donné envie de faire ce métier. Il y a des échanges permanents. Je fais souvent le parallèle avec un chef d’orchestre : il est indispensable, mais sans les musiciens, il ne fera pas grand-chose. La communication, c’est un véritable travail d’équipe. 

Utilisateur23_1 : Bonjour. Cela m'arrive de tomber sur des profils de post "chargé de communication événementielle" ou "directeur d'agence événementielle et communication". Pourquoi associer en permanence ces deux appellations ? Même si dans l’événementiel il y a de la communication, ce ne sont pas deux métiers bien distincts pour vous ? 

Catherine Bertoncello : La communication événementielle est une partie du travail de directeur ou chargé de communication. En effet, on peut être chargé de com et avoir fréquemment des événements à organiser et, parallèlement, faire du rédactionnel et divers autres aspects de la communication. Il existe aussi des agences spécialisées dans l'événementiel où l’on ne fait que ça. Mais pour moi les deux métiers sont complémentaires, car dans l'événementiel, on peut avoir besoin de rédiger un texte, faire appel à un graphiste pour le carton d'invitation, etc. Il faut donc connaître tous les ressorts de la communication pour mener un événement de A à Z. 

Potier Sophie : Bonjour je suis actuellement en Bachelor management de projet web, spécialité web design. L’année prochaine, j’entame un Master en communication digitale et stratégie social média, j’aurais voulu en savoir plus sur votre métier, car c’est vers celui-ci que j’aimerais me tourner dans l’avenir. Merci pour votre réponse. Cordialement, Sophie Potier.

Catherine Bertoncello : Je partage mon activité en plusieurs volets :
- la stratégie de communication,
- l'organisation d'événements,
- l'animation.

La stratégie de communication, c'est un bilan de la communication de l'entreprise, et proposer une optimisation des outils de communication, en fonction des cibles et des objectifs de communication.

L'organisation d'événements, c'est, par exemple, une entreprise qui souhaite inviter des clients (100 à 500) pour fêter l'anniversaire de l'entreprise. Là, mon rôle est de tout organiser, de la conception à la location de la salle, choix du traiteur et des animations et, enfin, être présent le Jour J pour suivre et s’assurer que tout se passe bien : être le chef d'orchestre des différents prestataires.

L'animation consiste à être le fil rouge d'un événement, c'est-à-dire, par exemple, pour une table ronde, poser les questions aux intervenants, relancer les temps de parole ; pour une remise de prix, faire venir les personnes sur scène, veiller au timing et à la fluidité de l'événement. 

Iloé : Quels sont les points négatifs et positifs de ce métier ? 

Catherine Bertoncello : Pour les points négatifs, je ne suis pas très objective, car j’adore mon métier. Mais je dirais : imprévus, horaires. Points positifs : un métier d’échange et de contact, qui demande beaucoup de créativité et d’organisation. Les réalisations sont visibles. Enfin, c’est un métier très complet. On ne s’ennuie jamais. 

Maxime : Bonjour, j'aimerais avoir des renseignements sur le métier du community manager.   

Catherine Bertoncello : Le community manager est un animateur des réseaux sociaux.
Le community management fait partie d'une stratégie de communication, et il m'arrive de préconiser de gérer cet aspect réseaux sociaux et de déterminer une ligne éditoriale en la matière. Je vous incite à consulter la fiche dédiée sur le site Onisep.fr

Anaëlle : Bonjour, plusieurs domaines m'intéressent dans la communication. Si je synthétise, je pourrais dire que j'aimerais travailler en direction de l’aménagement et de la mise en valeur du territoire (collectivité, tourisme, offres culturelles) à travers l’audiovisuel, l’événementiel ou les relations publiques. Sauriez-vous quels métiers et quelles formations pourraient être susceptibles d'englober la plus grande partie de mon souhait ? 

Catherine Bertoncello : Bonjour. Je vous suggère un cursus en communication générale (école de communication ou université, cursus information et communication) au minimum une licence, puis vous pouvez vous spécialiser en Master avec des options en audiovisuel, événementiel, et/ou Relations publiques. Dès le début de votre formation, je vous conseille de privilégier les stages dans le secteur qui vous intéresse (collectivité, tourisme, culture). Dans la formation des métiers en communication, les stages sont, selon moi, décisifs. Il faut en faire un maximum et bien les choisir. 

Utilisateur33 : Bonjour. Est-ce que vous travaillez seule ou avez vous des salariés ?
Cordialement. 

Catherine Bertoncello : J'ai fait le choix de travailler seule. Je n'ai donc pas de salariés, mais je travaille avec un réseau de prestataires. 

Corinne Desborde : Comment avez-vous procédé pour monter votre agence ? Avez-vous eu un accompagnement ? Si oui lequel ? 

Catherine Bertoncello : J’ai monté mon agence après une dizaine d’années d’expérience dans plusieurs domaines de la communication. Je n’ai pas eu d’aide au moment de la création, car j’étais en CDI dans une entreprise privée. J’ai fait une demande de congé sans solde pour création d’entreprise. Je n’avais donc pas de revenus. Avec 10 ans d’expérience, j’avais une bonne connaissance du secteur et du marché des agences de communication dans la région (Auvergne-Rhône-Alpes), et j’avais un très bon réseau. 

Anaïs : J'aimerais connaître votre meilleur souvenir dans ce métier ? Quel a été votre projet préféré ? 

Catherine Bertoncello : L’événementiel a quelque chose d'addictif. J’apprécie les différentes phases :
- La préparation : c’est le moment où l’on peut faire preuve de créativité, mais en même temps de beaucoup de rigueur pour ne rien oublier. On doit maîtriser chaque minute de l’événement.
- Le jour de l’événement : il y a toujours des choses à régler ou finaliser le Jour J. Cela passe très vite. Il faut faire preuve de réactivité et parfois d’inventivité. Tout repose sur vous.
- La fin de l’événement : c’est l’aboutissement de plusieurs semaines ou mois de travail. On ressent de la satisfaction quand les participants ont passé un bon moment, sans avoir remarqué que vous avez couru un peu partout ! 

Anaïs : Avez-vous mené des projets à l'étranger ? Est-il nécessaire de parler couramment plusieurs langues ? 

Iloé : Avez-vous eu des projets à l'étranger ? 

Catherine Bertoncello : Cela va dépendre de votre entreprise ou de votre agence. Tout est possible. Dans tous les cas, c’est toujours un plus de parler anglais.

En tant qu’agence de communication, je suis basée sur la région Auvergne-Rhône-Alpes. Je reste dans la région et parfois à Paris, mais pas de projets à l’étranger.

À Disneyland, en gestion de projet Internet, une grande partie de mes collègues (en Europe) s’occupaient du marketing des pays au sein même des pays : en Angleterre, en Italie, en Espagne, etc. Nous avions l’habitude de communiquer par email en anglais, quelquefois par téléphone, et ils venaient de temps en temps à Paris.

Un autre exemple : une agence à Clermont-Ferrand organise des team buildings. Parfois ces événements se font à l’étranger, et pour tout organiser sur place, il faut au minimum parler anglais.

Les responsables communication dans les entreprises françaises qui ont des marchés dans le monde entier doivent parler anglais au minimum. 

Alexia : Selon vous, un cursus en école privée est-il plus avantageux dans le milieu qu'un cursus universitaire ?  

Béatrice : Quelles spécialités choisir en 1re ? Pouvez-vous nous parler de vos études et des meilleurs choix d'études pour travailler dans le secteur de la communication ?

Catherine Bertoncello : Selon moi, pas de meilleur choix, car les écoles peuvent être inabordables financièrement pour certains. C’est la motivation, les choix des stages et options qui feront la différence. 

Rosa : Vers quels types de métiers s'orienter quand on est intéressé par le marketing stratégique (par la stratégie de communication, l'image de marque), mais aussi par le marketing opérationnel ? 

Catherine Bertoncello : Chargé ou responsable en communication commerciale. Peut-être aussi, community manager, dans le digital. Le marketing et la communication sont étroitement liés. Selon moi, la communication commerciale permet de réunir les 2 disciplines.

Formation possible : cursus com avec des options/spécialisations en marketing. Ou l'inverse : formation en marketing avec options com, ou encore, école de commerce... 

Utilisateur16_1 : Bonjour ! J'ai eu un BTS Management des unités commerciales et je suis à la recherche d'une alternance pour un bachelor Stratégie de communication. Pensez-vous que n'étant pas issue d'un parcours communication, cela risque d'être compliqué ? Auriez-vous des conseils ? Merci  

Catherine Bertoncello : C'est la lettre de motivation qui fera la différence : il faut montrer à l'entreprise que l'on est motivé. Il arrive de ne pas tout de suite s'orienter dans la bonne voie. Si on décide d'en changer, il faut faire le maximum pour combler ses lacunes. Recherchez dans vos expériences ce qui a un lien avec la communication pour le mettre en valeur. Si on sait qu'on veut faire ce métier et qu'on est fait pour ça, il faut persévérer. 

Utilisateur33 : Dans quel type de locaux travaillez-vous ? 

Catherine Bertoncello : J'ai un bureau chez moi, qui est une pièce indépendante. Et je travaille beaucoup chez mes clients, puisqu’aussi bien pour la stratégie de com que pour la préparation d'événements, on a besoin de se voir physiquement. On fait donc des réunions de deux ou trois heures ou d'une demi-journée dans les locaux de mes clients.

Je pourrais aussi travailler dans des espaces de coworking. Je me suis posé la question. Cependant, je suis beaucoup au téléphone, et j'ai besoin de moments de concentration. Dans un espace avec beaucoup de gens autour, se concentrer peut être difficile. Et je risquerais de gêner les autres en étant tout le temps au téléphone ! 

Jo : Quelles formations faire pour travailler dans l'événementiel, comme organisatrice d'événement, par exemple ?

Catherine Bertoncello : Il existe des formations spécialisées dans l’événementiel (ISEG, EFAP…), à voir sur le site de l’Onisep. Encore une fois, les options/spécialisations et le choix des stages seront déterminants. Dans mon cas, j’ai fait un cursus en com à l’université, et c’est pendant mes stages que j’ai pu découvrir plus concrètement l’événementiel. 

Rosa : Je voudrais travailler dans la stratégie de communication plus tard, mais je ne sais pas vers quel métier me diriger pour mon alternance. Je ne trouve que des alternances en marketing opérationnel ou en tant que chef de projet et j'ai peur que cela me pénalise plus tard en choisissant ces alternances. Que préconisez-vous ?  

Catherine Bertoncello : Je vous conseillerais plutôt chef de projet, qui est une bonne base au métier de responsable de la communication, puisqu'on gère différents projets au quotidien.
Dans votre école, vous apprendrez les bases de la stratégie de communication, en parallèle à l'alternance. 

utilisateur 58 : Les débouchés professionnels sont-ils nombreux ou est-ce difficile de trouver un emploi ?

Solène : Avec la crise que nous vivons actuellement, l'événementiel et la culture vont être très touchés. Pensez-vous que cela aura un impact sur les recrutements dans le domaine dans les mois/années à venir ? 

Catherine Bertoncello : Aujourd'hui, il est bon d'avoir des connaissances dans le digital, en plus du cursus général stratégie de com et événementiel, car ça devient omniprésent et c'est dans ce domaine que l'on trouve le plus facilement des projets.

L'impact de la crise actuelle se fera sentir dans de très nombreux métiers. Il est délicat de faire des pronostics, mais j'espère que les gens auront envie de continuer à organiser des événements, car le contact humain est primordial. On trouvera des solutions pour faire évoluer l'exercice afin de répondre aux exigences de sécurité. On ne peut pas, et on ne doit pas arrêter de faire des événements !

Il est probable que les budgets communication se réduisent. Mais ce sera le cas dans de nombreux autres métiers. Restons optimistes ! Les événements sur lesquels je travaillais pour mai/juin/juillet commencent à être reprogrammés en décembre. J'ai même de nouvelles demandes. Mais, pour le moment, cela concerne seulement la fin d'année. 

Corinne : Intégrer une grande école de communication est-il important ? 

Catherine Bertoncello : Forcément, les grandes écoles permettent d'accéder à un réseau, des partenariats avec de grandes entreprises, ce qui permet de trouver plus facilement des stages, par exemple. Cependant, pour moi, la motivation et l'investissement sont la clé, et même en passant par l'université, on peut faire un très beau cursus. Il ne faut pas se mettre de barrière en se disant qu'on ne sera pas pris. Mieux vaut essayer que regretter plus tard de ne pas l'avoir fait. 

Utilisateur39 : Quelle école me conseillez-vous ? 

Utilisateur16 : Quelles licences conseillez-vous ? Quelles sont les écoles de communication que vous conseilleriez ? 

Catherine Bertoncello : Cela dépend vraiment du domaine dans lequel vous voulez travailler au final. Allez voir les sites des différentes écoles et leurs contenus, et faites votre choix selon. 

Utilisateur16 : Quelles entreprises faut-il viser pour acquérir le plus de bases possible ? 

Catherine Bertoncello : Je trouve bien de faire des stages dans des entreprises de type différent, car on ne va pas y apprendre les mêmes choses. Les pratiques sont différentes dans le privé et le public, par exemple. Dans une très grande entreprise, on sera un maillon de la chaîne, et on se spécialisera sur une compétence précise. Par exemple, à Disney, le service de com comptait 80 personnes. Je n’y ai fait que la com sur Internet. Mais dans une autre entreprise, j'ai travaillé dans un service de 4 personnes et j'ai fait des choses beaucoup plus variées. 

Le Modérateur : Le tchat se termine. Catherine, le mot de la fin ?

Catherine Bertoncello : Pour conclure, je dirais que c'est un métier passionnant. Dans les études, les stages sont très importants. La motivation est vraiment essentielle. Il est important de varier son expérience pour déterminer plus précisément ce qui nous correspond. C'est avant tout un métier de contact humain, et c'est le critère qui m'a fait m'intéresser à ce métier au départ. Merci à toutes et à tous de vos nombreuses questions ! 

Le Modérateur : Merci à toutes et à tous pour votre participation. Merci à Catherine, pour ses conseils et ses réponses. 

Catherine Bertoncello : Bonne fin de journée à tous ! 

Le Modérateur : À la semaine prochaine pour un nouveau tchat, sur le métier de contrôleur.se de gestion. 


À lire aussi

Sur le même sujet

Consultez notre dossier :

  • Communication

Boutique