Électronicien / Électronicienne
automobile

Contrôle de trajectoire ou de vitesse, dispositifs d'aide à la conduite, système de navigation... les applications de l'électronique embarquée à bord des véhicules ne cessent de se perfectionner. Dans ce contexte liées aux nouvelles technologies, le rôle de l'électronicien automobile, technicien high-tech, monte en puissance.
Niveau minimum d'accès :  CAP ou équivalent
Salaire débutant :  1911 €
Statut :  Statut salarié

Synonymes : Électricien/ne automobile

Secteurs professionnels : Automobile, Commerce et distribution, Maintenance

Centres d'intérêt : Je me passionne pour les nouvelles technologies, Réparer, bricoler, j'adore ça

Le métier

Des pannes contrôlées

Injection, boîte de vitesses automatique, airbag, climatisation... toutes ces fonctions sont pilotées par des composants électroniques programmables qui communiquent avec le conducteur en temps réel. Les activités de l'électronicien automobile se sont donc élargies, faisant de lui un technicien pointu, capable d'écouter le conducteur et de transmettre les retours du terrain aux constructeurs.

Du diagnostic à la réparation

L'électronicien automobile assure l'entretien et la réparation de tous les systèmes embarqués. Après réception du véhicule, il établit un diagnostic à l'aide d'un banc de tests ou d'une valise, branchés directement sur l'ordinateur de bord. Il analyse les résultats obtenus et cherche l'origine de la panne... si les résultats ne sont pas parlants. Puis, il procède à la remise en état de l'élément défectueux : changement d'un capteur ou d'une carte électronique, reprogrammation de logiciels, mise à jour régulière des relevés d'anomalies, au minimum entre 2 contrôles techniques ...

Une mise au point avant la route

Il exécute ensuite les réglages recommandés par le constructeur automobile, et vérifie, notamment, le tracé des courbes et graphiques qui s'inscrivent sur l'écran des appareils. La réparation achevée, il effectue les essais pour contrôler le bon fonctionnement du véhicule, puis réalise les dernières mises au point en atelier.

En vidéo

Compétences requises

Méthode et compétences techniques

La complexité croissante de l'électronique embarquée exige de la précision, de la minutie, de bonnes capacités d'analyse, de la méthode et un raisonnement rigoureux pour établir les causes d'une panne. Un dysfonctionnement électronique peut mettre la vie du conducteur et de ses passagers en danger. C'est la raison pour laquelle la maîtrise des outils d'aide au diagnostic et des diverses technologies concernées (électronique, réseaux de communication, éléments d'informatique industrielle...) est indispensable pour assurer des réparations efficaces. Mieux vaut ne pas être allergique aux ordinateurs !

Bonne communication

Attention, les compétences techniques ne suffisent pas. L'électronicien automobile est en contact direct avec la clientèle. Il doit donc aussi savoir communiquer pour expliquer son intervention. L'accueil et l'écoute du client, la facilité à s'exprimer et à argumenter font désormais partie des compétences recommandées et sont très appréciées dans la profession. Il faut aussi parfois faire preuve de patience et de compréhension.

Veille technologique

Dans un secteur de pointe où l'innovation est essentielle, l'électronicien automobile permet aux constructeurs de découvrir des informations difficilement accessibles et pourtant très intéressantes pour faire évoluer leur boîte à outils, et intégrer, au mieux, les évolutions autour des technologies émergentes.

Où l'exercer ?

Au sein d'une équipe

Ce technicien est intégré dans une équipe de maintenance automobile. Il peut, a priori, intervenir sur tous les équipements électroniques. Mais souvent, dans les garages, l'électronique moteur est confiée au technicien de maintenance automobile. Le technicien électronicien prend alors en charge l'électronique de contrôle du véhicule et de tous les systèmes d'aide à la conduite : tenue de route, système de navigation et de guidage, climatisation, suspension...

Avec des outils spécifiques...

La complexité croissante des systèmes embarqués et la nécessité d'interventions rapides rendent indispensable l'utilisation d'outils de diagnostic performants (banc de tests ou valise de diagnostic fournie par le constructeur). L'électronicien automobile maîtrise tous ces appareils qui recueillent l'ensemble des informations provenant des capteurs du véhicule. Informations qui seront ensuite transmises, via Internet, à une base de données pour localiser l'origine d'une défaillance.

...et une assistance informatique

Les appareils permettent également d'accéder à la documentation technique, en indiquant, par exemple, comment fonctionnent les calculateurs. Ils apportent ainsi une véritable assistance aux électroniciens automobiles.

Les études

Après la 3e

2 ans pour préparer le CAP maintenance des véhicules ; 3 ans pour le bac pro maintenance des véhicules.

Après le bac

2 ans pour obtenir le BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique ou maintenance des véhicules ; 3 ans pour le BUT génie électrique et informatique industrielle ; une licence pro maintenance et technologie ; métiers de l'électronique ; organisation, management des services de l'automobile.

CAP ou équivalent

bac ou équivalent

bac + 1

bac + 2

bac + 3

Emploi et secteur

Perspectives favorables

Les équipements électroniques représentent entre 25 % et 30 % du prix d'une automobile. Et l'émergence des véhicules électrifiés (hybrides et électriques) rend incontournables l'informatique et l'électronique. Une opportunité pour les professionnels de la réparation qui spécialisés dans ces technologies, car ils sont très recherchés.

En concession et succursale

Près de 28 % des 150 000 salariés des entreprises des services de l'automobile travaillaient dans la réparation en 2019, avec une hausse continue des emplois depuis 2014. Le technicien électronicien est recruté par les concessionnaires (représentants d'une marque comme Renault, Peugeot ou Citroën, sur une zone géographique donnée) et dans les succursales (garages appartenant à une marque). L'embauche est moins importante chez les artisans réparateurs indépendants.

Des possibilités d'évolution

Par la suite, ce technicien spécialisé peut accéder à un poste d'expert en diagnostic. Mais il peut aussi choisir de devenir conseiller technique et assurer la formation continue des réparateurs. Des postes qui demandent généralement un niveau bac + 2 (BTS) ou bac + 3 (licence professionnelle, BUT).

Secteur

Salaire du débutant

À partir du 1911 euros brut par mois.