En BMA (brevet des métiers d’art) après un CAP, Nils et Iandy, sont inscrits au CFA La bonne graine de Paris (75). "L’apprentissage, c’est pouvoir apprendre un métier auprès de professeurs qui sont avant tout des professionnels. Pour nous, ce sont des sources d’information intarissables."
Apprentis en 2e année de BMA ébéniste au CFA La bonne graine de Paris (75).
Les inséparables… c’est ainsi qu’on les appelle au CFA (centre de formation d'apprentis). Nils et Iandy se sont rencontrés en CAP. Le premier avait d’abord choisi d’étudier la lutherie. "Mais personne ne voulait d’un apprenti qui ne connaissait rien au travail du bois !" Quant à Iandy, deux personnes l’ont aidé à faire "le bon choix" : "d’abord ma mère, la première à m’avoir parlé d’ébénisterie. Puis un ébéniste que j’ai rencontré et qui m’a beaucoup inspiré".
Du CAP au BMA
Au CFA, ils font pour la première fois l’expérience de l’apprentissage : "un bon chemin pour parvenir à son objectif quand on sait quel diplôme on veut décrocher". En CAP, ils découvrent tout le travail du bois : les essences, les variétés, les couleurs… Tous deux veulent pousser plus loin, ils enchaînent alors en BMA (brevet des métiers d'art). "C’est une recherche plus poussée, on va par exemple expliquer les modes de l’époque en fonction du contexte historique…"
Créer son entreprise ?
Ils ne cessent de vouloir se perfectionner, et pas forcément dans les mêmes spécialités. Tout comme son maître d’apprentissage, Iandy, en plus du bois, travaille aussi le métal. Nils, lui, s’intéresse de plus en plus au travail du cuir. Un vrai plus si, comme ils le souhaitent, ils créent ensemble une entreprise de mobilier. Iandy : "Moi je suis plutôt dans la fabrication, lui dans la finition. On est très complémentaires."
Leur métier en images : ébénistes
Un mot pour finir ?
Nils se souvient qu’en arrivant en CAP, il n’avait jamais touché un bout de bois de sa vie. "Je croyais que c’était un métier qui se transmettait de père en fils. C’est complètement faux."