Offre de formation
Les CMI (cursus master en ingénierie) sont proposés dans 24 universités du réseau Figure®. Ils portent sur 16 domaines de spécialités et proposent 75 parcours au total.
C'est dans les secteurs des produits et des systèmes de production qu'ils sont les plus nombreux : biotechnologies, chimie, électronique-énergie électrique–automatique, énergie, environnement, génie civil, géosciences, informatique, mathématiques, mathématiques-informatique, mécanique, physique, sciences et génie des matériaux.
Mais ils se déploient également dans les secteurs des services : économie et finance, édition et multimédia, géographie et aménagement.
Admission
L'entrée en CMI est sélective. Les candidatures s'effectuent via la plateforme nationale de préinscription en 1re année de l’enseignement supérieur, Parcoursup (rubrique "Cursus master en ingénierie"). Les lycéens sont sélectionnés sur dossier (résultats de 1re et terminale, niveau d’anglais, appréciations des enseignants, lettre de motivation), puis entretien avec les responsables du cursus.
Les CMI s’adressent aux bacheliers généraux ayant suivi les spécialités scientifiques attendues pour la licence associée au CMI. Certains d'entre eux admettent parfois des bacheliers STL ou STI2D. Dans les spécialités des secteurs des services, les bacheliers généraux avec des spécialités non scientifiques sont également recrutés.
Exceptionnellement, des passerelles sont possibles en début de cursus pour des étudiants de licence, de CPGE et de BUT, après analyse du parcours suivi.
Organisation des études
Le CMI se déroule en 5 ans dans l'une des universités du réseau Figure®.
Les étudiants en CMI suivent les cours de licence et de master, mais bénéficient d’activités supplémentaires, en petits groupes. Leur parcours comprend 6 ECTS en plus chaque semestre (soit environ 60 heures) d'enseignements complémentaires et d’activités de mise en situation. Il faut donc être prêt à suivre une formation exigeante et à fournir une quantité importante de travail personnel.
Au programme
Le programme, élaboré en lien avec les entreprises du secteur concerné, comprend quatre composantes :
- des enseignements de spécialité qui permettent d'acquérir une expertise dans le secteur visé (50 % du programme) ;
- des disciplines fondamentales communes à plusieurs spécialités (par exemple mathématiques, physique, chimie), qui apportent les prérequis nécessaires et développent les capacités d’analyse et de synthèse (30 % du programme) ;
- des compléments scientifiques et techniques nécessaires à la spécialisation et à l’acquisition de compétences numériques (10 % du programme) ;
- des compétences organisationnelles, sociales et environnementales permettant aux étudiants de développer autonomie et esprit d’équipe, de comprendre les environnements professionnels et de prendre en compte les enjeux sociétaux (20 % du programme).
Professionnalisation
En CMI, la pédagogie met l'accent sur l'apprentissage actif par projets. Tout au long du cursus, les étudiants ont de nombreuses mises en situation en centres de recherche et en entreprises, seuls ou en équipe.
L’étudiant doit passer au moins 28 semaines en stage, dont 14 au minimum en entreprise.
Les enseignements sont dispensés par des professionnels du secteur concerné, des enseignants, des enseignants-chercheurs et des chercheurs d’organismes nationaux.
Validation des études
La validation s’effectue sur contrôle continu, examen final, ou en combinant l’un et l’autre. Les stages doivent également être validés. Le redoublement n'est pas de droit. Un étudiant qui ne valide pas son semestre sort du cursus et peut rejoindre le cursus de licence ou master support.
Les étudiants inscrits dans un CMI obtiennent les diplômes nationaux de licence et de master.
Pour obtenir le label national CMI-Figure, ils doivent aussi valider les enseignements supplémentaires propres au CMI, et attester d’un niveau d’anglais, d'une durée de stages réalisés en entreprises et d’une mobilité internationale.
Certains cursus ont reçu un label européen EurAce.
Et après ?
Les diplômés de CMI s'insèrent facilement sur le marché de l'emploi, sur des fonctions d’ingénieurs ou de cadres scientifiques et techniques dans leur domaine de spécialité, dans des entreprises ou des laboratoires de recherche.
Il est aussi possible de poursuivre des études. 40 % des diplômés préparent ainsi un doctorat, diplôme à bac + 8 du domaine de la recherche.