Ma première année en...

Licence CMI mécanique

Cursus master en ingénierie

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Avec comme rêve de devenir ingénieure dans l’aéronautique et le spatial, Charlotte a choisi un CMI (cursus master en ingénierie) en mécanique, à Sorbonne université. Première étape de cette formation sélective en 5 ans : la licence et son programme renforcé en sciences. La jeune étudiante nous décrit sa 1re année, plus que motivée.

Pourquoi avoir choisi cette licence CMI mécanique ?

En stage de classe de 3e, Charlotte connaît sa première expérience en milieu professionnel, dans une unité de production de pétrole et de gaz. L’occasion pour elle de découvrir différentes facettes de l’ingénierie : l’électronique, la programmation, la mécanique, etc. Après son bac en sciences, elle visite plusieurs écoles d’ingénieurs et universités à l’occasion de leurs JPO (journées portes ouvertes). "Je recherchais une formation scientifique ouverte sur le monde de l'entreprise. C’est en licence CMI que j’ai vraiment réussi à me projeter. Surtout, j'ai trouvé les locaux de l'université très sympa." L’entretien de motivation avec les responsables a conforté son choix. Quant à la spécialité mécanique, c'était pour elle une évidence, liée à sa passion pour le secteur aéronautique et spatial.

Ce qui change par rapport au lycée ?

Mécanique, électronique, informatique ou encore histoire des techniques : Charlotte découvre de nouvelles matières. "Le programme est beaucoup plus dense qu’au lycée. Les cours de mathématiques et de physique sont plus approfondis. Ils sont suivis de TD (travaux dirigés), des séances d’exercices où l'on utilise le cours pour faire une démonstration mathématique par exemple." En anglais, l’accent est mis sur la prononciation et l’apprentissage d’un vocabulaire technique. Par ailleurs, les étudiants sont plus autonomes qu’au lycée. "Les professeurs nous responsabilisent, en nous considérant comme des adultes, mais ils sont là pour nous aider." En revanche, Charlotte n'est pas dépaysée en termes d'effectifs, étant dans une classe de 22 élèves. De quoi faciliter les apprentissages.

Les matières qui plaisent le plus ?

C’est la mécanique du vol qui fait rêver Charlotte. "Les exercices de travaux dirigés sont concrets, comme calculer la portance nécessaire à un avion pour voler. J’aime aussi beaucoup l’électronique. J’étudie les capteurs, les différents circuits et on apprend à analyser les résultats d’un oscilloscope, par exemple." Elle est impatiente maintenant de travailler sur les projets qui débuteront au 2nd semestre, tel que fabriquer un gyroscope. Les étudiants mettront en place des expérimentations et devront résoudre des problèmes de sciences de l’ingénieur. "On a commencé à aborder la métrologie (pour prendre des mesures) qui nous servira dans nos projets. Ce sera du travail personnel, par groupe de 2 à 3 élèves."

À quel rythme de travail a-t-il fallu s’adapter ?

Le niveau d’exigence est plus élevé que dans une licence "classique", comme le décrit Charlotte, qui a su s’organiser. "Il faut s'entraîner régulièrement pour ne pas se faire prendre par le temps." Elle rentre chez elle vers 19 h puis travaille au moins 3 à 4 heures par soir en semaine, et environ 6 heures par jour le week-end. "Je révise les cours magistraux, effectue des recherches Internet complémentaires et fais les exercices de TD demandés régulièrement." La fin de semaine est dédiée à ses activités personnelles : violon, chant et plongée sous-marine en club. 

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Charlotte reconnaît que les journées sont longues, de 8 h à 18 h, et son temps de trajet, fatigant. "C'est en informatique que j'ai le plus de difficultés. Au lycée, mon ordinateur me servait juste à faire mes devoirs et je n’avais jamais touché à la programmation." Les travaux pratiques de programmation notamment l’ont aidée à passer le cap. "Je travaille parfois les cours en bibliothèque universitaire avec ma marraine, une étudiante de L2." Une association CMI accompagne aussi les étudiants de 1re année, pour les soutenir dans leur travail ou pour faciliter leur intégration, en organisant des évènements.

Et après la licence CMI mécanique ?

La jeune étudiante a déjà trois pistes d’entreprise pour réaliser son stage de fin d’année, de 6 semaines au minimum. En dernière année de licence CMI, Charlotte effectuera un semestre obligatoire à l’étranger, où elle suivra des cours dans une école partenaire. "C’est très important d’avoir cette ouverture à l’international en tant qu’ingénieur. J’ai choisi d’étudier en Allemagne, à Munich, une ville qui m'attire. Je poursuivrai mes études en master CMI, en me spécialisant dans la mécanique des fluides, pour travailler dans l’aéronautique et le spatial."

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Les locaux de l’université, ouverts sur l’extérieur, ont motivé Charlotte dans son choix d’établissement.

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En amphi de mathématiques, le professeur prend parfois exemple sur des objets de la vie quotidienne pour expliciter un théorème.

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Les cours sont appliqués en cours de travaux dirigés, l’occasion de travailler avec le professeur des points difficiles à assimiler.

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Charlotte passe au tableau résoudre un exercice, avec le reste de la classe.

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Parrainée par une étudiante de L2, Charlotte profite de ses heures de libre pour travailler les cours à la bibliothèque universitaire.

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Après la licence CMI mécanique, Charlotte prévoit de poursuivre ses études en master CMI, en se spécialisant dans la mécanique des fluides.


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