Ma première année en...

Licence droit

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Les études de droit, Sonia y pensait depuis longtemps, sans savoir à quoi s’attendre une fois sur les bancs de l’université. Inscrite en 1re année de licence à Grenoble, elle a découvert une discipline exigeante mais passionnante ! Nouveau vocabulaire, nouvelle méthodologie, organisation et travail personnel… l’étudiante s’est beaucoup investie pour réussir. Rencontre.  

Pourquoi avoir choisi la licence de droit ?

"J’étais attirée par la discipline, mais comme à l’époque on ne l’abordait pas du tout au lycée, le contenu de la formation restait assez flou…". Lorsqu’elle décide de s’engager dans des études de droit, Sonia se renseigne donc sur les débouchés offerts. "Je suis intéressée par le métier d’avocat, mais ce n’est qu’une idée. J’ai vu que divers professions sont accessibles avec une formation juridique. Cet aspect a joué dans mon choix d’orientation".

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Rapidement, Sonia identifie les principales difficultés auxquelles elle va devoir faire face. "Il faut acquérir certaines bases dès la 1re année, notamment la question du vocabulaire juridique, complètement nouveau. J’ai eu des difficultés à utiliser le terme approprié au bon moment, or la terminologie est essentielle, il faut la maîtriser !". Pour pallier cette difficulté, Sonia prend l’habitude de noter d’emblée le bon terme pendant le cours, plutôt que le mot qu’elle aurait spontanément utilisé… Autre obstacle à la réussite : le fait "d’accrocher" avec certaines matières, et beaucoup moins avec d’autres ! "J’ai moins de facilités, par exemple, avec les relations internationales, alors que l’histoire des institutions me passionne ! Certains cours sont plus techniques, plus informatifs, moins évidents à aborder. Personnellement, j’ai dû travailler davantage les matières me posant des difficultés".

À quel rythme de travail a-t-il fallu s’acclimater ?

En droit, le programme compte entre 25 et 30 heures de cours par semaine… et presque autant de travail personnel. "Dès les premiers jours de L1, il faut travailler très régulièrement, car le retard pris ne se rattrape pas... Au 1er semestre, je passais 30 heures par semaine à revoir mes cours, à la maison… Les travaux dirigés, hebdomadaires, implique d’effectuer des recherches chez soi, et d’une manière générale, il est utile de reprendre et de retravailler les matières que l’on maîtrise ou que l’on apprécie peu".

Ce qui change par rapport à la terminale ?

Comme la plupart des lycéens, Sonia a d’abord été surprise par le type d’encadrement, bien différent de celui du lycée. "En début d’année, je me suis retrouvée dans un amphi avec 300 autres étudiants, même si ça ne dure pas car ceux qui ne sont pas vraiment motivés ou prêts à travailler abandonnent rapidement. Ce qui change vraiment, c’est qu’on nous considère comme des adultes responsables que personne n’oblige à travailler ! C’est donc à nous d’être rapidement autonomes, matures, tout en demandant de l’aide lorsqu’on ne comprend pas un point précis. Il faut savoir se manifester en cas de difficultés". En droit, Sonia a découvert une nouvelle méthodologie, jamais abordée au lycée. "J’étais en Terminale L, mais l’argumentation juridique n’a vraiment rien à voir avec une dissertation de français. Il ne suffit pas d’apprendre des textes, il faut comprendre un raisonnement juridique, une façon d’aborder la matière. Tout est nouveau quand on arrive en droit !"

Et après ?

Si devenir avocate reste une voie possible pour Sonia, elle ne ferme aucune porte. "Ce métier n’est pas simple d’accès, donc je verrai. Pour le moment je suis très agréablement surprise par la diversité des cours de L1". Au-delà des 3 grandes matières fondamentales (l’histoire des institutions, le droit constitutionnel et le droit civil), le programme permet d’aborder l’introduction aux grands systèmes juridiques dans le monde, le droit religieux, les relations internationales… "Il y a déjà des matières que je préfère à d’autres, mais il m’en reste beaucoup à découvrir, l’année prochaine". Pour le moment, l’histoire du droit motive tout particulièrement Sonia, qui n’a pas de préférence entre droit public, droit privé. La L2 l’aidera à approfondir les différentes branches du droit, notamment le droit pénal, administratif, fiscal… "Ces années de licence sont complémentaires et ce sont elles qui vont me permettre de mieux cerner un projet d’orientation".


À lire aussi

Sur le même sujet

Boutique