Ma première année en...

Licence sciences sociales

Image d'illustration, crédit photo ci-après

C’est avec une grande soif de connaissances et d’autonomie que Sarah est entrée en 1re année de licence sciences sociales à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Retour d’expériences d’une étudiante épanouie tant par son choix d’orientation que par la vie universitaire.

Pourquoi avoir choisi la licence sciences sociales ?

L’histoire a longtemps été sa discipline préférée. En classe de 1re, Sarah a d’ailleurs participé au Concours national de la Résistance et de la Déportation pour lequel elle a effectué un voyage d’études à Auschwitz. "Cette même année, les attentats de Charlie Hebdo suscitaient de nombreux débats en classe, ajoute-t-elle. Ces événements m’ont donné envie de mieux comprendre les enjeux socio-politiques mondiaux. Attirée par la sociologie, la psychologie, la philosophie, l’histoire, l’anthropologie et les sciences politiques, j’ai choisi la licence sciences sociales qui aborde toutes ces matières, avec l’objectif d’accéder à un master en sciences politiques ou en gestion des risques."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Sarah était impatiente de quitter le lycée. Habituée à travailler seule, elle s’épanouit pleinement à l’université. "Un nouvel environnement, une grande liberté, des matières jusqu’alors inconnues… j’aurais pu me sentir perdue, bien au contraire ! Les professeurs restent très disponibles, en cas de besoin il ne faut pas hésiter à les solliciter pour trouver les informations recherchées" conseille-t-elle. Les échanges occupent d’ailleurs une place importante dans ce cursus : "Outre les débats en cours, il y a régulièrement des travaux à effectuer en groupe. Pour travailler en binôme ou en trinôme, il n’est pas nécessaire d’avoir la même opinion mais la même méthode de travail et une grande ouverture d’esprit pour confronter nos réflexions de manière constructive. Ce n’est pas évident".

À quel rythme de travail a-t-il fallu s'acclimater ? 

"Peu d’heures de cours mais un important travail personnel, pour moi c’est un vrai plaisir. Une journée, les cours s’enchaînent à un rythme effréné et j’ai à peine le temps de grignoter en changeant de bâtiment, un autre j’ai un seul cours magistral et je suis libre dans mon organisation de travail." Pour certains TD (travaux dirigés), la jeune étudiante doit préparer des dossiers : "j’apprécie de me pencher sur un sujet concret pendant plusieurs semaines et de pouvoir m’avancer. En revanche dans d’autres cours, les professeurs nous transmettent, via une plateforme Internet dédiée, des sujets de devoirs quelques jours avant le rendu et là, pendant une semaine le rythme s’accélère. En somme, pas de routine." résume-t-elle.

Qu'est ce qui change par rapport à la terminale ?

"À l’université, il n’y a plus de contrôles aussi régulièrement. La restitution des connaissances change complètement de forme. Il n’y a plus d’exercices tel qu’on les a connus, ni de consignes sous forme de questions/réponses. Il s’agit davantage de faire part d’une analyse issue d’une réflexion. L’important est de montrer qu’on a bien compris la problématique et qu’on est capable de déconstruire nos idées reçues et nos acquis socio-culturels pour mettre en perspectives nos idées à plus grande échelle."

Quel avis sur la licence sciences sociales ?

Pour Sarah, aucun doute, elle était faite pour cette filière. "L’anthropologie et la sociologie sont la continuité des matières littéraires enseignées au lycée. En revanche, la philosophie diffère de la terminale : la réflexion et l’expression de points de vue sont privilégiés et la méthodologie allégée. Quant aux matières optionnelles, elles occupent une part importante de l’emploi du temps en 1re année et permettent au besoin de revoir son orientation. Avec un goût prononcé pour les matières enseignées, des capacités d’analyse et de synthèse, la réussite est au rendez-vous, même pour les esprits moins "scolaires" ", affirme-t-elle.