Ma première année en...

Licence électronique, énergie électrique, automatique

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Passionnés de robotique, Fabio et Axel ont fait le choix de la licence électronique, énergie électrique, automatique à l'université de Reims Champagne-Ardenne. Surpris par la diversité des matières et la multitude de formules à apprendre, mais motivés par des enseignements en prise avec le réel, les deux étudiants racontent leurs débuts.

Pourquoi avoir choisi cette licence ?

Bachelier général, Fabio est accepté dans trois licences : mathématiques, informatique et électronique, énergie électrique, automatique. Il opte pour la dernière car "les matières sont tournées vers l'avenir, dans la robotique et les automatismes". Il y voit des perspectives professionnelles supplémentaires. Axel, lui, y trouve sa voie après avoir abandonné sa licence STAPS pour cause de blessure, puis un BTS négociation et digitalisation de la relation client qui ne lui convient pas. "Cette licence correspondait à mes ambitions et constituait la suite logique de mon bac orienté sciences de l’ingénieur", analyse-t-il avec le recul.

Qu’est-ce qui change à l’université ?

Les deux étudiants sont surpris par l’autonomie que la fac demande. "On doit s'acclimater rapidement car il y a beaucoup de matières, toutes différentes", se souvient Axel. Au programme de la 1re année : mathématiques, physique-chimie, circuits électriques, électronique, mécanique et outils numériques. "On s'attendait à des amphis pleins à craquer en arrivant à la fac. Or, on est 40 au maximum dans notre licence", s'étonne Fabio. Autre surprise : il n'y a pas de partiels, mais un contrôle continu ponctué par des devoirs surveillés en cours de semestres et d’autres terminaux. Avec, au 1er semestre, des cours-TD intégrés, durant lesquels le professeur peut donner des exercices à tout moment.

Quelles sont les matières préférées ?

Les cours de mathématiques et de physique car "ils se rapprochent du réel. On calcule notamment la force de frottement et l'énergie potentielle de pesanteur d'un remonte-pente", détaille Axel. Il apprécie aussi de concevoir un volant de formule 1 sur le logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) Solidworks. De son côté, Fabio s'épanouit dans la pratique avec les six TP (travaux pratiques) du 2nd semestre. En logique, il crée des programmations pour signal ; en physique, il mesure les ondes sonores, calcule l'énergie d'un ressort et la force électro et magnétostatique dans des condensateurs. Tous deux sont aussi motivés par l'UE (unité d'enseignement) projet professionnel et son module de rédaction de CV et lettre de motivation.

Quelles sont les principales difficultés ?

À l'unanimité, c’est l'électronique et ses formules, dont les trois de base sont la loi d'Ohm, des mailles et des nœuds, qui demande de s’accrocher. "Si on ne saisit pas une notion de calcul, permettant par exemple de passer aisément d'un circuit simple à un circuit compliqué avec plusieurs composants, ça devient difficile pour la suite", prévient Axel. Fabio trouve que, dans cette matière, les formules, les théorèmes, les lois, les propriétés et les principes de calculs sont enseignés de façon "trop théorique" au 1er semestre. Sinon, Axel n'a pas accroché avec les cours de chimie générale, qui sont obligatoires au 1er semestre dans le cadre du portail commun avec la licence physique-chimie.

Et après ?

Axel espère intégrer la filière génie électronique et robotique de l'école d'ingénieurs Eisine, pour devenir ingénieur dans l'automobile, puis plus tard chef d'entreprise dans le domaine de la robotique et des automatismes. Il sait que les admissions, qui s’effectuent dès la fin de 2e année de licence sur dossier, entretien et tests, retiennent les meilleurs étudiants. Son camarade hésite entre suivre un master électronique, énergie électrique, automatique ou tenter lui aussi une école d'ingénieurs, en "génie électronique et robotique" à l'Eisine ou en "automatique, informatique industrielle" dans une autre école.

Un conseil pour les futurs étudiants ?

Ce serait notamment de s’organiser et d’être proactif. Ainsi, Fabio pousse les recherches en électrotechnique à la BU (bibliothèque universitaire) ou sur le Web. Et il n'hésite pas à poser des questions aux professeurs en fin de cours ou à échanger avec eux par mail. Axel, lui, synthétise ses cours sur fiche, refait les exercices de TD et s'entraîne sur des annales.

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Les étudiants en licence électronique, énergie électrique, automatique de l'université de Reims Champagne Ardenne partagent les locaux de l’école d’ingénieurs Eisine. 

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En bonne place dans les enseignements figure l'électronique. Au programme : les conversions d’énergie, l’électronique de puissance et l’électricité générale.

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À côté des cours de 3EA, les étudiants ont aussi de la mécanique et de la chimie dans le cadre du portail commun avec les licences génie civil et physique-chimie.

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Les TP (travaux pratiques) d'électronique durent 3 heures et se réalisent toujours en binôme. Au nombre de six en 1re année, les séances démarrent au 2nd semestre.

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Penchés sur la platine d'essai, Fabio et Axel ont trois 3 heures pour mettre au point aujourd'hui un limiteur de niveau sonore pour discothèque.

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Si Fabio aime travailler sur du "concret", l'électronique reste toutefois la matière la plus difficile pour les formules qu'elle implique, selon lui. 

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Les cordons d'essais sont à disposition dans les deux salles d'électronique. S'ajoutent la salle automatique, automatisme, robotique industrielle et coupe de robotique.

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La suite pour Axel et Fabio ? Ils se verraient bien candidater en école d'ingénieurs dans le domaine, pour devenir ingénieur automobile par exemple.