Ma première année en...

Licence psychologie

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Après son bac, Lisa-Marie s’est aventurée dans une discipline non étudiée au lycée, la psychologie. Pari réussi puisqu'elle se plaît beaucoup dans ce cursus qui change radicalement en terme de contenu et de méthodes de travail. Aujourd’hui en 2e année de licence de psychologie à l’université d’Angers, elle nous raconte son entrée en matière.  

Pourquoi avoir choisi la licence de psychologie ?

Au lycée, Lisa-Marie a une certitude : elle veut exercer un métier centré sur les relations humaines. En terminale littéraire, elle découvre avec plaisir la philosophie et apprécie particulièrement les quelques cours consacrés à Freud et à la psychanalyse : "Chercher à comprendre ce qui se passe dans la tête des gens dans différentes situations m’a semblé très intéressant." Elle se rend donc aux journées portes ouvertes de l’université. Les renseignements qu’elle recueille sur la licence de psychologie la confortent dans son choix.

Qu’est-ce qui change par rapport au lycée ?

La taille du campus, d’abord. Lisa-Marie s’est sentie un peu perdue au début, le temps de repérer où se trouvent les salles de cours, la bibliothèque universitaire ou encore la cafétéria. "Heureusement, à côté des cours magistraux qui rassemblent 150 étudiants, on suit des travaux dirigés où l’on est une trentaine. Dès le début, on a des exposés ou de petits dossiers à préparer en groupe, ce qui permet d’apprendre à se connaître rapidement et de s’entraider". Autre changement : il n’y a plus de contrôles organisés régulièrement par les profs pour obliger les étudiants à apprendre les cours. "On nous responsabilise davantage : à nous de nous mettre au travail tout seuls, même si on ne voit pas d’échéance arriver."

À quel rythme de travail a-t-il fallu s’habituer ?

Il y a nettement moins de cours qu’au lycée : une quinzaine d’heures par semaine. "Mais il y a beaucoup de travail personnel, d’autant qu’en psycho, tout est nouveau" prévient Lisa-Marie. "On a des exercices à préparer pour certains travaux dirigés, des exposés à réaliser et des textes à lire. Il faut s’organiser et trouver le rythme de travail qui nous convient." Lisa-Marie a commencé dès le début de l’année à reprendre ses cours au fur et à mesure et à faire des fiches : "Du coup, au moment des partiels, réviser mes fiches a été plus rapide."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Logée en chambre universitaire, l’étudiante a dû s’habituer à vivre loin de sa famille et à gérer la vie quotidienne en plus de ses études. Côté cours, venant d’un bac littéraire, Lisa-Marie appréhendait les statistiques car elle n’avait pas fait de mathématiques depuis la seconde. "Mais finalement, ce n’était pas compliqué, ce ne sont pas des maths abordées dans l'absolu. En revanche, au 2e semestre, en cours de psychophysiologie, on a étudié tout le système nerveux. J’ai eu du mal à comprendre ; j’ai dû chercher des livres pour m’aider."

Ce qui plaît le plus dans cette licence ?

Psychologie cognitive, psychologie clinique, psychologie du développement : Lisa-Marie trouve tous ses cours intéressants. Le véritable atout de son cursus à ses yeux ? "Même si la 1re année porte surtout sur des éléments historiques et des notions théoriques, on peut tout de suite faire des liens avec des situations qu’on rencontre dans la vie. Par exemple, en psychologie du développement, on explique les besoins des bébés, ce qui permet de comprendre certains de leurs comportements."  

Et après ?

Le prochain objectif pour la jeune étudiante est d'obtenir sa licence. Ensuite, elle hésite entre deux projets : faire un master de psychologie pour devenir psychologue, éventuellement dans l’Éducation nationale, ou bien intégrer un master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) pour passer le concours de professeur des écoles : "Je pense que tout ce que j’ai appris sur le développement de l’enfant et sur les apprentissages m’aiderait pour repérer et aider les élèves qui ont des difficultés à l’école."