Ma première année en...

Licence LLCER

Langues, littératures, civilisations étrangères et régionales

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Installée en Seine-et-Marne à quelques stations de RER de Paris, l’université Paris-Est Marne-la-Vallée propose de nombreuses filières d’études, dont la licence LLCER, très prisée par les nouveaux bacheliers. Cette formation a séduit Virginie et Amélyne, deux étudiantes passionnées par les langues étrangères. L’une étudie l’espagnol, l’autre l’anglais. Regards croisés sur leur 1re année.

Pourquoi avoir choisi la licence LLCER ?

Pour Virginie, titulaire d’un bac technologique hôtellerie restauration, le déclic s’est produit au collège. "La façon d’enseigner de l’un de mes professeurs d’espagnol m’a donné envie de transmettre un jour, à mon tour, la beauté de cette langue." Encouragée par ses facilités en espagnol, Virginie a opté pour cette formation très littéraire et exigeante, en espérant aller jusqu’au bout de son projet : devenir enseignante. De son côté, Amélyne, titulaire d’un bac ES, souhaitait approfondir son intérêt pour l’anglais, le parler quotidiennement et progresser rapidement. "Je savais que je ne me plairais pas en LEA, car je n’aime pas l’économie, ni le droit. Et je voulais vraiment aborder les langues par des matières littéraires, ce que permet cette licence."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Des cours de civilisation ou de littérature entièrement en espagnol ou en anglais, des textes à étudier en V.O., ce fut un peu une surprise pour les deux étudiantes, rapidement plongées dans le bain. "J’ai un peu paniqué, le temps de m’habituer à entendre la langue cours après cours, et le temps de parvenir à un meilleur niveau de compréhension pour suivre en classe", se souvient Virginie. Autre difficulté : la prise de notes, qui exige méthode et rapidité, afin d’éviter une déperdition d’informations." C’est difficile au départ, il faut être efficace", confirme Amélyne, qui a également un peu bataillé avec la grammaire anglaise, "pas vraiment son point fort".

À quel rythme de travail a-t-il fallu s’acclimater ?

Peu d’heures de cours hebdomadaires mais davantage de travail à la maison, Virginie et Amélyne ont vite compris l’importance des efforts personnels ! La première a décidé de reprendre chaque cours chez elle, à raison de 2 à 3 heures de travail par jour. Son objectif ? "Retenir ce qui a été vu, intégrer les notions étudiées au fur et à mesure, surtout sans attendre les partiels." Quant à Amélyne, l’organisation et la charge de travail lui ont également demandé un temps d’adaptation. "Il faut arriver à répondre aux exigences des enseignants en fournissant un travail régulier, sans se décourager, en anticipant sur les rendus ou les examens. Après ça va, on prend ses marques."

Ce qui change par rapport à la terminale ?

Une grande liberté, plus d’autonomie, moins de repères… Virginie comme Amélyne ont appris à travailler seules, sans y être poussées par les enseignants comme c’était le cas en terminale. "J’ai acquis cette discipline très vite, car j’ai compris que sans travailler par moi-même, mon niveau ne me suffirait pas pour réussir. Ceci dit, les professeurs sont présents et toujours disponibles en cas de question", résume Virginie. Même constat pour Amélyne : "L’avantage, à l’université, c’est que l’on choisit sa filière et les matières que l’on souhaite étudier, ça fait toute la différence !". Le conseil des deux étudiantes : être très méthodique et se motiver tout au long de l’année.

Quel avis sur la formation en licence LLCER ?

Étudier un célèbre roman, découvrir la poésie espagnole, se laisser bercer par la langue et la culture d’un pays. Virginie a tout de suite accroché en LLCE. "Contrairement à ce que l’on pense, cette formation ouvre la voie à un projet professionnel dans des domaines variés comme la traduction, le journalisme ou le tourisme, et pas uniquement l’enseignement". Quant à Amélyne, elle s’enthousiasme pour ce cursus qui lui apporte un précieux socle de culture générale : "Les cours de civilisation américaine, par exemple, sont passionnants et éclairent beaucoup sur l’histoire actuelle, sur le monde tel qu’il est. Cette formation me plaît beaucoup, je m’y sens vraiment à l’aise".