Les licences de lettres et de langues

La licence LLCER

Langues littératures et civilisations étrangères ou régionales

Date de publication : 26 octobre 2023

Destinée aux lycéens désireux d’approfondir une langue étrangère ou régionale mais aussi la culture des pays qui la parlent, cette licence prépare particulièrement à l’enseignement. À condition de construire son parcours dès la licence.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

La licence LLCER prépare principalement à l’enseignement.

Licence LLCER : quel accès ?

En L1 (admission via la procédure Parcoursup) : les bacheliers généraux ayant suivi l’enseignement de spécialité langues, maîtrisant une langue étrangère (niveau B2 généralement) ou régionale, mais aussi le français.

En L2 ou L3 (admission sur dossier) : les étudiants ayant déjà effectué 2 années d’études supérieures, notamment une classe prépa littéraire.

À noter : toutes les universités ne proposent pas l’ensemble des langues étrangères. De même, les langues régionales (breton, catalan, par ex.) sont étudiées dans une poignée d’entre-elles.

Pour connaître les connaissances et compétences attendues pour réussir cette formation, ainsi que les établissements de formation : consulter la fiche formation licence LLCER.

Au programme

La filière LLCER consiste en l'étude approfondie d’une langue étrangère ou d’une langue régionale, en s’appuyant sur la culture du ou des pays d’expression (par exemple l’Espagne et l’Amérique latine pour l'espagnol).

En L1 et L2, la formation s'articule autour de 3 grands axes : maîtrise de la langue étrangère étudiée sous la forme orale et écrite par le biais d’exercices de traduction (thème : du français vers la langue étrangère ; version : de la langue étrangère vers le français) , d’un entraînement en laboratoire de langues, de cours de phonétique et de linguistique ; analyse littéraire à travers des cours d'histoire littéraire et par l'étude d'œuvres particulières ; étude de la civilisation par des moyens divers.

En L3, les étudiants sont invités à effectuer un séjour d’études à l’étranger pour un ou deux semestres dans une université partenaire grâce aux programmes d’échanges, notamment Erasmus+. L'occasion pour chacun de s’immerger dans la culture du pays, de prendre connaissance des habitudes locales et de parfaire son niveau linguistique. Autre possibilité : partir comme assistant à l’étranger pour un ou deux semestres afin de se familiariser avec la langue et la civilisation du pays, mais aussi d'avoir une première expérience pédagogique, en assistant un professeur de français dans son enseignement.

Des parcours de spécialisation sont proposés dès la L2 ou en L3, à choisir en fonction de son projet professionnel : FLE (français langue étrangère) ; métiers de l'enseignement ; métiers de la culture ; métiers de la traduction...

Certaines universités proposent des parcours pluridisciplinaires ou doubles cursus associant les lettres et les langues, notamment pour se préparer aux métiers de l’enseignement.

FLE, pour enseigner le français aux non-francophones.

Ce parcours, qui est également dispensé, selon les universités, en licence de sciences du langage ou de lettres modernes, prépare à l'enseignement du français en tant que langue étrangère : les étudiants suivent le programme de leur licence, complété par des enseignements spécifiques (didactique du français en tant que langue étrangère, linguistique appliquée au FLE...). Ils s'entraînent à la préparation de leçons et étudient la civilisation française. L'une des poursuites d'études possible pour les titulaires de la L3 LLCER ayant suivi ce parcours est le master didactique des langues, qui forme des personnes destinées à enseigner le français à des publics non-francophones (adultes ou enfants, en France ou à l'étranger).

Et après ?

Avec une L2 validée, possibilité de continuer en licence professionnelle (accès sur dossier et entretien). Les licences professionnelles pour les étudiants en langues débouchent sur la communication, la documentation, le journalisme, ou la médiation culturelle.

Avec une licence validée (L3), le diplômé peut poursuivre ses études en master (2 ans) en fonction de son projet. Le master MEEF (métiers de l’enseignement, de l'éducation et de la formation) permet de préparer les concours de l’enseignement : CAPES ou agrégation dans la langue étudiée. Les masters interprétariat et traduction supposent de maîtriser 2 langues. À anticiper dès la licence, par un choix d’enseignement complémentaire ou un parcours adapté.

Le diplômé peut aussi rejoindre une école spécialisée dans la traduction et l'interprétation (à condition là aussi d’avoir gardé deux langues étrangères en licence), une école de communication ou une école de journalisme, un IEP (institut d'études politiques). L’accès y est sélectif.

Témoignages

Ma 1ère année

Découvrez le témoignage de 2 étudiantes en :

Licence langues : quel parcours pour devenir enseignant ?

En fonction du master MEEF et du concours envisagés, il est judicieux de choisir certains parcours. Le parcours sciences-langues, par exemple, est intéressant pour ceux qui se destinent au CRPE (concours de recrutement de professeur des écoles). Celui-ci comporte des épreuves de mathématiques et de français (mais aussi de sciences et technologies, si cette option est choisie au concours). Dans le même esprit, un parcours lettres-langues est intéressant pour ceux qui envisagent de passer le CAPLP en vue d’enseigner ces deux disciplines en lycée professionnel. Les étudiants de la filière LLCER peuvent également se présenter aux concours du CAPES et de l’agrégation de langue vivante (étrangère ou régionale). Lors des épreuves, sont évaluées compétences linguistiques mais aussi connaissances en littérature et civilisations.


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