Traduction ou interprétation,
choisir sa formation

Date de publication : 26 octobre 2023

Vous souhaitez vous tourner vers l'interprétation ou la traduction ? Plusieurs formations permettent d’accéder à ces métiers. Université ou école, voici les pistes à suivre après le bac.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Plusieurs formations permettent d’accéder aux métiers d'interprète ou traducteur.

Master traduction à l’université : LLCER ou LEA ?

Á l’université, deux filières sont proposées pour se former en langues vivantes : LEA (langues étrangères appliquées) ou LLCER (langues, littératures et civilisations étrangères ou régionales). Les études commencent par la licence, en 3 ans après le bac.

  • La licence LEA, tournée vers le monde de l’entreprise, est la plus appropriée, avec, dès la 2e ou la 3e année de licence (L2 ou L3), la possibilité de suivre un parcours en traduction spécialisée. Deux langues vivantes y sont étudiées.
  • Très littéraire, la licence LLCER permet l’approfondissement d’une seule langue étrangère et vise en priorité les concours de l’enseignement. Elle permet de passer les concours d’entrée dans les écoles de traduction et d’interprétariat, à condition d’étudier en parallèle une 2e langue vivante, voire une 3e langue.
  • LLCER ou LEA, il faudra aller jusqu’au master (2 ans après la licence) pour acquérir une formation solide en traduction ou en interprétariat. Divers parcours sont proposés : traduction spécialisée, traduction audiovisuelle, traduction littéraire, traduction juridique et financière/économique ou commerciale...

Les écoles de traduction : Esit ou Isit ?

Les écoles de traduction les plus réputées sont l’Esit (École supérieure d’interprètes et de traducteurs) et l’Isit (Institut de management et de communication interculturels), en Ile-de-France. Leurs diplômes en interprétariat de conférence ou en traduction sont accrédités par les réseaux européens EMCI et EMT.

  • Publique et rattachée à l'université Sorbonne Nouvelle, l’ESIT propose trois cursus en 2 ans menant chacun à un master (bac + 5) : traduction éditoriale, économique et technique ; interprétariat de conférence ; interprétation et traduction en LSF (langue des signes française). Accès sur examen avec un bac + 3. Le cursus interprétariat exige de maîtriser 2 langues vivantes au moins et d’avoir séjourné 18 mois en tout dans le pays de la langue B (soit la LV1) et 6 mois dans le pays de la langue C (soit la LV2). La langue A correspond à la langue maternelle (soit le français).
  • Privé, l’Isit délivre un diplôme visé et reconnu à bac + 5. Le programme grande école, en 5 ans, est accessible sur dossier avec le bac (inscription sur Parcoursup). D'autres accès possibles, notamment en 4e année avec un bac+3 en langues. 6 parcours de spécialisation au choix dont communication interculturelle et traduction ou interprétation de conférence. Accès sur dossier et épreuves.

D’autres établissements spécialisés en langues et rattachés à des universités non franciliennes forment aux métiers de l'interprétariat ou de la traduction.

  • Public, l'ITIRI (Institut de traducteurs, d’interprètes et de relations internationales), rattaché à l'université de Strasbourg, délivre des masters couplés à des DU (diplômes d'université), payants. Parmi les spécialisations proposées : traduction technique, éditoriale et audiovisuelle ; traduction audiovisuelle et accessibilité ; traduction professionnelle ; traduction littéraire.
  • Privée, l'ESTRI (École supérieure de traduction et de relations internationales), liée à l'Université catholique de Lyon, dispense des formations en traduction audiovisuelle ou en interprétation, en 2 ans post-bac + 3.
Devenir guide interprète

Les métiers de guide interprète national et de guide interprète régional sont accessibles avec la licence professionnelle guide-conférencier, proposée dans une quinzaine d'universités. Accès sur dossier, voire tests, pour les étudiants ayant validé une 2e année de licence en langues (LLCER ou LEA) ou en sciences humaines (histoire, histoire de l'art...), ou pour les titulaires du BTS tourisme. Deux langues étrangères sont exigées.


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