Ma première année en...

Licence information-communication

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Communiquer, délivrer des messages, apprendre à travailler en groupe : c’est portée par ses motivations que Justine a choisi d’intégrer une licence information-communication, à l’université Montpellier 3. Comment a-t-elle vécu la transition avec le lycée ? Quel regard porte-t-elle sur cette formation ? À quel rythme de travail faut-il s’attendre ? Retour sur une 1re année riche en découvertes.

Pourquoi avoir choisi cette licence ?

Pour Justine, se former à la communication et à l’information s’est imposé naturellement : "c’est un domaine qui permet une certaine créativité pour faire passer des messages, en accordant une place importante à l’expression écrite et orale", résume cette étudiante, qui s’est renseignée sur le programme de la licence information-communication. "Le fait de savoir que l’on allait travailler en groupe sur des projets concrets a été une motivation supplémentaire. Cette année, nous avons créé un logo et un communiqué de presse pour une entreprise."

Ce qui change par rapport à la terminale ?

Première surprise pour Justine : un vaste choix d’options ! "On est un peu perdu au départ, car selon les intitulés, on ne sait pas toujours à quoi s’attendre." À cela s'ajoute la découverte de nouvelles matières : "l’épistémologie par exemple décontenance beaucoup d’étudiants, surpris par une matière très théorique, à fort coefficient. D’une manière générale, ce qui change beaucoup, c’est qu’on approfondit davantage."

À quel rythme de travail a t-il fallu s’acclimater ?

"En licence information-communication, il y a des dossiers à rendre en fin de semestre et de nombreux travaux de groupes à planifier", note Justine, qui a dû apprendre à s’organiser en tenant compte des délais de rendu. "Ce rythme soutenu induit un investissement personnel à la maison, pour revoir les cours, certaines notions étudiées étant très abstraites."

Quel avis sur la formation ?

Justine apprécie cette filière qu’elle juge ouverte sur un ensemble de débouchés et de métiers. "Ce qui est très intéressant, c’est que l’on passe d’un cours sur la dynamique de groupe, qui nous met en situation de management, de répartition du travail, à des enseignements sur les champs de la communication, les grands modèles théoriques, mais aussi les débouché, à travers l’interview d’un professionnel du secteur par exemple."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Pour Justine, la principale difficulté a été de devoir s‘adapter au rythme des autres. "Il faut se rendre disponible au bon moment pour boucler un projet." Par ailleurs, de nombreux étudiants de 1re année s’attendent à faire du journalisme et à pratiquer sur certains logiciels (Indesign, Photoshop). "Ce n’est pas l’objectif de la 1re année, qui reste très théorique. Cette filière n’est pas une école de journalisme."


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