Ma première année en...
Licence AES
Administration économique et sociale
Ma première année en...
Administration économique et sociale
Économie, science politique, droit, relations internationales… Lina a choisi la filière AES pour sa pluridisciplinarité. Passionnée par son cursus, elle souhaite le faire découvrir au plus grand nombre. C’est pour cela qu’elle s’est investie dès la L1, dans la vie associative de son université. Elle est aujourd’hui en 2e année de licence, mais revient pour nous sur sa 1re année.
"J’ai commencé par préparer les concours de Sciences Po pendant mon année de terminale ES." La jeune fille n’est pas reçue et se tourne alors vers la licence AES, un second choix mais certainement pas un choix par défaut, puisqu’elle s’était renseignée sur le contenu de la formation. "Le large panel de matières de la filière AES, toutes abordées sous un angle économique, a été essentiel dans mon choix." Au programme ? Des cours de droit et de comptabilité, qu’elle apprécie particulièrement. Mais aussi de science politique, d'anglais, de relations internationales, de macro et microéconomie, d'économie politique, de grands débats politiques et sociaux en France ou d'étude des institutions judiciaires.
"Au début de l’année, les amphis sont remplis, puis ils se vident petit à petit. Beaucoup d’étudiants arrivent en AES un peu par hasard, car on ne leur a pas beaucoup, voire pas du tout, parlé de cette filière pendant le lycée. Le droit surtout en décourage beaucoup." Certains s’isolent et finissent par se réorienter. Lina a décidé de s’investir à travers une association pour aider ses camarades et leur éviter l’échec. Présidente du club AES Strasbourg, elle a instauré un système de parrainage pour aider et accompagner les nouveaux étudiants de L1. Son association propose des conseils personnalisés, du tutorat. "J’aurais voulu que l’on fasse cela pour moi lorsque je suis arrivée en L1."
En L1, il faut compter entre 18 et 20 heures de cours par semaine. "Je consacrais 2 à 3 heures par jour au travail personnel, et des journées entières aux révisions en périodes de partiels." Les travaux dirigés (1 heure 30 par matière) permettent de mettre en application les cours magistraux et sont à préparer en amont : "En droit privé, par exemple, nous recevions un ensemble de cas pratiques à résoudre. Ceux qui prenaient la parole lors de la correction étaient assurés d’avoir une bonne note de participation en fin de semestre." En comptabilité, une autre matière importante, les exercices se trouvaient sur une plateforme informatique dédiée et venaient illustrer les cours magistraux donnés en amphi. "Ces derniers étaient difficiles à suivre. Si l’on ne faisait pas les exercices au fur et à mesure, on était vite perdu", se souvient Lina, qui a tout de même mis un certain temps à s'adapter aux exigences de l’université." Je me suis investie dans la vie associative dès le début, et ma vie sociale a empiété sur mon temps de travail… Heureusement, j’ai quand même validé mon semestre, mais j’ai changé d’attitude au second."
Les nouvelles matières portant sur des thématiques plus concrètes ont passionné Lina, pour qui l’université est une véritable révélation. "Le lycée ne me plaisait pas trop. Je devais apprendre des choses sans savoir réellement à quoi elles me serviraient ensuite. À l’université, c’est différent. J’acquiers des connaissances dans des matières qui me plaisent, qui s’appliquent dans la vie de tous les jours et qui me permettent de comprendre les enjeux de notre société actuelle." Dans le cadre de sa vie associative notamment, elle a pu directement mettre en application les notions qu’elle avait apprises en droit et en comptabilité. "J’ai compris comment on gère une entreprise, par exemple." D’ailleurs, pour le plus grand plaisir de Lina, elle s’est aperçue que la licence AES avait plus d’un point commun avec Sciences Po. "Une de mes amies étudie à Sciences Po Strasbourg. En discutant de nos cours, on s’est aperçues que plusieurs d’entre eux étaient très proches." En dehors de l’université aussi, la différence avec le lycée perdure : "L’investissement après les cours est bien plus grand à l’université. Au lycée, en dehors des révisions du bac, le travail personnel n’était pas aussi important."
Lina, qui se définit comme une véritable "touche-à-tout", n’a pas encore d’idée précise quant au métier qu’elle souhaiterait exercer plus tard. Quelques secteurs l’intéressent tout de même particulièrement. "Devenir chargée de projet dans la communication me plairait bien… Ce qui est sûr, c’est que je souhaite exercer un métier où le relationnel est important", précise-t-elle. Elle n’a pas non plus abandonné l’idée d’intégrer Sciences Po, peut-être en master. Rendez-vous dans quelques années.
Dossiers
APRÈS-BAC, le guide des études supérieures
Parution le 01/12/2023