Ma première année en...

Licence sciences de la Terre

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Au lycée, Tom est attiré par tout ce qui relève de la biologie. Il fait donc le choix d'un portail commun à plusieurs licences du domaine des sciences de la vie et/ou de la Terre à l'université de Rouen. Aujourd’hui en L2 sciences de la Terre, il revient sur la 1re année de son parcours universitaire.

Pourquoi avoir choisi cette licence ?

En terminale, Tom aimait beaucoup la biologie et les SVT (sciences de la vie et de la Terre), matières dans lesquelles il avait de très bonnes notes. "Sans pour autant viser un métier en particulier, j’ai fait mon choix de filière en fonction de mes résultats scolaires pour me donner les meilleures chances de réussite", explique-t-il. À l’université de Rouen, l’accès aux licences SV (sciences de la vie), SVT (sciences de la vie et de la Terre) et ST (sciences de la Terre) se fait de préférence par un portail associant la biologie et les géosciences en 1re année. Ce cocktail de disciplines convient bien au jeune homme.

Comment se passe l'entrée en matière scientifique ?

Le portail BGC (biologie, géosciences, mineure chimie) étant un tronc commun à plusieurs mentions de licence, la 1re année aborde un large panel de disciplines scientifiques. Avant de pouvoir se spécialiser progressivement, "il faut étudier des matières auxquelles on ne s’attendait pas." Tom s’épanouit davantage dans les disciplines liées à la biologie, qui prennent une place plus importante dès la 2e année. "Par ailleurs, je n’étais pas un ‘matheux’, or les mathématiques sont encore largement présentes dans les enseignements." Il lui semble important de bien se renseigner sur les programmes au moment des choix d’orientation : "Mais les thématiques découvertes sont parfois de bonnes surprises." À l'issue de ce socle pluridisciplinaire, Tom a poursuivi en licence sciences de la Terre.

À quel rythme de travail a-t-il fallu s'acclimater ?

L’université en sciences, c’est une vingtaine d’heures d’enseignement par semaine : "L’emploi du temps semble léger et peut comporter des heures creuses qu’il faut mettre à profit. Les cours doivent absolument être complétés par un travail personnel régulier : recherche, révision, etc. Mais on n’est pas débordé pour autant. Je n’ai pas forcément travaillé en grande quantité, mais un peu chaque jour. La régularité est l’une des clés de la réussite !"

Qu'est-ce qui change par rapport à la terminale ?

Pour Tom, l’autonomie a été la plus grande nouveauté à laquelle il a fallu faire face en arrivant à l’université : "Les cours magistraux n'étant pas obligatoires, la tentation est grande de ne pas y aller. Et les professeurs nous guident beaucoup moins dans notre travail personnel. Par exemple, des exercices sont donnés en TD mais ne sont pas automatiquement vérifiés. Pour rester à niveau, il est donc nécessaire de s’autodiscipliner." D’autant plus que l’autre grande différence avec le lycée se situe dans le système de notation. "Les contrôles de connaissances sont moins fréquents et il ne faut pas s’attendre à avoir de supers notes sous prétexte d’avoir été bon élève au lycée. J’ai d’ailleurs eu mon premier semestre de justesse", confie-t-il.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Habitué à des classes de 25 à 30 élèves, "se retrouver anonyme au milieu d’une centaine d’étudiants peut être perturbant", explique Tom. Heureusement les TD en petits groupes permettent de faire connaissance avec d’autres étudiants et de s’intégrer." Parallèlement, Tom n’a pas hésité à solliciter le bureau de vie étudiante. Très présent en termes d’accueil et d’accompagnement, celui-ci propose notamment la mise en relation de parrains (étudiants de 2e ou 3e année) et filleuls (étudiants de 1re année) : "Ma marraine m’a beaucoup aidé à trouver mes repères dans ce nouvel environnement universitaire mais aussi à acquérir de bonnes méthodologies de travail. Nous sommes restés très proches et c’est d’ailleurs au travers de nos échanges que j’ai affiné mes projets d’orientation."

Et après ?

L’étude de la planétologie et des géosciences et environnement a éveillé chez le jeune étudiant de nouveaux objectifs, notamment l’envie de travailler dans la recherche pour avoir une chance de changer l’avenir de la planète. "Dans le contexte écologique actuel, je suis tenté de m’orienter dans les énergies renouvelables car ce secteur d’activité tend à être porteur d’emploi. C’est pourquoi j’envisage de suivre un master en géothermie", projette-t-il.